31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 15:36

Internationalnews

 

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  • EXPRESS.be 30 août 2011 Source:Russia Today

Abdelhakim Belhadj est le commandant libyen des rebelles qui se sont emparés la semaine dernière de la ville de Tripoli après être venus à bout des forces de Mouammar Kadhafi. Mais selon un article de Pepe Escobar dans Asia Times, il s’agirait aussi d’un fondamentaliste qui aurait été « Emir » du Groupe Islamique des Combattants Libyens (GICL), reconnu comme un groupe terroriste proche d’Al Qaida. Le journal arabe Asharq Alawsat confirme cette information.


Ce groupe a été créé dans les années 1990 par des combattants libyens de retour d’Afghanistan où ils avaient combattu les Soviétiques, sous la houlette d’Abu Laith al-Libi, un des leaders d’Al Qaeda.


Belhadj est né en 1966. En 1988, il serait parti en  Afghanistan pour rejoindre le Djihad aux côtés des Afghans contre les forces soviétiques. Après les attentats du 11 septembre, il est parti au Pakistan, puis en Irak. Là-bas, il aurait sympathisé avec Abu Musab al-Zarqawi.


Il a été arrêté en Malaisie en 2003 puis envoyé en Thaïlande dans une prison secrète pour y être interrogé et torturé par la CIA avant d’être remis « en cadeau » aux services secrets libyens en 2004. En 2010, il a été relâché avec 211 autres « terroristes » contre la rédaction d’une confession de 417 pages intitulée « études correctives »  en concertation avec les autorités libyennes, notamment avec Saïf al-Islam Kadhafi, et dans laquelle ils se sont engagés à cesser le djihad contre Kadhafi. En février dernier, cependant, Belhadj a décidé de retourner au combat contre Kadhafi avec les émeutes de la Cyrénaïque.


En 2007, le numéro 2 d’Al Qaida d’alors, Zawahiri, avait officiellement annoncé la fusion entre le GICL et la branche d’Al Qaida du Maghreb Islamique (AQIM). Depuis, le GICL et AQIM n’ont fait qu’un, Belhadj en étant l’Emir.


En 2007, le groupe avait annoncé le Djihad contre Kadhafi mais aussi contre les Etats Unis et les « infidèles » occidentaux. Dans les cercles islamiques, son nom de guerre est Abu Abdallah Assadaq. Le GICL est considéré comme un élément clé de la révolution qui a déchu le régime de Kadhafi. On estime à environ 800 le nombre de membres du GICL qui ont participé au soulèvement sous le commandement de Belhadj. Il s’est déjà assuré en Libye que lui et sa milice n’accepteraient que la loi de la Sharia.


Tous les services de renseignement des Etats Unis, de l’Europe et du Monde Arabe savent d’où il vient. 

 
Au début du conflit, Kadhafi avait affirmé que cette rébellion était soutenue de l’étranger par Al Qaida.


Journalist Pepe Escobar told RT, Al-Qaeda is already effectively in power in the capital. 


 Vidéo en anglais: http://youtu.be/1D7yVkSyIPs

Lire aussi: PATRICK COCKBURN

Islamists at the Heart of the Libyan Rebellion

 

Escobar: Abdelhakim Belhadj, un «actif» d’Al Qaida nommé commandant militaire de Tripoli

Comment les hommes d'Al-Qaida sont arrivés au pouvoir en Libye

 


 http://www.internationalnews.fr/article-bye-bye-kadhafi-bienvenue-al-qaida-82948353.html

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 21:36

Internationalnews

 

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Une enquête sur les armes inconnues dont disposent les rebelles en Libye. Nous avions remarqué les moyens dont disposent les rebelles en Libye, plusieurs chaïnes TV, radios, sites internet, des milliers de drapeaux flambant neuf, des téléphones portables par satellites, des émetteurs satellites, des pointeurs laser GPS, et bien plus encore. De quoi faire rougir de honte James Bond 007!

 



http://www.internationalnews.fr/article-lybie-enquete-sur-les-armes-des-rebelles-video-fr-82506470.html

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 05:44

Internationalnews

Kadhafi ne voulait plus de la Roupie US


 
Plusieurs chroniqueurs ont noté un fait étrange : Les insurgés libyens ont pris le temps, en mars, pendant leur rébellion, et cela avant même d’avoir un gouvernement, de créer leur propre banque centrale. Robert Wenzel a écrit dans Economic Policy Journal :
Je n'avais jamais entendu parler d’une création de banque centrale en une affaire de juste quelques semaines par un soulèvement populaire. Tout ça donne à penser que nous avons là un peu plus qu'un groupe de rebelles en guenilles courant ça et là, et qu'il y a des influences d’un genre plutôt subtil.
 Alex Newman a écrit dans New American :
Dans un communiqué publié la semaine dernière, les rebelles ont rapporté les arrêtés d'une réunion tenue le 19 mars. Entre autres choses, les révolutionnaires hétéroclites ont annoncé la « désignation de la Banque centrale de Benghazi comme autorité compétente dans les affaires monétaires de Libye, et la nomination d'un gouverneur à la Banque centrale de Libye, avec un siège provisoire à Benghazi. »
Newman a cité John Carney, le rédacteur en chef de CNBC, qui a demandé, « Est-ce la première fois qu’un groupe révolutionnaire crée une banque centrale alors qu'il est toujours en pleine lutte contre le pouvoir politique établi ? Cela semble indiquer parfaitement l’extraordinaire puissance que sont devenus les banquiers centraux à notre époque. »
Une autre anomalie concerne la justification officielle du soulèvement armé contre la Libye. Il s'agirait soi-disant de violations de droits humains, sauf que les témoignages sont des ratiocinations. Selon un article du 28 février du site de Fox News :
Tandis que l'ONU s’acharne fiévreusement à condamner le guide libyen, Muammar Kadhafi, pour sévices graves contre les manifestants, l’organisme Human Rights Council s’apprête à approuver un rapport regorgeant de louanges pour la Libye en matière de droits de l'homme.
Son compte-rendu félicite la Libye pour avoir amélioré les possibilités éducatives, pour avoir fait des droits de l'homme une « priorité » et pour avoir amélioré son cadre « constitutionnel. »
Plusieurs pays, dont l'Iran, le Venezuela, la Corée du Nord et l'Arabie Saoudite, mais aussi le Canada, accordent à la Libye des points positifs pour les protections juridiques qu’elle offre à ses citoyens — qui sont à présent en révolte contre le régime et se heurtent à des représailles sanglantes.
Malgré tout ce qu’on pourrait dire des crimes personnels de Kadhafi, le peuple libyen semble être en plein essor. Une délégation des corps médicaux de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie a rédigé un appel aux dirigeants russes, Medvedev et Poutine, selon lequel, après s'être habitués à la vie libyenne, leur impression était qu’il existait peu de pays où l’on pouvait vivre dans un pareil confort :
  • Les Libyens ont droit à des soins gratuits, et les hôpitaux offrent les meilleurs équipements médicaux du monde.
  • L’éducation en Libye est gratuite et les jeunes capables ont la possibilité d'étudier à l'étranger aux frais du gouvernement.
  • Quand un jeune couple se marie, il reçoit 60.000 dinars libyens (environ 50.000 roupies US [au cours du 13/4/2011]) d'aide financière.
  • Les prêts d’État sont sans intérêts et, comme le montre la pratique, [leur remboursement est] sans limite de temps.
  • Grâce aux subventions gouvernementales le prix des caisses est beaucoup plus bas qu'en Europe, et elles sont d’un prix abordable pour toutes les familles.
  • L’essence et le pain coûtent une misère, aucun impôt pour ceux qui s’occupent d'agriculture. Calmes et paisibles, le Libyen n’est guère enclin à la boisson et est très religieux.
Ils ont observé que la communauté internationale avait été mal informée au sujet de la lutte contre le régime. « Dites-nous, » disaient-ils, « qui ne voudraient pas d'un tel régime ? »
Même s’il s’agit juste de propagande, on ne peut nier au moins une réalisation très populaire du gouvernement libyen : Il a amené de l'eau dans le désert en construisant le plus grand et le plus cher projet d'irrigation de l'histoire, le GMMR (Great Man-Made River, Grand fleuve artificiel) de 33 milliards de roupieus. Bien plus que le pétrole, l'eau est essentielle à la vie en Libye. Le GMMR fournit de l’eau potable et d'irrigation à 70 pour cent de la population. Il la pompe au sud de la Libye, dans la gigantesque nappe phréatique nubienne, pour la population des régions côtières à 4.000 km au nord. Le gouvernement libyen a fait au moins quelques bons trucs.
Une autre explication de l'agression contre la Libye, c'est que « tout ça n’est qu’une question de pétrole, » mais cette théorie est aussi problématique. Comme l’indique le National Journalle pays ne produit qu’environ 2 pour cent du pétrole du monde. L'Arabie saoudite seule dispose d’une capacité suffisante pour compenser toute perte de production si le pétrole libyen venait à disparaître du marché.
Et si tout ça n’est qu’une question de pétrole, pourquoi se précipiter pour installer une nouvelle banque centrale ?
Autre petite info aguichante circulant sur Internet, une interview [*] du général zunien (retraité) Wesley Clark, faite par Democracy Now en 2007. Il y affirme que près de 10 jours après le 11 septembre 2001, un général lui a dit que la décision de partir en guerre contre l'Irak avait été prise. Surpris, Clark a demandé pourquoi. « Je ne sais pas ! » a été la réponse. « Je pense qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre. » Plus tard, le même général lui a dit qu'ils projetaient s’emparer de sept pays en cinq ans : l'Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan, et l'Iran.
[* Ndt : La vidéo sous-titrée en français est ici :
www.dailymotion.com/video/xhztg9_preuve-que-lyattaque-de-la-libye-est-prevue-depuis-10-ans_news]
Qu'ont en commun ces sept pays ? Dans le domaine bancaire, ce qui ressort, c’est qu'aucun d'entre eux n’apparaît dans la liste des 56 membres de la Banque des règlements internationaux (BRI). Cela les place manifestement à l’abri du grand nez de l’instance de contrôle des banques centrales en Suisse.
Il se pourrait que les plus renégats du lot soient la Libye et l'Irak, les deux qui ont été effectivement attaqués. Écrivant sur Examiner.com, Kenneth Schortgen Jr. a noté que:
« Six mois avant que les Etats-Unis ne s’engagent en Irak pour faire sa fête à Saddam Hussein, ce dernier avait fait le coup d’accepter l’euro à la place de la roupieus contre son pétrole, et c’est devenu un danger pour l’hégémonie de la roupie US comme monnaie de réserve, et sa domination en tant que pétrodollar. »
Selon un article russe intitulé « Bombardement de la Libye – Punition de Kadhafi pour sa tentative de rejet de la roupieus, » Kadhafi a fait un coup hardi similaire : il a lancé un mouvement destiné à refuser la roupie US et l'euro, et demandé aux pays arabes et africains d’utiliser une autre monnaie à la place, le dinar d'or. Kadhafi a proposé de constituer un continent africain uni, avec 200 millions de gens utilisant cette monnaie unique. Cette idée a été approuvée par de nombreux pays arabes et la plupart des pays africains au cours de l’année dernière. Les seuls opposants sont la République d'Afrique du Sud et les principaux États de la Ligue arabes. Cette initiative a été perçue négativement par la Zunie et l'Union européenne, avec le président français, Nicolas Sarkozy, qualifiant la Libye de menace pour la sécurité financière de l'humanité [*], mais, pas du tout perturbé, Kadhafi a poursuivi son effort visant à créer une Afrique unie.
[* Ndt : Comme c’est bizarre ! Même Napoléon le Petit II se préoccupe des revenus des Rothschild ! Il veut à tout prix, avec nos sous, asservir les Libyens en leur imposant une monnaie privée. On est vraiment foutu !]
Et cela nous ramène à l'énigme de la banque centrale libyenne. Dans un article de Market Oracle, Eric Encina observe :
Fait rarement mentionné par les politiciens et les pontes des médias : La Banque centrale de Libye appartient à 100% à l’État... Actuellement, le gouvernement libyen crée sa propre monnaie, le dinar libyen, par l'intermédiaire de sa propre banque centrale. Peu de gens se risquent à dire que la Libye est un pays souverain doté d’immenses ressources, capable d’alimenter ses propres besoins économiques.
Problème majeur pour les cartels bancaires mondialistes, pour faire du business avec la Libye, ils doivent passer par la Banque centrale libyenne et sa monnaie nationale, un lieu où ils n’ont absolument aucune emprise ni faculté d’influencer. C’est pourquoi le renversement de la Banque centrale de Libye pourrait bien ne pas figurer dans le discours d'Obama, de Cameron et de Napoléon le Petit II, bien qu’elle figure certainement en tête de liste de l'agenda mondialiste visant à absorber la Libye dans sa ruche de nations serviles.
La Libye n’a pas que du pétrole. Selon le FMI, sa banque centrale a dans ses coffres près de 144 tonnes d'or. Reposant sur des actifs pareils, qui aurait besoin d’une BRI, d’un FMI et de leurs arbitrages ?
Tout cela incite à examiner de près les règles de la BRI et leurs effets sur les économies locales. Un article sur le site Internet de la BRI indique que, dans le réseau de gouvernance de la Banque centrale, les banques centrales sont présumées avoir comme unique ou principal objectif de « préserver la stabilité des prix. » Elles doivent être indépendantes du gouvernement pour assurer que les considérations politiques n’interfèrent pas dans cette mission. « Stabilité des prix » veut dire maintenir stable la fourniture de l'argent, même en accablant le peuple d’une dette extérieure. Les banques centrales sont dissuadées d’augmenter la masse monétaire en imprimant de l'argent pour l'utiliser au bénéfice de l'État, soit directement, soit sous forme de prêts.
En 2002, sur Asia Times, dans un article intitulé « La BRI contre les banques nationales, » Henry Liu affirmait :
Les règlements de la BRI servent uniquement à renforcer le système bancaire privé international, même si cela met en danger les économies nationales. La BRI fait aux systèmes bancaires nationaux ce qu’a fait le FMI aux régimes monétaires nationaux. Sous la mondialisation financière, les économies nationales ne servent plus les intérêts nationaux.
...Les investissements directs étrangers libellés en devises étrangères, principalement en dollars, ont condamné de nombreuses économies nationales à un développement déséquilibré penchant vers l'exportation, ne faisant que payer des intérêts libellés en dollars aux investisseurs, sans guère de bénéfices nets pour les économies nationales.
Il ajoutait, « Tout gouvernement appliquant la théorie de la monnaie d’État peut financer tous ses besoins de développement pour le maintient du plein emploi, sans inflation, avec sa propre monnaie nationale. » La « théorie de la monnaie d’État » fait référence à l'argent créé par les gouvernements à la place des banques privées.
L’hypothèse derrière la règle interdisant d’emprunter à la banque centrale appartenant au gouvernement, c'est que ce serait inflationniste, alors que l’emprunt d'argent existant auprès de banques étrangères ou du FMI ne le serait pas. Or, en réalité, qu'elles soient publiques ou privées, toutes les banques créent sur leurs registres l'argent qu'elles prêtent. La plupart des nouveaux fonds d'aujourd'hui proviennent de prêts bancaires. L’emprunt auprès de la banque centrale du gouvernement a l'avantage d’être réellement sans intérêt. Il a été démontré que l'élimination des intérêts réduit le coût des projets publics de 50% en moyenne.
Et il apparaît que le système libyen fonctionne ainsi [*]. Selon Wikipedia, la mission de la Banque centrale de Libye inclue « l’émission et la régulation des billets et pièces en Libye » et « la gestion et l’émission de tout emprunt d'État. » Appartenant entièrement à l'État, la banque de Libye peut émettre la monnaie nationale et la prêter pour les besoins de l'État.
[* Ndt : Chose peu connue, que l’on n’évoque jamais comme l’une des causes décisives de l’assassinat du président Kennedy, comme Lincoln l’avait fait pour s’affranchir de l’emprise des Rothschild, Kennedy avait rendu à son gouvernement le pouvoir de créer de l’argent, sans passer par la Réserve fédérale.]
Ça pourrait expliquer d’où la Libye tire l'argent nécessaire pour fournir une éducation et des soins médicaux gratuits, et faire à chaque jeune couple un prêt d’État, sans intérêts, équivalent à 50.000 roupieus. Cela pourrait aussi expliquer comment le pays s’est dégoté 33 milliards de roupieus pour construire le Grand fleuve artificiel.
Les Libyens s’inquiètent des frappes aériennes de l’OTAN qui s’approchent dangereusement des pipelines, menaçant d’une autre catastrophe humanitaire.
[Ndt : Se rappeler qu’avant l’invasion de l’Irak, sans parler de la contamination volontaire à l’uranium appauvri, les Anglo-zuniens ont détruit méthodiquement les infrastructures du pays (réseau de distribution d’eau et d’égouts principalement) pour rendre la vie des gens intenable dans les villes et les exposer aux maladies.]
Comme ça, dans cette nouvelle guerre, tout n’est question que de pétrole ou tout n’est question que de banque ? Peut-être les deux – avec l'eau aussi bien. Avec de l'énergie, de l'eau et un crédit abondant pour développer l'infrastructure nécessaire pour y accéder, une nation peut se libérer de l’emprise des créanciers étrangers.
Et il se pourrait que ce soit le vrai danger libyen : la Libye pourrait bien montrer au monde ce qui est possible. La plupart des pays n'ont pas de pétrole, mais la mise au point de nouvelles technologies pourrait les rendre autonomes en énergie, en particulier si le coût des infrastructures est divisé par deux grâce à l’emprunt auprès de la banque qui leur appartient.
L'indépendance énergétique permettrait de libérer les gouvernements de la nasse des banquiers internationaux, et de la nécessité de vendre la production nationale aux marchés étrangers afin de rembourser les prêts.
Au cas où le gouvernement Kadhafi chuterait, il serait intéressant de voir si la nouvelle banque centrale se joint à la BRI, si l'industrie pétrolière nationalisée est vendue à des investisseurs, et si l'éducation et les soins de santé continuent d'être libres.

balawou.blogspot.com
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 20:05

Internationalnews

Global Research, August 26, 2011
Russia Today


 

NATO’s presence in Libya little resembles a humanitarian mission with houses, hospitals and schools being hit. But Libya prospered prior to NATO’s intrusion, Yvonne Di Vito, an activist from Libyanfriends.com told RT. RT: You have been saying that here in Italy the news reports abut what is happening in Libya were very confusing, a lot of conflicting information there. Can you tell us what you saw and what you found?

Yvonne Di Vito: We went to Libya on the 28th July and we came back on the 7th August and we found a totally different situation because NATO was bombarding civilians.

The bombings were not only carried out on military targets, but they also hit houses, hospitals, schools, television centers, and this was totally against the humanitarian reasons they said they were there for.

I believe they were doing this to bring panic in the city. That’s why they were bombing the things that people use daily, like places with food and essential utilities like hospitals.

This was also a difficult period for Muslims because of Ramadan and that is why in the daytime they’re in their houses. We went to Tripoli and to Zitan and we saw huge protests with thousands of pro-Gaddafi supporters turning out against NATO and all these demonstrations were not shown in Italy.

We also visited Tanjur and Sansur and found a lot of women that were screaming at us, asking ‘Why you Italians are bombing us? What did we do to you? Why are you killing our children?’ That was their main question. When we went to Zitan, the same day they bombed a house and in this house two children were killed. We tried to show the pictures of these children that were dead. But apart from us, no one else did the same.

Except the things that we saw with our own eyes visiting these places that were bombed, we have so much material that press officers and journalists from Libya gave to us as testimony to all the dead from the NATO bombings.

After all the things that we saw we have one question: is this a humanitarian war? Are they really helping the civilians, because I believe that all this is because of economic reasons, or at least there are other reasons that this war happened, petroleum or other things.

We also visited Libya before and what we found was a normal situation where people were fine. Differently from other countries that went through a revolution – Libya is considered to be the Switzerland of the African continent and is very rich and schools are free for the people. Hospitals are free for the people. And the conditions for women are much better than in other Arab countries.

RT:You’ve met Gaddafi personally on a number of occasions. What do you think post war and post Gaddafi Libya is going to look like?

YDV: Even if all the television stations are showing people fighting and demonstrating against Gaddafi, I personally saw many people demonstrating for Gaddafi. I don’t know why so many journalists are not showing this, because they are manipulating the situation. Independent media show these videos on the internet because there is more freedom. From what we saw personally from when we were in Libya and from the documents we got we saw the rebels as disorganized groups.

RT: Are there fears among the people that the rebels coming to power will prove an ongoing continuation of the volatile situation?

YDV: I believe that the rebels will not be able to do a good job after Gaddafi. Among them there are many extremist groups, Islamists, Tunisian people, I don’t know why they are there. Al-Qaeda, rebels from Libya that just wanted a change, but there is too much disorganization to make a good job.

The people we interviewed were very afraid to imagine that the rebels could take power, because they think that they are not able to govern the country or take control in a proper way. The chiefs of these groups of rebels are ex-politicians, former politicians that before were with Gaddafi and then they completely changed their face. They went with the wind, as they say in Italy.

RT:Are there concerns that amongst the rebels now there are many ex-politicians that are simply taking off their uniforms joining the rebels and leaving to fight?

YDV: I think they are corrupt politicians. And this was also demonstrated as the chief of the rebels was killed at the order of the leader of the rebels.

We’ve seen many times that these rebels are making criminal acts, for example they’ve taken Libyan soldiers and killed them by cutting their heads off and they take their hearts out and show [sic] them to the people. So our question is, are we making allies of these people who are committing criminal acts and can these people really govern a country.

RT:NATO as a humanitarian mission – does this stand up to scrutiny now?

YDV: I believe it’s not a valid justification because most of the targets were civilian and many people say the people were targets on purpose to create panic on the ground.

RT:How much of a discrepancy did you see on the ground between what NATO was saying and what was happening?

YDV: We saw many discrepancies every day. The first day that NATO bombed a civilian target, I apologized to people saying that it was a mistake.

But the day after, they kept bombing the civilian targets and when the Libyan government was asking why they are bombing civilians, NATO were denying it saying it was Gaddafi propaganda. That wasn’t true. We saw it.

RT: This has been described by you as a war of disinformation. How much of that did you see on the ground?

YDV: We can see still how much the media are manipulating this situation – they say that Gaddafi’s sons have been arrested, whilst this turns out to be untrue. They report that all of Tripoli has been taken over by the rebels and this also proves untrue.

A friend of ours who is a businesswoman who lives in Tripoli and also created a commission to make an investigation into the facts of what happened in Libya, told me she found some journalists who were making false reports, saying that the rebels were behind them when in fact the city behind them was empty. We saw pictures of Green Square that is completely full of rebels. But if you compare those pictures to other pictures of Green Square it’s completely different, it seems like a set was created on purpose to make the public think that all of Tripoli was taken by the rebels, and all the Gaddafi family was dead.

We think this is a NATO tactic because they want people to think that rebels have taken power and I believe they are doing this because NATO is in a hurry to show this before the 30th August, because they do not want to have to provide further financing for the war.

RT:Are there fears among the people that the rebels coming to power will prove an ongoing continuation of the volatile situation?

YDV: This was not a popular demonstration, but a huge military action against Gaddafi. I think after Gaddafi it will be very difficult and NATO won’t leave the National Transitional Council to govern as they have put a lot of money into this war, so probably they will want some of that power and to be in charge.

So it is just an excuse or justification that they want to help the people – they will continue to take control on the city.

RT: You were talking about the tribes in Libya. Do you think that Western countries understand exactly what it is going to take to unite and bring democracy to Libya?

YDV: Before it was difficult to maintain the government in Libya because it is made of many tribes, it’s a tribal democracy, a society made of tribes that have conflicts with each other. So it was difficult before and I imagine now it’ll be even more so.

RT: What do you think will going to happen in Libya now?

YDV: Me and many other people that are watching Libya are afraid that it may become another Afghanistan – a country that is devastated by wars that last for years and years.

It is a society completely different from us and our idea of democracy, they don’t approve it. Their idea of government is based on groups and tribes that have their own chief, then those chiefs together form a national counsel.

They believe that this is the only way to represent all the social groups. For example they don’t like our form of democracy because if 60 per cent of a country votes for one president, then the remaining 40 per cent don’t agree with the president, they believe this is not a form of democracy.

This is the first time that a country was attacked even though they asked for a commission to go into the country and to investigate and find facts. That didn’t happen. They just attacked. This was started with false pictures sent by Al Jazeera though the media. Other media took these pictures and confirmed them as true and the war was on.

The most important thing is that the government said it was open to negotiations, but NATO didn't want that.

 

Global Research

 http://www.internationalnews.fr/article-video-before-nato-intrusion-libya-was-africa-s-switzerland-by-yvonne-di-vito-82665214.html

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:59

Internationalews 27 aout 2011

 

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Sept points sur la Libye par Domenico LOSURDO


 

 

Désormais même les aveugles peuvent être en mesure de voir et de comprendre ce qui est en train d’arriver en Libye :

 

1. C’est une guerre promue et déclenchée par l’OTAN qui est en cours. Cette vérité finit par filtrer sur les organes mêmes d’ « information » bourgeoise. Sur La Stampa du 25 août, Lucia Annunziata écrit : c’est une guerre « entièrement "extérieure", c’est-à-dire faite par les forces de l’OTAN » ; c’est « le système occidental, qui a promu la guerre contre Kadhafi ». Une vignette de l’International Herald Tribune du 24 août nous montre des « rebelles » qui exultent, mais ils sont commodément installés sur un avion qui porte l’écusson de l’OTAN.

 

2. Il s’agit d’une guerre préparée depuis longtemps. Le Sunday Mirror du 20 mars a révélé que déjà « trois semaines » avant la résolution de l’ONU étaient à l’œuvre en Libye des « centaines » de soldats britanniques, encadrés dans un des corps militaires les plus sophistiqués et les plus redoutés du monde (SAS). Des révélations ou admissions analogues peuvent être lues sur l’International Herald Tribune du 31 mars, à propos de la présence de « petits groupes de la CIA » et d’une « ample force occidentale en action dans l’ombre », toujours « avant l’éclatement des hostilités le 19 mars ».

 

3. Cette guerre n’a rien à voir avec la protection des droits humains. Dans l’article déjà cité, Lucia Annunziata observe avec angoisse : « L’OTAN qui a atteint la victoire n’est pas la même entité qui a lancé la guerre ». Entre temps, l’Occident est gravement affaibli par la crise économique ; réussira-t-il à garder le contrôle d’un continent qui, de plus en plus souvent, perçoit l’appel des « nations non occidentales » et en particulier de la Chine ?

 

Par ailleurs, ce même quotidien qui présente l’article d’Annunziata, La Stampa, ouvre le 26 août sur un titre en pleine page : « Nouvelle Libye, défi Italie-France ». Pour ceux qui n’auraient pas encore compris de quel type de défi il s’agit, l’éditorial de Paolo Paroni (Duel de la dernière affaire) est clair : depuis le début des opérations guerrières, caractérisées par l’activisme frénétique de Sarkozy, « on a immédiatement compris que la guerre contre le Colonel allait se transformer en un conflit d’un autre type : guerre économique, avec un nouvel adversaire, l’Italie évidemment ».

 

4. Voulue pour des motifs abjects, la guerre est menée de façon criminelle. Je me limite seulement à quelques détails repris dans un quotidien au-dessus de tout soupçon. L’International Herald Tribune du 26 août, dans un article de K. Fahim et R. Gladstone, rapporte : « Dans un campement au centre de Tripoli ont été retrouvés les corps criblés de balles de plus de 30 combattants pro-Kadhafi. Deux au moins étaient ligotés avec des liens en plastique, et ceci laisse penser qu’ils ont subi une exécution. Parmi ces morts, cinq ont été trouvés dans un hôpital de fortune ; l’un était sur une ambulance, étendu sur un brancard et ligoté par une ceinture et portant encore une perfusion intraveineuse dans le bras ».

 

5. Barbare comme toutes les guerres coloniales, la guerre actuelle contre la Libye démontre comment l’impérialisme se fait de plus en plus barbare. Dans le passé, innombrables ont été les tentatives de la CIA d’assassiner Fidel Castro, mais ces tentatives étaient conduites en secret, avec un sentiment si ce n’est de honte du moins de crainte des possibles réactions de l’opinion publique internationale.

 

Aujourd’hui, par contre, assassiner Kadhafi ou d’autres chefs d’Etat non appréciés à l’Occident est un droit ouvertement proclamé. Le Corriere della Sera du 26 août 2011 titre triomphalement : « Chasse à Kadhafi et à ses fils, maison par maison ». Tandis que j’écris, les Tornadobritanniques, se prévalant aussi de la collaboration et des informations fournies par la France, s’emploient à bombarder Syrte et à exterminer l’entière famille de Kadhafi.

 

6. Non moins barbare que la guerre a été la campagne de désinformation. Sans le moindre sentiment de pudeur, l’OTAN a martelé systématiquement le mensonge selon lequel ses opérations guerrières ne visaient qu’à la protection des civils ! Et la presse, la « libre » presse occidentale ? Elle a, à un moment, publié avec ostentation la « nouvelle » selon laquelle Kadhafi bourrait ses soldats de viagra de façon à ce qu’ils puissent plus facilement commettre des viols de masse.

 

Cette « nouvelle » tombant rapidement dans le ridicule, voici alors une autre « nouvelle » selon laquelle les soldats libyens tirent sur les enfants. Aucune preuve n’est fournie, on ne trouve aucune référence à des dates et des lieux déterminés, aucun renvoi à telle ou telle source : l’important est de criminaliser l’ennemi à anéantir.

 

7. Mussolini en son temps présenta l’agression fasciste contre l’Ethiopie comme une campagne pour libérer ce pays de la plaie de l’esclavage ; aujourd’hui l’OTAN présente son agression contre la Libye comme une campagne pour la diffusion de la démocratie.

 

En son temps Mussolini n’avait de cesse de tonner contre l’empereur éthiopien Hailé Sélassié comme « Négus des négriers » ; aujourd’hui l’OTAN exprime son mépris pour Kadhafi « le dictateur ». De même que la nature belliciste de l’impérialisme ne change pas, ainsi ses techniques de manipulation révèlent de significatifs éléments de continuité. Pour clarifier qui exerce réellement aujourd’hui la dictature à niveau planétaire, plutôt que de citer Marx ou Lénine, je veux citer Emmanuel Kant. Dans un texte de 1798 (Le conflit des facultés), il écrit : « Qu’est-ce qu’un monarque absolu ? Celui qui, quand il commande : "la guerre doit être", la guerre suit en effet ».

 

En argumentant de la sorte, Kant prenait pour cible, en particulier, l’Angleterre de son époque, sans se laisser tromper par les formes « libérales » de ce pays. C’est une leçon dont nous devons tirer profit : les « monarques absolus » de notre époque, les tyrans et dictateurs planétaires de notre époque siègent à Washington, à Bruxelles et dans les plus importantes capitales occidentales.

Domenico Losurdo

http://domenicolosurdo.blogspot.com/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

http://www.legrandsoir.info
http://www.internationalnews.fr/article-sept-points-sur-la-libye--82661488.html

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:53
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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 03:47

Internationalnews


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Encore une fois la chaine de télévision Russia Today offre un point de vue intéressant sur les véritables raisons de l'attaque en Lybie.

Le pétrole est certes une explication possible mais il s'agirait surtout d'empecher Kadhafi de vendre son pétrole en Gold Dinars (Dinar-Or) au détriment du dollar, de changer le système bancaire de la nation Lybienne en imposant une banque centrale privée et mettre la main sur les réserves d'or colossales de la Lybie.

La Lybie vend pour des milliards de dollars de pétrole chaque année, comme tous les pays producteurs elle doit vendre son pétrole en dollars, ce qui soutient le cours de la monnaie américaine en créant une demande d'achat nécessaire à l'achat de pétrole.

Le cours du dollar est dépendant de l'offre et de la demande, plus y a de demande, plus le cours augmente, plus les gens ont confiance dans cette monnaie.

Autrement dit vous devez d'abord acheter des dollars avant de pouvoir acheter du pétrole car les achats/ventes de dollars se font dans la monnaie de réserve internationale.

Kadhafi, en menaçant de vendre son pétrole en Dinars-Or, aurait tout simplement diminué drastiquement la demande en dollars, ce qui aurait eu des répercutions sur son cours, provoquant sa chute et celle du système monétaire actuel.

Pour rappel, le dernier chef d'état ayant menacé de vendre son pétrole en Or est Saddam Hussein.

( on Aug 4, 2011)

 

http://www.internationalnews.fr/article-libye-le-principal-motif-de-l-agression-contre-la-libye-lle-dinar-or-vostf--82307466.html

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 04:01

 

 

 

 

 

One of Gaddafi's sons, Seif al Islam, who was earlier reported to have been arrested, made a surprise appearance in Tripoli. He appeared at the Rixos hotel in Tripoli early Tuesday in a convoy of armored Land Cruisers. Fox News spoke with Saif Gaddafi, who said that his father and several of his sisters are indeed alive and well, and that he is still in Tripoli. “Yes, he is in Tripoli, he is alive and well and we are winning,” he said. “The rebels have been lured into a trap and we will crush them."

There have been some more controversial reports from the Libyan capital. Journalist and anti-war activist Susan Lindauer claims that the people of Libya are “furiously angry” at NATO, and are blaming the rebels for destroying the country’s infrastructure.

“I have friends in Tripoli,” she said. “One of them rented a bicycle and traveled the streets – he said that the streets were empty.There weren’t celebrations on the streets. He said that he saw trucks driving rebels into Green Square past empty streets – people did not come out of their houses today at all. And the celebrations that you’ve seen were contained and limited to Green Square.”

Source:  Gaddafi son makes surprise appearance in Tripoli

http://www.internationalnews.fr/article-lybia-no-celebration-in-tripoli-rt-video--82214873.html

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 00:51

Internationalnews


Le Grand Soir 22/8 à 23h40


Retranscription par le Grand Soir 

 

Interview de Mahdi NAZEMROAYA par Russia Today
Tripoli, 22 août à 19h52
 L’OTAN encercle les ambassades qui veulent secourir les journalistes en danger


 

 

 :

 


Présentateur : Nous rejoignons Mahdi Nazemroaya à Tripoli. Quelle est la situation à l’hôtel où vous êtes ? La dernière fois que nous avons parlé vous avez mentionné des coups de feu devant l’hôtel et aussi plusieurs loyalistes qui sont arrivés pour recevoir des soins...

 

Mahdi Nazemroaya : 

La tension est montée. Quelques membres de plus du personnel de l’hôtel précédent, de la sécurité et du groupe des médias qui étaient chargés de nous protéger, sont revenus armés. A l’évidence ils s’étaient battus. Ce sont des volontaires, pas des soldats. Ils sont revenus avec des informations sur les combats, et le tableau qu’ils ont brossé n’est pas celui d’une défaite, ils sont confiants. Et je crois... je suis désolé, je n’ai pas pu aller plus loin... je crois que l’un d’entre eux a peut-être été tué devant l’hôtel. Je ne peux pas le confirmer à l’heure qu’il est parce qu’il y a encore des snipers dans l’hôtel. Nous avons été avertis par... ceux de CNN par exemple, de ne pas parler d’Al Qaeda parce que sinon nous serions tués. C’était une menace voilée qui m’a été adressée directement. C’est inacceptable, c’est de la censure, et c’est inacceptable.

 

Présentateur : 

On dirait effectivement que la tension est vive. Vous parlez de violences, s’agit de violences autour de l’hôtel où vous vous trouvez où s’agit-il de violences dans d’autres parties de la ville ? Entendez-vous d’autres violences dans d’autres parties de la ville ?

 

Mahdi Nazemroaya : 

Après les informations données par les médias occidentaux et US, les journalistes de CNN les ont reprises et je crois qu’ils ont pris contact avec les rebelles et l’OTAN. Ce sont des agents de sécurité, c’est ça qu’ils sont en réalité. Je pense que nous devons prendre des mesures très rapidement. Ils ont leur propre plan d’évacuation et je crois que ma vie et celle d’autres journalistes qui ne diffusent pas des informations dans le cadre de ce... consensus ... nos vies sont en danger.

 

Ils ne sont vraiment pas contents à notre sujet et leurs regards sont très menaçants. Si quelque chose nous arrive... Si quelque chose nous arrive je crois qu’ils y seront pour quelque chose, sans aucun doute. Ils nous ont menacé, des ressortissants britanniques, français... C’est inacceptable. Juste parce que nous ne suivons pas la ligne de l’OTAN, parce que nous ne sommes pas d’accord avec la version donnée par l’OTAN. Ils ne sont pas en train de gagner et je crois qu’ils vont tenter de nous annoncer un bain de sang et intervenir militairement sous prétexte d’une « responsabilité de protéger » que je n’ai jamais vue s’appliquer dans le cas de Bahrein ou l’Arabie Saoudite. On dit que des soldats du Qatar ont été capturés. Des gens que nous avons rencontré ont vu des troupes Qataris, et ils étaient très confiants. Pour être honnête, j’étais très ému de voir un de ces jeunes, il travaillait ici, et un des... journalistes... était... était... très mécontent et il a eu des commentaires très désobligeants.

 

Présentateur : 

Lorsque vous parlez de menaces à votre encontre, pardonnez-moi de vous interrompre, vous dites que vous vous sentez menacés. Vous êtes menacés par les forces rebelles ou aussi par les loyalistes ?

 

Mahdi Nazemroaya : 

Non, non, pas par les loyalistes. Nous nous sentons menacés par les rebelles et par certains journalistes présents ici. Et je vais vous le dire franchement, nous avons été menacés par des journalistes parce que ce ne sont pas de véritables journalistes. Ce ne sont pas des journalistes du tout.

 

Présentateur : 

Vous avez un endroit où vous réfugier ? Où pouvez-vous aller si jamais...

 

Mahdi Nazemroaya : 

L’ambassade de Russie a dit qu’elle nous accueillerait, mais on ne peut pas s’y rendre parce qu’il y a des combats autour. L’ambassade cubaine... (explosions) vous entendez les combats ? Ca commence, c’est très fort, ils arrivent. Dieu sait ce qui peut arriver. Il est important que la communauté internationale, la véritable communauté internationale, pas les pays membres de l’OTAN, prenne des mesures pour nous sortir d’ici...

 

Présentateur : qu’est-ce qu’on entend ? Ce sont des coups de feu ou des bombardements ?

 

Mahdi Nazemroaya : des coups de feu... je n’ai pas entendu de bombardements de l’OTAN... pour moi ce sont des coups de feu.

 

Présentateur : vous avez parlé de bombardements. Est-ce que votre quartier est assiégé ?

 

Mahdi Nazemroaya : Assiégé ? Il y a des snipers tout autour. Quelqu’un a été touché, je ne sais pas s’il est mort. Je suis désolé de le dire mais je ne peux pas aller vérifier. Ils ont tiré puis ils sont partis rapidement en voiture. Ils reviendront. Mais le message est que nous sommes ici... je vous informe que ce que nous entendons sur le terrain est en contradiction avec ce que racontent les médias, avec ce que racontent Al Jazeera et CNN. Et je crois qu’ils sont très contrariés... très contrariés... par la tournure des évènements qui n’est pas conforme à ce qu’ils avaient prévu.

 

Merci aux lecteurs qui nous signaleraient des corrections erreurs - LGS

http://rt.com/news/tripoli-nato-gunshots-journalist-623/



EN COMPLEMENT :

Inquiétudes au sujet de nos confrères à Tripoli

L’OTAN encercle les ambassades qui veulent secourir les journalistes en danger

Les combats autour de l’hôtel Rixos à Tripoli, empêchent les journalistes qui le veulent, de sortir. Quatre gouvernements sont maintenant impliqués dans une opération de secours destinée à protéger deux journalistes du Réseau Voltaire.
22 août 2011

Au dernières nouvelles, ce sont quatre États qui offriraient une protection diplomatique aux deux journalistes Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan, ouvertement menacés de mort par de prétendus "journalistes" occidentaux. Ce ne sont pas les seuls journalistes menacés. Les ambassades qui sont disposées à les protéger sont actuellement inaccessibles parce qu’encerclées par les Forces de l’OTAN.

Silvia Cattori

http://www.silviacattori.net/article1826.html


EN COMPLEMENT le 23/8 à 5h00

L’autre fils de Kadhafi, annoncé "capturé par les rebelles" se promène dans les rues de Tripoli et rencontre les journalistes à leur hôtel...

http://www.telesurtv.net/secciones/noticias/96795-NN/saif-al... (en espagnol)

 
http://www.legrandsoir.info

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http://www.internationalnews.fr/article-tripoli-les-journalistes-non-alignes-menaces-de-mort-par-mahdi-nazemroaya-82212566.html

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 05:42

Internationalnews

 

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A dangerous violation of the arms embargo

 

Libyan officials say they have intercepted two boats from Qatar carrying a cache of weapons for rebel forces in the country. It's said the load included about a hundred Belgian-made assault rifles, along with thousands of rounds of ammunition. So far, only the French admit to supplying weapons to Libyan anti-government forces. Brian Johnson-Thomas, a former arms trafficking expert for the UN Security Council, says it's a dangerous violation of the arms embargo.  on Jul 5, 2011

 

 

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