internationalnews
01-10-2009 |
Si un aliment irradié n'a plus de vie, à quoi peut-il servir ? L'ionisation alimentaire est une escroquerie scientifique, un remède préventif pire que le mal … |
"On ne peut pas dire la vérité à la télé … : l y a trop de monde qui regarde." Coluche. |
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Irradiation et ionisation |
Irradier, veut dire soumettre à un rayonnement radioactif de type bêta (provenant de particules), ou de type gamma (cobalt 60) l'autre terme (plus discret) est l'ionisation. L'irradiation au cobalt 60, émet des rayons gamma qui irradient alors, à quarante kilograys (KGy), des palettes entières d'aliments convoyés en boucle sur tapis roulants. L'irradiation au césium 137, parce qu'il n'a pas besoin d'un couvercle d'eau, est d'un usage beaucoup plus pratique. Intégré dans une mini-centrale nucléaire mobile, il est transporté en camion, d'une usine à l'autre, au gré des contrats, en revanche il est beaucoup plus instable. |
A quoi sert l'irradiation ? |
L'irradiation est utilisée pour retarder le mûrissement des fruits, pour empêcher les légumes de germer, pour tuer des bactéries responsables du pourrissement ou pour se débarrasser d'insectes sur les aliments. Il y a actuellement une forte pression internationale de la part de l'industrie de l'irradiation et d' autres organisations (comme l'OMS !) pour généraliser son l'utilisation. |
Qui utilise l'irradiation ? |
Actuellement, cinq pays de l'Union européenne autorisent l'irradiation ou (ionisation) d'autres aliments : la Belgique (8), la France (16), la Hollande (8), l'Italie (3) et le Royaume-Unis (10). Pour voir la liste des aliments concernés : Ionisés : la liste secrète ! Jusqu'à présent, la pression de l'opinion publique a été forte pour s'opposer à l'ionisation des aliments. Ainsi, selon les organisations de consommateurs, cette technologie n'offre pas de réels bénéfices aux consommateurs, ce serait même plutôt le contraire et pourrait tromper ceux-ci sur la fraîcheur réelle des produits ! |
Les dangers liés à << l'irradiation >> des aliments |
L'irradiation des aliments dégrade la qualité de ceux-ci notamment en détruisant les vitamines qu'ils contiennent et en faisant apparaître de nouveaux composés chimique dont certains sont cancérigènes. Malheureusement, voici une raison de plus pour manger naturel (Bio). Ainsi l'ionisation peut détruire jusqu'à 80% de la vitamine A des œufs et 48% du Béta carotène du jus d' orange ! (1) De plus l'ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des composés appelés cyclobutanones, qui sont des promoteurs du développement de cancers et causent des dommages génétiques chez le rat. Chez l'homme on sait qu'il créent des dommages aux cellules et au gènes (cytotoxicité et géno-toxicité) (2). D'autres composés tels les radicaux libres ou le benzène, le toluène … apparaissent lors de l'ionisation d'aliments (ces composés sont connus pour favoriser l'apparition de cancers, maladies cardio-vasculaires, …). Une riche littérature scientifique illustre ces dangers (3). Pourtant la Commission européenne ou l'OMS (organisation mondiale de la santé) refusent toujours de prendre en compte ces dangers mis en évidence par ces études scientifiques. Pourquoi ? |
La commission européenne refuse les conclusions d'une étude officielle européenne qui montre les dangers potentiels des aliments ionisés ! Une étude réalisée en 2002, par une équipe de chercheurs franco-allemands dans le cadre d'un programme de recherche interrégional de l'Union européenne a montré que certains cyclobutanones (les 2 alkylcyclobutanones) sont cytotoxiques, génotoxiques et sont des promoteurs du cancer du colon chez le rat (4). Le comité scientifique de la nourriture (SCF : du service santé et protection du consommateur de la Commission européenne) a refusé ces conclusions alors que l'équipe de chercheurs qui a réalisé cette étude compte parmi les meilleurs spécialistes mondiaux ! |
Conclusion : l'irradiation ne se contente pas d'exterminer les germes indésirables, par la même occasion ils détruisent instantanément toutes les vitamines, les antioxydants, les enzymes, les acides gras, et dans le cas des viandes rouges, certains composants naturellement présents dans les fibres deviennent cancérigènes. D'ailleurs, le professeur Samuel Epstein, de la faculté de médecine de l'Illinois, expert auprès de la FDA (Food and Drugs Administration), a bien tenté de soulever le problème, il n'a pas été entendu. << C'est que les industriels ne s'interressent pas à la prévention, ils préfèrent souvent (pour un moindre prix) payer les pots cassés. >> |
Pourquoi << l'irradiation >> à tout prix ? |
Pour masquer de mauvaises pratiques en matière d'hygiène et ne pas inciter à accroître la propreté dans ce domaine L'OMC (Organisation mondiale du commerce), presse l'Union européenne d'assouplir sa législation sur l'ionisation des aliments : elle y voit là un moyen d'accroître encore un peu plus la mondialisation des échanges commerciaux de nourriture au détriment des systèmes de production locaux durables et de petite taille, destabilisant encore davantage les marchés en concurrencant les productions locales avec des productions d'aliments en provenance des pays en voie de développement où les coûts de production sont très bas. Ces produits dénutris et sans fraîcheur pourront ensuite être revendus sur nos marchés ! |
Etiquetage absent ! pourquoi ? |
Pourquoi n'est-il pas systématiquement indiqué que certains aliments sont irradiés ? Pourquoi le logo << RADURA >>, qui est censé figuré sur l'étiquetage n'apparaît-il jamais ? |
La commission de l'environnement du Parlement européen avait indiquée que l'irradiation (ionisation) devrait être indiquée sur l'emballage des aliments concernés. Obligatoire depuis un décret du 8 mai 1970, ainsi que toutes les importations | |
epuis le 20 septembre 2000. En 1999, vingt mille tonnes de produits divers ont été irradiés. Lesquels exactement ? Bien malin qui pourrait le dire. Les entreprises et les distributeurs qui jouent la transparence ne sont pas nombreux. C'est le cas de la société Euro-contact de Boulogne-sur-mer qui, depuis des années libelle ses étiquettes avec la mention << produit traité par rayonnements ionisants >>, ce n'est pas du tout le cas en revanche, des producteurs de fromages frais distribués sur le marché français. Les viandes de volailles séparées mécaniquement, sont irradiées à raison de 6000 tonnes par an. On peut donc en conclure que la plupart des plats cuisinés à base de poulet sont irradiés. |
Travailleurs et sécurité globale en danger |
L'utilisation de l'ionisation des aliments n'est pas sans danger pour les travailleurs de ce secteur. De très nombreuses contaminations radioactives ont déjà eu lieu aux USA, en Italie, en Norvège, en Australie, … De plus les sources de radioactivité sont très convoitées par des réseaux organisés afin d'être revendue sur le marché noir (chaque année, dans le monde se sont plus de 200 sources de radioactivités qui sont volées ! ). Attention au terrorisme ! |
Bibliographie |
For the first time in history, more than one billion people, or nearly one in every 6 inhabitants of the planet, are going hungry this year, according to a new report from the United Nations’ World Food Program (WFP). Chronic poverty, still high food prices and the impact of the world economic crisis have led to a sharp increase in the number of hungry people, now larger than the combined populations of the United States, Canada and the European Union.
The total number of hungry people has shot up by nearly 200 million over the last decade. After a small decline between 2007 and 2008, world hunger rose sharply as the impact of the economic crisis hit, rising from 915 million in 2008 to an estimated 1.02 billion this year. [See graph]
Copyright: WFP/Rein Skullerud
While disasters, such as floods or droughts, cause temporary food shortages, these emergencies accounted for only 8 percent of the world’s hungry population, the WFP said. Nor is the problem caused by a shortage of food production, which at current levels is sufficient to feed the world’s population.
The source of the catastrophe is the capitalist profit system and, in particular, the continued oppression of the poorest countries in sub-Saharan Africa and Asia. Sixty-five percent of the world’s hungry people live in just six countries: India, China, the Democratic Republic of Congo, Bangladesh, Indonesia, Pakistan and Ethiopia.
The various IMF-dictated “development” programs imposed on these countries have chiefly benefited the banks in London, New York and Tokyo—which have sucked out hundreds of billions in interest payments—as well as the native ruling elites. Falling commodity prices for raw materials have also reduced revenues, while speculation on food has also driven up costs.
According to an article on the WFP report on Livescience.com, aid programs had made certain inroads in fighting hunger at the end of the 20th century. However, rising food prices have all but negated those efforts, causing the number of hungry to rise again everywhere except in Latin America and the Caribbean. The rising cost of food caused the number of hungry to jump by 75 million in 2007 and 40 million in 2008.
“The double whammy of the financial crisis and the still record high food prices around the world is delivering a devastating blow to the world’s most vulnerable,” WFP Executive Director Josette Sheeran told a London press conference Wednesday. “They have been squeezed so much that many have lost what few assets they owned, further exposing them to hunger. Now, it only takes a drought or storm to provoke a disaster.”
The present crisis also underscores the criminal misallocation of financial resources by governments around the world. Sheeren noted that the $3 billion the agency needed to cover its budget shortfall and continue providing food to 108 million people around the world was less than 0.01 percent—or one-hundredth of one percent—the amount spent by world governments on the bailout of the banks and other financial institutions.
While hunger has reached record levels, she said, food aid has fallen to a 20-year low. The WFP said it would have to drastically cut food aid by October because it had only raised less than half of its $6.7 billion budget.
In Kenya, where drought and high food prices have pushed nearly 4 million people into hunger, the WFP said it was preparing to reduce rations.
In Guatemala, its program to provide food supplements to 100,000 children and 50,000 pregnant and lactating women was “hanging by a thread.” Almost half of the children in the Central American country are chronically malnourished—the sixth highest level in the world—and the government has recently declared a “State of National Calamity” due to a shortage of food to feed hungry rural communities.
The WFP reported these stark statistics:
• An estimated 146 million children in developing countries are underweight
• Every six seconds a child dies because of hunger and related causes
• More than 60 percent of chronically hungry people are women
A host of irreversible physical ailments can be caused by undernourishment—the insufficient intake of calories to meet minimum physiological needs—and malnutrition—the lack of sufficient levels of proteins, vitamins and other nutrients.
The most common form of malnutrition is iron deficiency, Livescience.com noted, which affects billions worldwide and can impede brain development. Vitamin A deficiency affects 140 million preschool children in 118 countries and is the leading cause of child blindness. It also kills one million infants a year, according to UNICEF.
Iodine deficiency affects 780 million people worldwide. Babies born to iodine deficient mothers can have mental impairments, the web site noted. Zinc deficiency results in the deaths of about 800,000 children each year and weakens the immune system of young children.
The desperation facing millions produced tragedy Monday when a stampede of people seeking free food in the southern Pakistan port city of Karachi left up to 20 impoverished women and children dead. Officials said they were crushed in a stairwell and alley, as hundreds lined up to get free flour from charity workers.
Police and other witnesses told the Agence France-Presse (AFP) that a private security guard in charge of making sure the women stayed in line charged them with a baton when they became impatient with the long wait. An injured woman, Salma Qadir, 40, said the women wanted to get their rations quickly but were beaten by the guard. “The women got scared and tried to turn back, which scared others and resulted in a stampede,” she told the AFP.
The narrow streets of the market area were reportedly teeming with hundreds of poor people seeking scarce wheat and sugar. Poverty levels in the city of 14 million people have been on the rise along with food prices, which government officials blame on hoarding by mills and large wholesalers. The BBC reported that Pakistan’s government had recently ordered a crackdown against such hoarding, “[b]ut this failed to materialize thus far due to the lobby’s massive influence in Pakistan’s parliament.”
According to the World Food Program, 85 percent of the South Asian country’s 173 million people live on less than US$2 a day. Hunger in the country has been exacerbated by world financial breakdown, skyrocketing food prices and the US-backed war in Pakistan’s North West Frontier Province and tribal areas, which has driven millions from their homes. Currently the WFP is trying to provide daily food rations to 100,000 displaced people in the war-torn area.
http://www.wsws.org/articles/2009/sep2009/hngr-s18.shtml
Release Year: 2003
Obesity is fast on its way to becoming the nation’s largest and most costly public health problem. While much of the public debate about obesity has focused on personal responsibility, PETER JENNINGS REPORTING: HOW TO GET FAT WITHOUT EVEN TRYING reveals how federal government agricultural policies and food industry practices are contributing to America’s growing obesity epidemic.
In this program, Jennings demonstrates for the first time how more federal agricultural subsidies are going to foods Americans should be eating less, while few subsidies go to foods we should be eating more. Jennings investigates the type of food products the packaged food industry introduces each year and finds that the vast majority of new food products are those that dietary guidelines say Americans should be eating least.
Jennings also takes a bold look at the marketing of unhealthy food to children. Studies reveal that young children are not capable of understanding the intent of advertising and Jennings questions the ethics of such marketing, raising the question: should children be protected from junk food marketing—despite the economic impact that might have on food companies and broadcast networks?
Within days of this documentary airing, schools across the country requested copies for use in their classrooms. Nutrition scholars are re-directing their research to examine the relationship of agricultural subsidies to the obesity epidemic. The Chairman of the Federal Trade Commission has indicated that food marketing is an area in which the agency will become more involved. And California legislators scheduled a screening of the program as they were considering restrictions on marketing of junk food to children.
Full Lenght Film:
http://www.snagfilms.com/films/title/peter_jennings_reporting_how_to_get_fat_without_really_trying/
Une consommation excessive n’est pas seulement nocive pour la santé. Les impacts négatifs liés à une production intensive sont bien plus larges. L’élevage industriel émet plus de gaz à effet de serre que les transports.
De 30 kg en moyenne par an par habitant, en 1919, la consommation de viande, en Belgique, est passée à 100 kg aujourd’hui. Aliment de luxe, hier, la viande s’invite presque quotidiennement au repas de la plupart des Belges qui en consomment plus de 270 g par jour, en moyenne. Pourtant, d’après les recommandations en matière de santé, une consommation journalière de 75 à 100 g suffit amplement à couvrir les besoins en protéines animales.
Et si l’on sait que consommer trop de viande (aliment riche en acides gras saturés et en cholestérol) peut avoir des effets néfastes sur la santé, peut-être ne souligne-t-on pas assez les impacts négatifs d’une production intensive sur l’environnement. C’est précisément ce qu’a tenu à faire l’Observatoire de la consommation durable, partenariat entre le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (Crioc) et Bruxelles-Environnement.
En quoi donc une consommation et, en amont, une production excessives, résultant de l’industrialisation et de méthodes intensives, peuvent-elles avoir des répercussions environnementales ?
Il s’agit de distinguer les impacts indirects des impacts directement liés à la production des aliments et des fournitures pour le secteur de l’élevage.
Visant à favoriser une croissance rapide, l’utilisation massive d’aliments enrichis à base de maïs et de soja, caractérise l’élevage industriel. A ce jour, la production de ces aliments occupe plus des trois quarts (78 pc) des terres agricoles mondiales. Et ce, dans le Sud, au détriment des forêts, qui sont mises à nu par abattage ou à feu, générant ainsi des quantités considérables de CO2. « Comme les cultures fixent moins de CO2 que les forêts, il s’en suit une perte de capacité à capturer le CO2, souligne à ce propos l’Observatoire de la consommation durable, précisant que ces larges déforestations aggravent l’érosion des sols et la désertification. »
Bovins, producteurs de gaz
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le secteur de l’élevage émet ainsi des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalents CO2, s’avèrent plus élevés que ceux produits par les transports, d’après un rapport de la FAO paru en 2006, qui le tient également pour l’un des principaux responsables de la dégradation des terres et des eaux.
En ce qui concerne les impacts directs sur l’environnement, ils sont essentiellement dus aux déjections animales, qu’il s’agisse de fumier ou de lisier, ainsi qu’aux émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci sont produits soit par les consommations énergétiques (éclairage, chauffage...) des installations, soit par les animaux eux-mêmes qui, lors de la digestion, produisent du méthane, un gaz à effet de serre 23 fois plus élevé que le CO2 !
Quant au fumier et au lisier, ils libèrent de l’hémioxyde d’azote, un gaz qui aurait un impact sur le climat 296 fois supérieur au CO2. Les bovins et, dans une moindre mesure, les porcs belges, se révèlent donc de fameux producteurs de gaz à effet de serre.
L’excédent de déjections animales est, lui aussi, caractéristique de l’agriculture intensive. « Ces déjections sont des engrais naturels riches en azote et en phosphore, souligne encore l’Observatoire. "Epandues sur les terres en excès, elles contribuent à l’eutrophisation et l’acidification des eaux, de l’air et du sol et provoquent ainsi de graves perturbations de la faune et de la flore. »
A cela s’ajoutent les impacts indirects liés à la production et au transport d’aliments pour animaux, mais aussi d’animaux vivants et de produits de viande ; ou encore l’impact des engrais et pesticides. Ainsi, au niveau mondial, on estime que la production de viande représente 9 pc du total des émissions de CO2 et 18 pc des gaz à effet de serre mesurés en équivalents CO2.
Publication originale La Libre Belgique, 21 mai 2007
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1148
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