20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 00:20

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Voilà le véritable visage des "démocraties" occidentales et de leurs alliés du Golfe...

 

 

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http://www.internationalnews.fr/article-nouvelle-video-de-l-assassinat-de-khadafi-par-les-islamistes-a-la-solde-de-l-otan-108341380.html

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 21:30

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16 juillet 2012

 

 

RÉSEAU VOLTAIRE 14 JUILLET 2012

 

Dans le monde orwellien que dessine l’Otan, les guerres sont des processus permettant de transférer les richesses des peuples vers les tiroirs-caisses des multinationales de l’armement. Cet argent permettra d’acquérir les médias du « monde libre », qui assureront alors la promotion de la guerre en inventant des motifs humanitaires et en cachant les objectifs économiques. Étranges démocraties, où les peuples sont informées sur les conflits par ceux-là même qui y ont intérêt.

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« C’est merveilleux d’entendre les oiseaux saluer de leur chant cette belle journée ici à Kaboul » : ce sont les paroles romantiques par lesquelles Hillary Clinton a ouvert la cérémonie officielle au milieu des arbres du très blindé palais présidentiel dans la capitale afghane.


Tandis qu’elle parlait, d’autres oiseaux à la queue à rayures et étoiles volaient dans les cieux afghans : les chasseurs F/A 18 qui, ayant décollé du porte-avions Stennis dans la Mer Arabique, survolent l’Afghanistan. Une fois leur proie choisie, ils l’attaquent avec des missiles et des bombes à guidage laser et la mitraillent avec leur canon de 20mm, qui tire à chaque rafale 200 projectiles à l’uranium appauvri.

 

Ces avions et d’autres, dont le prix dépasse les 100 millions de dollars, coûtent 20 000 dollars l’heure de vol : chaque mission durant environ huit heures, c’est donc une dépense de plus de 150 000 dollars, auxquels s’ajoute le prix des armes et munitions utilisées.


Et l’an dernier, selon les chiffres officiels, les avions USA/Otan ont effectué 35 000 missions d’attaque sur l’Afghanistan. On ne s’étonnera donc pas que les États-Unis à eux seuls aient dépensé jusqu’ici, pour cette guerre, environ 550 milliards de dollars. Un puits sans fond, qui continuera à engloutir des milliards de dollars et d’euros.


A Kaboul Clinton a annoncé la bonne nouvelle : « J’ai le plaisir d’annoncer que le président Obama a officiellement désigné l’Afghanistan comme plus grand allié non-Otan des États-Unis ». Ceci signifie que ce pays a acquis le statut dont jouit Israël et que, sur la base de l’ « Accord de partenariat stratégique », les USA s’engagent à garantir sa « sécurité ».

 

Selon des fonctionnaires de l’administration, les USA conserveront en Afghanistan 10 à 30 000 hommes, surtout des forces spéciales, flanqués de compagnies militaires privées. Et ils continueront à utiliser en Afghanistan leur propre force aérienne, y compris les drones d’attaque.


Le « plus grand allié non-Otan » recevra de l’Otan une aide militaire de plus de 4 milliards de dollars annuels. L’Italie, qui s’engage à verser 120 millions annuels, continuera à fournir, selon les mots du ministre de la défense Di Paola, « assistance et support aux forces de sécurité afghanes ».

 

Le gouvernement afghan recevra en outre, comme décidé à la conférence des « donateurs » de Tokyo, 4 autres milliards annuels pour les « exigences civiles ». Et dans ce domaine aussi, a déclaré le ministre des affaires étrangères Terzi, « l’Italie accomplira sa part ». Selon la motivation officielle, on aidera de cette façon la « société civile afghane ». Ce qui traduit dans les faits signifie que chaque dollar et chaque euro, dépensé officiellement à des fins civiles, sera utilisé pour renforcer la domination militaire USA/Otan sur ce pays.


Un pays dont la position géographique est de première importance stratégique pour les puissances occidentales et leurs groupes multinationaux, qui avancent de plus en plus vers l’est, en défiant la Russie et la Chine.

 

Pour convaincre les citoyens étasuniens et européens, lourdement touchés par les coupes dans les dépenses sociales, qu’il convient de prélever d’autres milliards de dollars et euros des caisses publiques pour les destiner à l’Afghanistan, on raconte qu’ils servent à apporter de meilleures conditions de vie au peuple afghan, en particulier aux femmes et aux enfants. C’est la fable qu’Hillary Clinton a racontée, accompagnée par le gazouillis des petits oiseaux de Kaboul et par le chœur de ceux qui jouissent de toute cette largesse.

Traduction 
Marie-Ange Patrizio

Source 
Il Manifesto (Italie)

 

http://www.internationalnews.fr/article-le-puits-sans-fond-afghan-par-manlio-dinucci-108254316.html


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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 12:11
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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 04:16

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A mother holding her two children

The two children

Ahmad and his sister Chayma

3 brothers

2 other brothers in the same family

Their mother

Their grandmother

 

http://www.internationalnews.fr/article-syrie-photos-du-nouveau-massacre-de-qubair-7-juin-106953870.html

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 18:07

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29 juin 2012


 


HOPD / The Associated Pres

29 juin 2012

 

Par Bill Van Auken

 

Des tireurs ont envahi mercredi une chaîne de télévision pro-gouvernementale massacrant sept employés, en blessant d’autres et prenant plusieurs personnes en otages. L’attaque a eu lieu au lendemain de la déclaration de Bachar al-Assad que la Syrie se trouvait dans un « véritable état de guerre. »

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Trois journalistes et quatre agents de sécurité furent tués lors d’une attaque menée tôt le matin contre la chaîne de télévision Al-Ikhabariya, située dans la banlieue Sud de Damas. Les assaillants ont tiré à l’arme automatique et au lance-grenade contre les agents de sécurité avant de saccager les bureaux satellites et les studios pour recourir ensuite à de puissants engins explosifs qui réduisirent les bâtiments en cendres et en ruines.

Vidéo:

 

 

Un mur extérieur de l’un des bâtiments fut éclaboussé de sang, là où les employés de la chaîne de télévision furent trouvés, forcés de s’agenouiller pour ensuite être exécutés de sang froid. 

L’attaque contre Al-Ikhbariya a eu lieu au lendemain de l’adoption par l’Union européenne de nouvelles sanctions à l’encontre des médias syriens gérés par l’Etat, et faisant suite à une décision de la Ligue arabe au début du mois d’obliger deux entreprises satellites panarabes de censurer les chaînes syriennes.

Le massacre fait partie d’une intensification des attaques par la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) et autres milices insurgées. Ces groupes sont soutenus par les puissances occidentales et celles-ci, en collaboration avec la Turquie et les régimes monarchiques droitiers d’Arabie saoudite et des Etats du Golfe, leur fournissent un arsenal de plus en plus sophistiqué ainsi que des « formateurs militaires », des « conseillers » et des combattants étrangers venus d’autres parties du Moyen-Orient.

(AFP Photo / STR)

L’attaque de mercredi fait suite à l’information mardi d’une attaque contre un important complexe de la Garde républicaine à Damas ainsi que d’embuscades visant des troupes gouvernementales ailleurs dans le pays.

A l’escalade de la violence à l’intérieur du pays s’est ajoutée la multiplication des menaces venues de l’extérieur, notamment de la part de la Turquie qui fait monter la tension suite à la destruction, la semaine dernière, d’un avion de chasse turc au-dessus du territoire syrien. La presse turque a rapporté mercredi que la Turquie avait déployé 15 chars de combat, des blindés et de l’artillerie le long de sa frontière avec la Syrie. Le gouvernement turc a promis de traiter comme hostile toute force syrienne s’approchant de la frontière longue de 555 miles (900 kilomètres) qui sépare les deux pays et de riposter militairement.

Jean-Marie Guéhenno, l’adjoint de l’envoyé spécial des Nations unies Kofi Annan a dit mercredi au Conseil des droits de l’homme de l’ONU (UNHRC) que la violence à l’intérieur de la Syrie avait « atteint ou même dépassé » les niveaux existant avant l’accord de cessez-le-feu du 12 avril négocié par ce dernier au nom de l’ONU et de la Ligue Arabe. Il a ajouté que le plan de six points d’Annan « n’est pas appliqué. »

L’UNHRC a reçu une mise à jour de la commission d’enquête internationale sur les événements en Syrie qui a mis en garde que le conflit était rapidement en train de devenir une guerre civile sectaire.

« Là où précédemment des victimes étaient ciblées sur la base de leur sentiment pro ou contre le gouvernement, la CoI [Commission d’enquête internationale] a enregistré un nombre croissant d’incidents où les victimes semblent avoir été ciblées en raison de leur affiliation religieuse, » précise le rapport.

Une grande partie de ce document est consacrée au massacre de Houla, au Nord-Ouest de la ville Homs, le mois dernier. Washington et les autres puissances occidentales ainsi que les médias de masse à l’Ouest se sont saisis de ce meurtre d’une centaine de civils pour exiger l’éviction immédiate du régime d’Assad qu’ils rendent responsable de la tuerie.

Des rapports ultérieurs sont apparus, écrits notamment pour un influent quotidien allemand, leFrankfurter Allgemeine Zeitung, qui a relaté les témoignages de témoins oculaires, dont des adversaires du régime Assad, comme quoi les véritables auteurs du massacre étaient des éléments de l’Armée syrienne libre et les victimes des membres de la minorité religieuse chiite ainsi que des partisans présumés du gouvernement.

Le rapport soumis à l’ONU reconnaît que l’enquête ne pouvait pas assurer avec certitude qui avait commis les meurtres. Il a avancé trois possibilités : « Premièrement, que les auteurs étaient des milices Shabbiha ou d’autres milices issues des villages avoisinants, agissant éventuellement de concert ou avec l’assentiment des forces de sécurité du gouvernement ; deuxièmement, que les auteurs étaient des forces anti-gouvernementales cherchant à intensifier le conflit tout en punissant ceux qui ne soutiennent pas – ou qui sont activement contre – la rébellion ; ou troisièmement, des groupes étrangers ayant une affiliation inconnue. »

La commission d’enquête, dit le rapport, « ne pouvait exclure aucune de ces possibilités, » bien que des responsables de l’ONU aient suggéré que les milices progouvernementales étaient les suspects les plus probables.

Le rapport en soi a toutefois donné des preuves du contraire y compris des informations selon lesquelles les victimes comprenaient un membre en retraite et un membre actif des forces de sécurité syrienne, et qu’un des enfants tués portait un bracelet montrant le drapeau syrien. Il a aussi fait état du témoignage selon lequel les tueurs avaient « le crâne rasé et de longues barbes », laissant penser à des forces islamistes sunnites pouvant aussi être des combattants étrangers mobilisés contre le régime.

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La Russie qui jusque-là s’est opposée à la demande, mise en avant en premier par les Etats-Unis, de changement de régime en Syrie, a critiqué le rapport de l’ONU pour n’avoir pas reflété l’ampleur des violences déclenchées par les « rebelles » soutenus par l’Occident.

Le rapport « ne reflète pas l’ampleur de la violence commise par les militants, » a dit Vassily Nebenzya, le directeur du département pour la coopération humanitaire et les droits humains au ministère russe des Affaires étrangères. Ces forces, a-t-il dit, « tuent ou prennent en otage des civils, des activistes politiques, de l’Etat, des municipalités, publics et religieux connus, ainsi que des pèlerins. »

Il a ajouté:

« Les institutions d’Etat et les installations d’infrastructure sont attaquées quasiment tous les jours. Une guerre larvée bat son plein. Des militants commettent des actes sanglants de terrorisme dans les villes syriennes. » Cette violence, a dit Nebenzya « est alimentée par de l’argent et des armes venus de l’étranger. »

(Article original paru le 28 juin 2012)

Titre original: Des tireurs, soutenus par les Etats-Unis, commettent un massacre au siège d’une chaîne de télévision syrienne

 

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Guerre médiatique contre la Syrie : l'ASL assassine 3 journalistes
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http://www.internationalnews.fr/article-syrie-massacre-au-siege-d-une-chaine-de-television-syrienne-107587768.html

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 10:25

Internationalnews

25 juin 2012


WSWS 25 juin 2012

 

Par Bill Van Auken 

Le New York Times a indiqué jeudi que des agents de la CIA ont été déployés en Turquie pour organiser l'armement des prétendus rebelles syriens qui cherchent à faire tomber le gouvernement de Bashar el-Assad.

Ce reportage, qui citait des informations données par des responsables américains de haut rang ainsi que par des officiers du renseignement de pays arabes, affirme que les agents de la CIA organisent une opération de contrebande massive par laquelle « des armes automatiques, des roquettes, des munitions et certaines armes anti-chars sont expédiées principalement en passant par la frontière turque grâce à un réseau d'intermédiaires aux contours assez flous, mais comprenant les Frères musulmans syriens, et financé par le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie. »

La veille de la publication de l'article du Times, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Victoria Nuland, avait réaffirmé la ligne officielle du gouvernement d'Obama : « Nous avons dit à plusieurs reprises que nous ne sommes pas impliqués dans l'armement en Syrie. » Puis elle a dit que l'ambassadeur syrien aux Nations unies, Bashar al-Jaafari «était dans l'erreur» lorsqu'il a accusé les grandes puissances étrangères de soutenir « des groupes terroristes armés » dans son pays et d'essayer de faire dégénérer la crise syrienne jusqu'à «l'explosion » pour réaliser un « changement de régime. »

L'article du Times ne fait que confirmer de précédents articles de presse et apporte des détails supplémentaires qui contribuent à révéler au grand jour cette opération, à peine cachée, visant à fomenter et armer une guerre civile sectaire en Syrie.

Le mois dernier, le Washington Post faisait savoir que les prétendus rebelles avaient «commencé à recevoir bien plus d'armes, et de meilleure qualité, ces dernières semaines, un effort financé par les nations du golfe Persique et coordonné par les États-Unis. »

Reuters

Le Post, dans son article du 16 mai, déclarait également que des agents américains avaient «développé les contacts avec les forces de l'opposition pour fournir aux pays du Golfe une évaluation de la crédibilité des rebelles et de leurs infrastructures de commandement. »

Et la semaine dernière, le Wall Street Journal indiquait que:

« l'Agence de renseignements centraux [CIA] et le ministère des Affaires étrangères – en collaboration avec l'Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar et d'autres alliés – aident l'Armée syrienne libre d'opposition à développer des voies logistiques pour faire entrer du ravitaillement en Syrie et lui donner une formation aux moyens de communication.»

Le résultat de cette opération a été une intensification très nette de la violence armée en Syrie, avec un pic du nombre de soldats syriens tués et blessés ainsi qu'une prolifération des attentats terroristes.

Les déclarations du gouvernement d'Obama selon lesquelles il n'arme pas les milices syriennes pour faire tomber le gouvernement d'Assad ont été entièrement démenties. Ses affirmations s'appuient sur la fiction qui voudrait que l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, se chargent seuls de l'armement pendant que les agents de la CIA ne feraient que « surveiller » les rebelles syriens pour s'assurer que les armes ne tombent pas entre de mauvaises mains. Aucun de ces pays ne mènerait ce genre d'opération sans l'accord de Washington.

The UN mission chief in Syria Major General Robert Mood (AFP Photo / Louai Beshara)

Syria UN mission headed by spy? (Op-Ed)


L'article du Times cite un responsable américain de haut rang, dont le nom n'est pas cité, qui aurait affirmé que la CIA travaille à la frontière turco-syrienne « pour aider à s'assurer que les armes ne tombent pas entre les mains de combattants alliés à Al Quaida ou à d'autres groupes terroristes. »

De telles affirmations sont absurdes. La réalité c'est que l'opération montée par la CIA contre la Syrie ressemble à s'y méprendre à celle qu'elle avait menée dans les années 1980 le long de la frontière pakistano-afghane, lorsque l'Arabie saoudite avait également fourni l'essentiel des fonds pour acheter des armes et qu'Al Quaida était née comme un allié et un instrument, de la politique impérialiste américaine.

Il y a des preuves de plus en plus nettes que les éléments islamistes en Syrie et dans les pays arabes alentours sont la colonne vertébrale de la rébellion soutenue par les impérialistes et qui veut un changement de régime en Syrie. L'Associated Press a publié un long reportage jeudi sur des jihadistes tunisiens accourant vers la Syrie. Il indique que des prêtres fondamentalistes islamistes incitent les jeunes à s'embarquer pour la Syrie pour faire tomber le régime «infidèle».

D'après un reportage plus ancien publié dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung « Au moins 3000 combattants » libyens sont entrés en Syrie, la plupart par la Turquie. D'autres forces semblables ont franchi la frontière depuis l'Irak pour mener une lutte sectaire de la même veine que celle qui a entraîné un bain de sang entre sunnites et chiites dans ce pays sous l'occupation américaine.

La conséquence, comme le rapporte l'AP, est que :

« les attentats suicides du style Al Quaida sont devenus de plus en plus courants en Syrie, et les responsables occidentaux disent qu'il ne fait pas de doute que des extrémistes islamistes, certains associés aux réseaux terroristes, ont fait des incursions en Syrie avec le développement de l'instabilité. »

Un de ces activistes "à mains presque nues" qu'évoquait récemment Alain Juppé, photographié ces jours-ci

Rebelle "à mains nues", tels que décrits par la France...

D'un côté, Washington et ses serviteurs dans la région – l'Arabie Saoudite, le Qatar la Turquie – dispensent avec largesse les armes et les financements aux prétendus rebelles, alors que de l'autre, les grandes puissances cherchent à mettre le régime syrien en quarantaine et à épuiser ses ressources par des sanctions de plus en plus sévères et la pression internationale.

Tout en déversant secrètement des armes dans le pays, les responsables américains ont dénoncé la Russie parce qu'elle maintient des liens avec la Syrie, dernier allié de Moscou au Moyen-Orient et site de sa seule base navale en Méditerranée à Tartous. La ministre des Affaires étrangères Hillary Clinton a déchaîné une campagne de propagande contre Moscou, l'accusant à tort de fournir de nouveaux hélicoptères d'attaque russes à la Syrie.

La Russie a répondu qu'il n'y a pas de nouveaux hélicoptères, mais qu'elle envoie en fait d'anciens appareils que la Syrie avait achetés il y a des dizaines d'années et qui étaient en Russie pour réparations. Le navire qui transportait les hélicoptères rénovés, le MV-Alaed immatriculé à Curaçao, a été contraint de faire demi-tour vers le port russe de Mourmansk jeudi après que le gouvernement britannique a forcé une compagnie d'assurance installée à Londres à résilier son contrat sur celui-ci. Les médias ont relaté que le gouvernement britannique avait envisagé d'utiliser la force armée pour aborder ce navire.

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov a dénoncé la manœuvre britannique comme une tentative d'imposer des sanctions unilatéralement contre d'autres pays. « Les sanctions de l'UE ne sont pas du droit international» a-t-il dit, jurant que la cargaison sera transbordée sur un navire sous pavillon russe et renvoyée vers la Syrie.

«C'est une pente très dangereuse » a déclaré Lavrov à la chaîne de télévision Russia Today:

 «Cela veut dire que n'importe qui – n'importe quel pays ou n'importe quelle entreprise – peut, sans avoir violé aucune norme internationale, sans avoir violé aucune résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, être soumis à l'application extraterritoriale de sanctions unilatéralement décidées par quelqu'un d'autre. »

Ce qui était peut-être plus inquiétant pour la Grande-Bretagne et les autres grandes puissances, c'est que le navire contraint de faire demi-tour avait dans sa cargaison, en plus des hélicoptères datant de l'ère soviétique, ce qui a été décrit comme étant un nouveau système perfectionné de défense antiaérienne.

 

Hillary Clinton, Brookings Institution, June 12
 Un tel système pourrait se révéler un obstacle à une tentative des États-Unis et de l'OTAN de rééditer le genre de campagne de bombardement utilisé pour renverser Mouammar Kadhafi.

(Article original paru le 22 juin 2012)

Les emphases sont d'IN.

 

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Syria UN mission headed by spy? (Op-Ed)

 

Dossier Syrie 

Syria war nationalturk-0238

 

http://www.internationalnews.fr/article-la-cia-envoie-des-cargaisons-d-armes-aux-rebelles-syriens-107405289.html

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 01:09

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John-Kennedy.jpg

 

Obama’s drone attacks are war crimes. Every innocent murdered by Obama’s drones is another Trayvon Martin.

 

 

Ever since he took office 3 years ago, President Obama has been waging the War on Terror by directing the Central Intelligence Agency to use unmanned drone warplanes to attack and brutally murder villagers living in a remote and poverty-stricken part of Pakistan.

 



Death does not come gently to the victims of Obama’s continuing drone war. Without warning of any kind, missiles launched by his CIA drones incinerate them as they go about their daily business, attend weddings or other festivities, or gather for the funerals of those who have been previously slaughtered by what has become a relentless barrage of remotely-controlled and seemingly indiscriminate mass murder that many legal experts have called blatantly illegal.

 

Until very recently, the Obama administration has insisted that it will “neither confirm nor deny” the existence of this program and has refused to discuss how many civilians have been killed in the strikes. But despite its secret status, a senior U.S. official familiar with the program, speaking on the condition of anonymity, told the Washington Post [December 20, 2011] that: “Everybody knows we’re using drones.”


 

If everyone knows, then certainly almost none of them care about the toll that Obama’s drone strikes may be taking in innocent human lives. President Obama’s dramatic escalation of drone attack violence, beginning just days after he was inaugurated, has been greeted with scarcely a whimper of protest from the anti-war and human rights activists who were outraged by his predecessor’s policies of pre-emptive shock-and-awe warfare and routine torture of prisoners.


Indeed, Obama himself has been so indifferent to these atrocities that, during his speech at the May 1 2010 White House Correspondents Dinner, he seemed to delight in finding some humor in them. After warning the Jonas Brothers not to get fresh with his daughters, he added: “Two words for you: predator drones. You’ll never see it coming. You think I’m joking?”


On January 30, while speaking at a virtual town hall meeting, called “Hangout”, on Google’s social media site, Google+, President Obama finally set the jokes and the official secrecy aside and admitted to using drones piloted by civilians from the CIA to kill people in Pakistan.


Obama insisted that his drone strikes are not sent in “willy-nilly”, but that they constitute “a targeted, focused effort at people who are on a list of active terrorists.” The president assured his audience that “For the most part, they have been very precise, precision strikes against al-Qaeda and their affiliates, and we have been very careful about how it's been applied."

 


Obama, like Santa, may very well have a list of who’s naughty and who’s nice in Pakistan, but some of those who are being incinerated by his drone strikes are not even on it. According to the New York Times [February 6, 2012]:


“American officials familiar with the rules governing the strikes and who spoke on the condition of anonymity said that many missiles had been fired at groups of suspected militants who are not on any list. These so- called signature strikes are based on assessments that men carrying weapons or in a militant compound are legitimate targets.”


Unfortunately, guys travelling down the road in their own country while carrying their rifles are not the only unlisted “suspected militants” who have been attacked by Obama’s missiles.


In a report released on its website on February 4 and published the next day in the Sunday Times [February 5, 2012], the London-based Bureau of Investigative Journalism found that: “The CIA’s drone campaign in Pakistan has killed dozens of civilians who had gone to help rescue victims or were attending funerals.”


The report goes on to reveal that:

 

“A three month investigation including eye witness reports has found evidence that at least 50 civilians were killed in follow- up strikes when they had gone to help victims. More than 20 civilians have also been attacked in deliberate strikes on funerals and mourners.”

 

 

This tactic of killing people by follow-up strikes was not invented by the CIA. Rather, according to a 2007 Department of Homeland Security report, it has long been: “a favorite tactic of Hamas, the “double tap;” a device is set off, and when police and other first responders arrive, a second, larger device is set off to inflict more casualties and spread panic.” Hamas has been listed by the US State Department as a "Foreign Terrorist Organization". Perhaps it should be reassuring to know that, under the direction of President Obama, the CIA has been taking its lessons from one of the great masters of its craft.


During his interview on Google + “Hangout”, President Obama insisted that his “drones have not caused a huge number of civilian casualties.”

 

 

But in view of the disturbing evidence that his drones are routinely deployed to destroy targets whose selection is, if not “willy-nilly”, then at the very least spur-of-the- moment, who, if anyone at all, is really a “civilian” by Obama’s rules of engagement?


And, for that matter, how many of those carefully- defined civilians can be killed before their number becomes “huge” by Obama’s methods of mortality enumeration? Here’s how Joseph Stalin calculated the numerical significance of unjustified mortality in time of war: "When one man dies it is a tragedy, when thousands die it's statistics." So, what statistics has Obama used to justify his not-huge-number of drone-caused civilian tragedies? Stalin never won the Nobel Peace Prize. Does President Obama still deserve his?


In a victory speech delivered on election night in 2008, President-Elect Obama promised us all: I will always be honest with you about the challenges we face.” President Obama needs to keep that promise now and be fully honest with us about the death toll from his drone wars. Demanding that he do so is really a matter of life and death for every one of us because, as Dr. King put it,


“Our lives begin to end the day we become silent about things that matter.”

 

 

 

 

 

Questions/Comments? Please email: jmstassi@netscape.net

Photo: Joëlle Pénochet

 

http://www.internationalnews.fr/article-obama-s-drones-no-laughing-matter-by-john-stassi-107330694.html

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 11:32
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 03:32

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15 juin 2012

 

 

 

14 juin 2012

 

Par Chris Marsden 

Le massacre de Houla du 25 mai dernier a été perpétré par les forces d’opposition en accord avec l’Armée syrienne libre (ASL), selon le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Le compte rendu réfute la version officielle des Etats-Unis et des autres principales puissances et qui a été reprise aveuglément par les médias. Le massacre avait été attribué à des forces pro-gouvernementales et utilisé pour intensifier l’offensive de propagande en faveur d’une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad.

Sans fournir la moindre preuve tangible, les Etats-Unis et leurs alliés ont affirmé que soit l’armée syrienne, soit les milices pro-gouvernementales Shabiha avaient perpétré le massacre de plus d’une centaine de personnes.

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 7 juin a publié un article écrit à Damas par Rainer Hermann, qui a fondé son article sur des enquêtes menées par des opposants qui s’étaient rendus dans la région et qui avaient recueilli des récits de témoins oculaires. Ils confirment en grande partie les comptes rendus donné par le gouvernement Assad des événements survenus à Houla.

« Ce qu'ils ont découvert contredit les affirmations des rebelles qui avaient imputé les faits aux milices Shabiha proches du régime » écrit Hermann en ajoutant, « Comme des opposants rejetant l'utilisation de la violence ont été assassinés ou du moins ont été menacés dernièrement, ils n'ont pas voulu que leurs noms soient cités. »

Le massacre a eu lieu après la prière du vendredi et a débuté par une attaque des « rebelles » sunnites contre trois points de contrôle de l’armée syrienne autour de Houla. « Les points de contrôle sont censés protéger les villages alaouites aux alentours de Houla qui est majoritairement sunnite » a rapporté le journaliste allemand.

Des renforts ont été envoyés par l’armée syrienne et les combats ont duré 90 minutes, durant lesquels des « dizaines de soldats et de rebelles ont été tués. »

C'est durant ces échanges que les trois villages de Houla ont été coupés du monde extérieur. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung a écrit :

« Selon des témoins oculaires, le massacre a eu lieu à ce moment-là. Parmi les morts se trouvaient presque exclusivement des familles des minorités alaouites et chiites de Houla, dont la population est à 90 pour cent sunnite. Plusieurs dizaines de membres d’une famille qui s’étaient convertis, au cours des années passées, de l’Islam sunnite à l’Islam chiite ont été massacrés. Figuraient également parmi les morts, des membres de la famille alaouite Shomaliya et de la famille d’un député sunnite du parlement qui était considéré comme un collaborateur. »

Le compte rendu continue: « Juste après le massacre, les auteurs auraient filmé leurs victimes, les décrivant comme des victimes sunnites et auraient diffusé les enregistrements vidéo sur internet. »

Ce compte rendu est une réfutation dévastatrice de la campagne de propagande menée par Washington, Londres et Paris, avec l’aide du Conseil national syrien, de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et d’une presse occidentale docile.

Le jour des attaques, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait condamné, sans preuve à l’appui, « le degré inacceptable de violence et de sévices du gouvernement syrien » dont le recours aux armes lourdes contre des populations civiles.

Le régime a remarqué que le massacre avait été fixé pour coïncider avec la visite de l’envoyé des Nations unies Kofi Annan à Damas. Il a relevé que les tueries de masse avaient été perpétrées pour miner le cessez-le-feu qu’Annan avait négocié. Peu de temps après, l’ASL qui est à présent accusée d’avoir commis le massacre, a dit ne plus vouloir respecter le plan de paix d’Annan. De nouvelles demandes en faveur d’une intervention militaire se sont faites plus pressantes.

L’article du Frankfurter Allgemeine Zeitung est renforcé par un rapport paru dans l’édition du 29 mars de Spiegel Online qui soulignait la pratique généralisée des exécutions sommaires perpétrées par l’ASL. Spiegel avait interviewé un membre d’une « brigade d’enterrement » de l’opposition qui avait « exécuté quatre hommes en leur tranchant la gorge. »

Parmi ses victimes l’on comptait un soldat chiite de l’armée syrienne qui, ayant « été battu pour faire des aveux ou ayant été terrifié à mort, avait commencé à bafouiller des prières. »

La brigade d’enterrement tue et « laisse le soin de torturer à d’autres ; c’est à cela que sert la soi-disant brigade d’interrogatoire » écrit le Spiegel.

Cet article fait remarquer qu’alors que 150 prisonniers reconnus de l’armée syrienne ont été exécutés « les bourreaux de Homs se sont davantage occupé des traitres dans leur propres rangs. »

« Si nous attrapons un Sunnite en train d’espionner, ou si un citoyen trahit la révolution, nous l’exécutons, » a expliqué un opposant. « Selon Abu Rami, la brigade d’enterrement de Hussein a tué entre 200 et 250 traitres depuis le début du soulèvement. »

Des articles présentant également un intérêt immédiat figurent sur le site du Monastère Saint Jacques le Mutilé à Qara en Syrie. Le 1er avril, mère Agnès-Mariam de la Croix avait rapporté un incident survenu dans le quartier de Khalidiya à Homs dans lequel l’ASL avait rassemblé des otages chrétiens et alaouites dans un immeuble avant de le faire exploser à la dynamite. L’ASL avait rejeté ensuite la responsabilité sur l’armée syrienne.

Elle a également relaté que la famille Al Amoura du village d’Al Durdak, dans la région de Homs, a été exterminée par des terroristes Wahhabi. Quarante et une personnes de cette famille ont été égorgées le même jour. »

Agnès-Mariam a déclaré que sur le million d’habitants de la ville de Homs, les deux tiers de la population avaient fui les lieux, dont plus de 90 pour cent des chrétiens, en raison de l’activité « des francs-tireurs et des actes d’agression criminelle » contre les « minorités alaouites, chrétiennes, chiites et beaucoup d’autres Musulman ‘modérés’ qui n’ont pas souhaité participer aux activités dissidentes. »

Elle a écrit que lors de nombreuses attaques sectaires « …des gens étaient mutilés, avaient la gorge tranchée, étaient éventrés, dépecés, jetés dans des coins de rues ou dans des poubelles. On n’a pas hésité à tirer sur des enfants à bout portant pour créer la détresse et le désespoir, comme ce fut le cas du petit Sari, le neveu de notre tailleur de pierre. De tels actes atroces ont ensuite été exploités médiatiquement pour en imputer la responsabilité aux forces gouvernementales. »

Même sans la possession de rapports aussi corroborants, le silence des médias du monde concernant l’article du Frankfurter Allgemeine Zeitung est surprenant. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung est une publication respectée, voire conservatrice, avec un tirage à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et un lectorat quotidien dans 148 pays. Et pourtant, aucun grand journal n’a repris cet article parce qu’ils sont tous complices de la dissémination d’une propagande flagrante. On ne trouve littéralement rien dans les médias dominants occidentaux qui puisse être pris pour argent comptant.

Mais la question la plus importante suscitée par l’article du Frankfurter Allgemeine Zeitung est de savoir quel rôle les Etats-Unis ont joué dans le massacre lui-même. Visiblement, compte tenu de leurs contacts étroits avec l’Armée syrienne libre, et le soutien politique, financier et militaire accordé à l’ASL par les alliés régionaux de Washington – l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie – le gouvernement Obama aura été conscient que le massacre était l’oeuvre d’insurgés opposés au régime et non de l’armée syrienne, alors même que la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, et d’autres appelaient à des actions supplémentaires pour évincer Assad.

Il est tout à fait possible que Houla ait été un massacre « made in » Etats-Unis.

La politique américaine en Syrie a visé dès le début à attiser une insurrection sectaire basée sur les Sunnites dans le but de déstabiliser et d’évincer le régime alaouite d’Assad. Ceci est, à son tour, lié à des préparatifs américains en vue d’une attaque militaire contre l’Iran qui serait d’autant plus isolée au Moyen-Orient après la chute d’Assad, son principal allié dans la région.

En se fondant sur l'expérience de la Bosnie et du Kosovo, ceci a été perpétré non seulement en ayant parfaitement conscience qu'il en résulterait une lutte fratricide sanglante, mais aussi dans l’intention de provoquer une guerre civile et de fournir le prétexte à une intervention militaire présentée comme une intervention humanitaire.

Lundi, la porte-parole du département d’Etat, Victoria Nuland, a exprimé son « inquiétude » suite à des informations selon lesquelles le régime « pourrait organiser un autre massacre » dans la province de Lattaquié. « Les gens devront rendre des comptes, » a-t-elle prévenu.

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a intensifié la crise mardi en accusant la Russie d’envoyer des hélicoptères d’attaque au régime d'Assad et en accusant Moscou de mentir au sujet de ses livraisons d’armes.

Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU est devenu entre-temps, le premier responsable à décrire le conflit syrien comme étant une guerre civile, et le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, à faire référence aux massacres de Houla et de al-Qubair, en accusant le gouvernement syrien de commettre des « crimes grotesques. »

(Paru en anglais le 13 juin 2012)

Toujours à Idleb, le 8 février : l'ASL a visiblement trouvé du répondant...

Gentil insurgé un peu âbimé...    

Source des photo: Stateofmind

Les emphases sont d'IN

 

Sur WSWS: 

Appels lancés pour un déploiement de la marine allemande contre la Syrie

L’armée américaine fait pression pour le déclenchement d’une guerre contre la Syrie

 

Sur IN:

US-sponsored gangs committed Houla massacre: PR Michel Chossudovsky (+ video)

 

http://www.internationalnews.fr/article-syrie-le-massacre-de-houla-a-ete-perpetre-par-l-armee-syrienne-libre-selon-le-frankfurter-allgemeine-106953055.html

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 01:28

Internationalnews

14 juin 2012

 

 

PressTV

 

The Arab League has called on Nilesat and Arabsat to close down satellite channel broadcasts from Syria at a time when new massacres have been predicted by the US.

 



Press TV has interviewed Michel Chossudovsky, professor at the Center for Research of Globalization, Montreal about what has already become an illegal war of sorts against the sovereign state of Syria; about the atrocities being committed against innocent civilians in Syria; who is causing them and why. What follows is an approximate transcript of the interview. 

Press TV: In her press conference on Monday the US State Department spokeswoman Victoria Newman predicted that there would be at least three more new massacres in Syria like the one in Houla; she new the specific locations of these would-be massacres at the same time. 

Also, the Israeli Deputy Minister Abe Kara said Syria might use its chemical weapons against Israeli forces. 

What do make of these comments? 



Chossudovsky: Well I'm not surprised because the evidence increasingly points to the involvement of US intelligence and the US military in supporting directly the death squads. 

Namely… the atrocities that were committed in Houla were committed, and this is confirmed by many independent reports, were committed by the Free Syrian Army -the Self-proclaimed Free Syrian Army, which is supported by the US and the Western military alliance. 

So if she made that statement, well, perhaps she had some advanced indication of the covert operations in support of these death squads. 

We're dealing with a diabolical agenda whereby the US, supporting terrorist entities, which have been active in Syria right from day one in Daraa in March of last year; they support these terrorist entities, which are involved in acts of killing civilians and then they blame the killings on the enemy, namely on the Syrian government. 

 

I should mention and it's very important, that this notion of a massive casualty producing event used for propaganda purposes namely killing civilians is something that is entrenched in US military doctrine since the1960s. 

It was part of a secret operation - Operation Northwood, which in principle was directed against Cuba and that operation is crystal clear because it has been declassified. And what it consisted in - and I quote from the document - plans to kill innocent people and commit acts of terrorism in the US with a view to creating a useful wave of indignation in US newspapers and then blaming it on Fidel Castro.

 


That was a 1962 op. President Kennedy refused to implement it, but it is something, which they have been doing - killing people and then blaming it on the enemy and then using the killing to justify a military agenda namely in this case aggression against a sovereign country. 



Press TV: When our other guest Bill Jones talks about how Russian and China is the bigger picture - let's reflect on your statements here, you said the US military and US intelligence are supporting the death squads. 

Now, there's a big difference between the US military and the US intelligence in terms of their support. Elaborate on that more for us and ultimately clarify for us, is the US arming the opposition or the armed groups inside Syria? 

Then if that's the case we're looking at these countries including the US, which in essence then are fighting Assad and his security apparatus that is being armed by Russia, the supply of apache helicopters of which Russia denied. 

Chossudovsky: Well, let me clarify a little bit the issue of the relationship between the Pentagon and the CIA. As you may have noticed, the CIA director is appointed to the Pentagon and then you have a senior - I'm thinking of General Petraeus who is then appointed to the CIA. 

There's a lot of competition between the two, but there's a lot of collaboration and ultimately they consult and they see eye to eye and then they coordinate with the State Department. 

On the second part of your question - the covert action within Syrian territory has been there right from the beginning. The US and NATO are supporting the terrorists. 

And this was actually even revealed in the Israeli media right at the beginning. There was a report to the effect that actually NATO was recruiting the Mujaheddin, in other words, fundamentalist fighters to integrate, they put soldiers in Syria. 

We know that there are Special Forces on the ground from NATO countries. Recently we had a situation where French Special Forces were repatriated to France in an agreement between Damascus and Paris just before the French elections; there's British MI6 on the ground. In other words, the war has already started. 

This is a war of aggression. It is not necessarily using the instruments of conventional theater wars, which is to come in with artillery and air force and so on, but allied Special Forces on the ground. They are training the rebels; they are also training the rebels in the art of committing atrocities. 

And what is very important is that the death squads, which were created in Iraq in 2005 under the helm of John Negroponte who was ambassador at the time and this was based on the Salvador Option - in other words, creating death squadrons and then these death squads go in and kill people, which then creates a situation of sectarian warfare. 

Well, the current or the outgoing if you wish Ambassador to Damascus, US Ambassador to Syria Robert Stephen Ford was part of the Negroponte team in Baghdad in 2005 and what it involved is the formation of killers, of actual killers that go in and kill people. 

And they're killing people also in the Christian community, which is confirmed by Vatican sources and then they use this to create sectarian violence and to lead to the demise of the government. That is what is happening. 

So the war has started. This is not a civil war; this is a war of aggression against a sovereign state. 



Press TV: Tell us where the situation is headed given all the different dynamics given all the different statements coming out like the UN saying it's a civil war; the opposition coming out and saying it's not a civil war etc, etc. Where is this heading to? 

Chossudovsky: I think if we want to look at the broader picture we have to address the fact that a war on Syria, which in some respects has already commenced, how it will unwind is another matter. 

It's part of a global agenda. It does in a very direct way affect the relationship between the US and it sallies and the two competing world powers namely China and Russia. 

It is not coincidental that the US is threatening China in the South China Sea; in the Korean Peninsular; and is also threatening Russia on its European borders. These threats are there in a sense to convince the Russians and the Chinese that they should tow the line - it's a blackmailing process. 

But I should emphasize that if any kind of broader military action were to take place against Syria this could lead to escalation and become a regional war, which would extend from the Eastern Mediterranean right through to Central Asia and the Western Frontier. 

SC/JR 


Tous nos articles sur la Syrie:

Dossier Syrie/Syria Files 

 

http://www.internationalnews.fr/article-us-sponsored-gangs-committed-houla-massacre-pr-michel-chossudovsky-video--106951944.html

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