5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 09:04

Internationalnews

La Voix de la Russie 3 juin 2014

 

 

 L'Europe s'enfonce dans la guerre et la barbarie en cette semaine du 70e anniversaire du débarquement

 

Des corps de civils coupés, déchiquetés, gisent dans des litres de sang ce 2 juin, une semaine après l'élection du nouveau président ukrainien. Vendredi dernier, Herman Van Rompuy a reçu, en Allemagne, le Prix Charlemagne, un prix qui récompense un constructeur de l'Europe.

 

Van Rompuy était accompagné du Premier ministre par intérim ukrainien Arseni Iatseniouk, qui soutient la résurrection de l'idéologie nazie de Bandera et les bombardements sur le Donbass. BHL continue de vanter le gouvernement provisoire de Kiev après avoir soutenu Maïdan. L'horreur est au quotidien, en Ukraine.

 

Le peuple français ne bouge pas quand le peuple allemand manifeste contre la guerre. Les responsables politiques et les médias français taisent l'ampleur des massacres. L'Europe s'enfonce dans la guerre et la barbarie en cette semaine du 70e anniversaire du débarquement.

 

Les massacres continuent, l’UE sable le champagne

 

Les instances internationales soutiennent les massacres en Ukraine comme les bombardements d'écoles, d'hôpitaux, de rues, de villages et de villes. L'OSCE est l'un de ces exemples, qui a invité l'armée ukrainienne à poursuivre ses bombardements et ses expéditions punitives sur les villes et villages du Donbass ce 31 mai. « Moscou est indigné par les appels du médiateur de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour l'Ukraine, le diplomate allemand Wolfgang Ischinger à +intensifier l'opération antiterroriste+ dans le Sud-est ukrainien», souligne samedi la diplomatie russe.

 

Le 30 mai, Van Rompuy recevait en Allemagne à Aix-la-Chapelle le Prix Charlemagne. Arseni Iatseniouk était de la fête, à sabler le champagne. L'Allemagne et l'UE invitent selon les manifestants allemands un criminel de guerre et la population allemande l'accueille en hurlant «meurtrier » (https://www.youtube.com/watch?v=UJ-5ZWCee5E).

 

Comment peut-on fêter la construction de l'Europe dans de telles conditions ? Comment peut-on continuer avec cette UE ? A regarder de plus près le Prix Charlemagne, on découvre que le juriste Walter Hallstein, un nazi devenu le 1e président de la Commission Européenne comme l'explique François Asselineau, a reçu le Prix Charlemagne en 1961 (https://www.youtube.com/watch?v=nwS0E1N1OCg%20).

 

Ce lundi 2 juin une femme, allongée sur le sol, devant un bâtiment administratif de Lougansk demande à l'aide en tentant de se soulever sur son torse (https://www.youtube.com/watch?v=05m9gLftj5M). Ses jambes ont été broyées dans l'attaque de l'armée de l'air ukrainienne de ce lundi dans le centre de la ville de Lougansk. Autour d'elle des corps de femmes mutilées inertes. Un homme est allongé, grièvement blessé. Dans la rue se trouvent des victimes (https://www.youtube.com/watch?v=HdqLGqRWKZg).

 

salut-nazi-usa

 

Arrivés de soldats

 

Des bataillons se forment des deux côtés du front pour mener le combat. Du côté des forces du gouvernement provisoire de Kiev, de nouvelles recrues arrivent dans les rangs de l'armée soutenue par Washington, l'OTAN et UE pour alimenter l’organisation paramilitaire fasciste ukrainienne Secteur Droit, créée par le leader du mouvement extrémiste Dmitri Iaroch, qui prend la forme d'un bataillon Donbass, sans oublier les mercenaires des sociétés privées comme Academi.

 

Du côté des pro-Russes le bataillon Vostok composé de plus de 1000 soldats, défend le Donbass. Il est épaulé par le bataillon du colonel Strelkov Igor Ivanovich. Le soldat de l'élite de la RDA, qui a appelé à fonder le bataillon Ernst Thälmann, pour défendre le Donbass anti-Bandera, a disparu cette semaine du site qui l'employait pour former des forces spéciales privées.

 

La guerre, le génocide des russophones, le massacre d'une même population, s'installent dans la durée comme nous le montre ces images du 3 juin. Le Donbass envoie ses enfants se réfugier en Crimée (https://www.youtube.com/watch?v=1HKz7ER7-LQ).


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_06_03/Ukraine-lUE-laisse-faire-le-massacre-de-la-population-7594/

 

Titre original Ukraine : l'UE laisse faire le massacre de la population

 

http://www.internationalnews.fr/article-ukraine-l-ue-complice-du-massacre-de-la-population-123810868.html

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 09:55

Internationalnews

 

Le monde change. Jadis, il y avait une droite capitaliste et une gauche socialiste. Aujourd’hui, le monde est dominé par les États-Unis et la première question qui se pose est de les servir ou de leur résister. Comme lors de la Seconde Guerre mondiale, on trouve toutes les idéologies dans chaque camp. Pour l’heure Washington coordonne l’alliance en Europe entre nazis et jihadistes avec la bénédiction des Russes anti-Poutine.

| Damas (Syrie) | 19 mai 2014
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Le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), des groupuscules nazis et islamistes créent un prétendu Front anti-impérialiste afin de lutter contre la Russie. Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie y participent, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Dagestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales, Dokka Umarov, y fait lire sa contribution. Le Front est présidé par Dmytro Yarosh, qui deviendra lors du coup d’État de Kiev, en février 2014, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité nationale d’Ukraine.

L’affrontement entre les putschistes de Kiev, soutenus par l’Otan, et les fédéralistes ukrainiens, soutenus par la Russie, est arrivé à un point de non-retour. Le 2 mai, le président Olexander Turchinov et l’oligarque israélien Ihor Kolomoïsky ont organisé un massacre à la Maison des syndicats d’Odessa que la presse occidentale a d’abord minimisé, puis qu’elle a tu lorsque les témoignages et les preuves se sont accumulés [1]. Après ces horreurs, il n’est plus possible aux deux populations de continuer à vivre ensemble.


Trois scénarios sont envisageables :

- soit les États-Unis vont faire de l’Ukraine une nouvelle Yougoslavie et y provoquer une guerre dans l’espoir d’y impliquer la Russie et l’Union européenne et de les y embourber ;

- soit ils vont multiplier les théâtres d’affrontement autour de la Russie, en commençant par la Géorgie ;

-soit encore, ils vont pousser des combattants non-étatiques à déstabiliser la Russie elle-même, en Crimée ou au Daguestan.


Quelle que soit l’option choisie, Washington met d’ores et déjà en place une armée de mercenaires.


Le Conseil de Défense de Kiev a dépêché des émissaires en Europe occidentale pour engager des militants d’extrême droite à venir se battre contre les fédéralistes (qualifiés de « pro-Russes »). Ainsi, a déjà été créée une cellule Pravy Sektor France dont les membres seront prochainement intégrés à la Garde nationale ukrainienne.


Par ailleurs, le Conseil de Défense de Kiev entend « faire nombre » en ajoutant à ces néo-nazis ouest-européens des jihadistes ayant déjà une véritable expérience militaire.



En réalité, si l’on veut bien faire abstraction du bric-à-brac symbolique des uns des autres, nazis et jihadistes d’aujourd’hui ont en commun à la fois le culte de la violence et le rêve sioniste de domination mondiale. Ils sont donc compatibles avec toutes les autres organisations soutenues par Washington, y compris avec le Front de gauche russe de Serguei Oudaltsov et avec son ami le leader anti-Poutine Alexeï Navalny. Il existe d’ailleurs déjà de nombreux contacts entre eux.


Plutôt que d’appliquer la division droite/gauche de la Guerre froide, la seule ligne de clivage pertinente aujourd’hui est impérialisme/résistance. En Ukraine, les gens de Kiev se référent au combat de la Wehrmacht contre les juifs, les communistes et les Russes, tandis que ceux du Donetsk célèbrent la victoire de la patrie contre le fascisme lors de la « Grande guerre patriotique » (Deuxième Guerre mondiale). Les gens de Kiev définissent leur identité par leur Histoire, réelle ou mythique, tandis que ceux du Donetsk s’affirment comme des personnes issues de communautés historiques différentes mais unies par leur lutte contre l’oppression.


La preuve que cette ligne de partage est la seule pertinente, c’est l’oligarque juif Ihor Kolomoïsky qui finance ceux qui scandent « Mort aux juifs ! ». C’est un mafieux qui a accaparé l’une des plus grosses fortunes d’Europe en s’emparant pistolet au poing de grandes entreprises de la métallurgie, de la finance et de l’énergie. Il est soutenu par les États-Unis et a placé diverses personnalités US —dont le fils du vice-président Biden— dans le conseil d’administration de sa holding gazière [2].

 

Non seulement, il n’a aucun problème à financer des groupes nazis, mais il jubilait lorsque ceux-ci ont assassiné sur son ordre des juifs anti-sionistes à Odessa.


La collaboration entre nazis et jihadistes n’est pas nouvelle. Elle trouve son origine dans les trois divisions musulmanes de la Waffen SS. La 13ème division « Handschar » était formée de Bosniaques, la 21ème « Skanderbeg » de Kosovars et la 23ème « Kama » de Croates. Tous étaient donc des musulmans pratiquant un islam influencé par la Turquie. À vrai dire, la majorité de ces combattants firent défection au cours de la guerre contre l’Armée rouge.

 

Plus récemment, nazis et takfiristes se battirent à nouveau ensemble contre les Russes, lors de la création de l’Émirat islamique d’Itchkérie (Seconde guerre de Tchétchénie, 1999-2000).

 

Le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), nazis baltes, polonais, ukrainiens et russes et jihadistes ukrainiens et russes créèrent un prétendu « Front anti-impérialiste » avec l’appui de la CIA. Cette organisation est présidée par Dmytro Yarosh, devenu lors du coup d’État de Kiev, en février 2014, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité nationale d’Ukraine, puis candidat de Pravy Sektor à l’élection présidentielle du 25 mai.

 

En juillet 2013, l’émir du Caucase et responsable local d’Al-Qaïda, Dokou Oumarov, appella les membres du « Front anti-impérialiste » à aller se battre en Syrie. Cependant, il n’existe pas de documentation claire de la participation de nazis aux opérations actuelles de déstabilisation du Levant.

 

Enfin quelques dizaines de jihadistes tatars de Crimée sont venus se battre en Syrie, puis ont été transportés par le MIT turc à Kiev pour participer aux événements d’EuroMaidan et au coup d’État du 22 février aux côtés de Dmytro Yarosh [3].

 

Les mesures prises en Europe, à la demande du secrétaire US à la Sécurité de la Patrie Jeh Johnson, pour empêcher le retour des jihadistes chez eux montre que la CIA entend les utiliser sur un nouveau front [4]. La démission forcée du prince Bandar bin Sultan, le 15 avril à la demande du secrétaire d’État John Kerry [5], puis celle de son frère, le prince Salman bin Sultan, le 14 mai sur pression du secrétaire à la Défense Chuck Hagel [6], attestent de la volonté états-unienne de refondre le dispositif jihadiste.

 

Les Résistants européens et arabes sauront-ils s’allier eux aussi ?

Source
Al-Watan (Syrie)

Les emphases sont d'IN

 

Lire aussi:

Les états-unis ont installé un gouvernement néonazi en ukraine par prof Michel Chossudovsky

Le nouveau gladio en ukraine par manlio dinucci

Comment l’otan absorbe progressivement l’ukraine par rick rozoff

Tous les articles:

Dossier ukraine

 

http://www.internationalnews.fr/article-la-cia-coordonne-nazis-et-jihadistes-par-thierry-meyssan-123759005.html

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 13:32

Internationalnews

Mise à jour du 17 mai 2014


 

NB: Rappelons que l'armée syrienne "libre" dont on parle ici n'est qu'un leurre, inventée par l'axe américano-sioniste... Et que les djihadistes ont été formés par les monarchies sanguinaires du Golfe, qui financent les banlieues françaises et anglaises. Cette vermine doit être exterminée sans merci!!! Et réjouissons nous qu'ils s'entretuent entre eux ! Une aubaine!!!


Des ratés irrécupérables justes bons à être fusillés...

 

Emission Grand Angle: "Deux journalistes français ont pu récupérer des vidéos de combattants français et belges partis faire le djihad en Syrie. Des images fournies par des sympathisants de "l’armée syrienne libre" (sic)  pour dénoncer la violence de ce groupe radical. Des vidéos qui montrent qu’ils sont des acteurs directs des atrocités commises en Syrie. Certaines scènes peuvent choquer." BFMTV

 


 

En complément:

Les djihadistes européens en syrie (vidéos)

Le qatar finance l'islamo-fascisme et le jihad partout dans ce "printemps arabe" cette escroquerie

Ces belges partis au jihad en syrie pour conquérir jérusalem et les usa

Syrie l'armée délivre maaloula des jihadistes qui y ont détruit et pillé églises et couvents (vidéo)

Al-qaida, éternel supplétif de l’otan par thierry meyssan

L’armée syrienne libre est commandée par le leader historique d’al qaida en libye

Le terrorisme anti-syrien et ses connexions internationales

En syrie, les auteurs d’atrocités sont des terroristes armés par l'étranger

 

 Dossier Syrie (Actualisé ici)

Syria war nationalturk-0238

 

et «La Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran»

 

Photo: http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/274670-question-%C3%A0-hollande-et-les-jihadistes-fran%C3%A7ais-en-syrie


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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 23:40

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Vidéo mise en ligne le 16 avril 2014

 

Syrie application de la shariah : crucifié pour vol et coups de fouet en public http://www.youtube.com/watch?v=ZfRGO1... Breton converti à l'islam parti au jihad en Syrie http://www.youtube.com/watch?v=sXlRvy... Père François Murad prêtre tué par les rebelles http://www.youtube.com/watch?v=VX2Bry...

Le jihad des français musulmans en Syrie : égorger des civils pour Allah
http://www.youtube.com/watch?v=-wsYkF...

De retour du djihad en Syrie le musulman préparait un attentat en France
http://www.youtube.com/watch?v=Ed_sU7...

Shariah en Syrie : interdiction de fumer à Raqqa - stocks de cigarettes brûlés fi sabililah
http://www.youtube.com/watch?v=rVfu5x...

SYRIE CRIMES ET PERSÉCUTIONS ISLAMIQUES CONTRE LES CHRÉTIENS
http://www.youtube.com/watch?v=qWbwop...

JIHAD EN SYRIE ces français qui veulent mourir pour imposer la shariah en France
http://www.youtube.com/watch?v=fLV1Ia...

Jihad en Syrie Héroïque défense de Saidnaya - Monastère Notre Dame : 65 jihadistes tués
http://www.youtube.com/watch?v=RWQyuM...

Syrie : ces Européens sur la route du djihad
http://www.youtube.com/watch?v=67p6Td...

Toulouse - 2 jeunes de 15 ans au jihad en Syrie
http://www.youtube.com/watch?v=ll-v8b...

Mon fils converti à l'islam s'est fait exploser en kamikaze
http://www.youtube.com/watch?v=slog0-...

SHARIAH EN SYRIE fouettés en public pour n'avoir pas fait la prière islamique
http://www.youtube.com/watch?v=xOQR7_...

Arrestation pour recrutement au jihad en Syrie du converti à l'islam Jean-Louis Denis le soumis
http://www.youtube.com/watch?v=WqC-pp...

Converti à l'islam, il menace la Belgique d'attaques terroristes - Brian De Mulder jihadiste en Syrie
http://www.youtube.com/watch?v=yFjRyJ...

Les jihadistes de l'Armée Syrienne Libre détruisent croix et statues dans 2 églises de Raqqah
http://www.youtube.com/watch?v=iAYAiv...

Des djihadistes belges ont perpétré un attentat en Irak : après la Syrie, Maroc, Tunisie et Europe ?
http://www.youtube.com/watch?v=5mok84...

Français convertis à l'islam partis au Djihad en Syrie par centaines http://www.youtube.com/watch?v=vHxqRy...

Quel futur pour ces belges partis faire le jihad en Syrie
http://www.youtube.com/watch?v=ePEcUG...

FRANCE : JIHAD EN SYRIE nouvelle filière djihadiste - arrestation dans le nord de la France
http://www.youtube.com/watch?v=nvRdC7...

Jihad en Syrie : pourquoi autant d'Européens rejoignent le terrorisme islamique ?
http://www.youtube.com/watch?v=EZE_kw...

Filière de recrutement de djihadistes /Bruxelles: Témoignage du père de 2 jeunes partis en Syrie.
http://www.youtube.com/watch?v=qS7chD...

Converti à l'islam, le français fait donc l'apologie du terrorisme d'Al Qaida - 20 septembre 2013
http://www.youtube.com/watch?v=9gkJF1...

Une filière française d'apprentis jihadistes devant la justice
http://www.youtube.com/watch?v=WHrHzR...

TUNISIE musulmanes parties faire le JIHAD SEXUEL du NIKAH en offrant leur corps fi sabililah
http://www.youtube.com/watch?v=T0Xk4r...

Viols fi sabililah en Syrie - des femmes témoignent 
http://www.youtube.com/watch?v=WuUw9z...

Les jihadistes de l'ASL profanent les tombes juives et détruisent le patrimoine culturel d'Alep
http://www.youtube.com/watch?v=MK26J0...

Jihad de l'ASL en Syrie - Femmes syriennes torturées et violées fi sabilillah par les rebelles
http://www.youtube.com/watch?v=KWolJv...

Adolescentes tunisiennes parties pour le jihad sexuel du mariage nikkah en Syrie
http://www.youtube.com/watch?v=9kZwPH...

Ces belges convertis à l'islam qui recrutent des jihadistes pour la Syrie
http://www.youtube.com/watch?v=d3Lmxs...

Ces brésiliens qui se convertissent à l'islam
http://www.youtube.com/watch?v=torVna...

Ces allemands qui se convertissent à l'islam et organisent donc des attentats terroristes contre leur propre pays
http://www.youtube.com/watch?v=S86UFH...

Ces portugais qui se convertissent à l'islam
http://www.youtube.com/watch?v=_6A6M9...

Ces français qui se convertissent à l'islam
http://www.youtube.com/watch?v=5w8xpH...

Ces anglais qui se convertissent à l'islam et organisent donc des attentats terroristes contre leur propre pays
http://www.youtube.com/watch?v=ywrqVX...

Ces français qui se convertissent à l'islam - le gang de Roubaix entre terrorisme et délinquance :
Les ch'tis d'Allah, le gang de Roubaix :
http://www.youtube.com/watch?v=rsUqwY...

Encore des belges partis faire le jihad en Syrie pour conquérir Jérusalem et les USA
http://www.youtube.com/watch?v=UaL0hG...

Jeunes Belges partis faire le djihad en Syrie - que feront ils s'ils reviennent vivant ?
http://www.youtube.com/watch?v=gic3Op...

 

http://www.internationalnews.fr/article-syrie-l-armee-delivre-maaloula-des-jihadistes-qui-y-ont-detruit-et-pille-eglises-et-couvents-video-123631661.html

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:44

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Silvia Cattori 25 avril 2014

En soutenant la « rébellion » en Syrie, l’UE, n’a-t-elle pas encouragé des milliers de jeunes à partir combattre Bachar el-Assad dès lors qu’ils pouvaient considérer poursuivre le même but ? Les services secrets des pays européens ont-ils laissé partir ces jeunes en toute connaissance de l’ampleur du phénomène ? Pourquoi a-t-on attendu jusqu’à aujourd’hui pour présenter un plan pour prévenir ces départ ? Bahar Kimyongür répond à nos interrogations.

Silvia Cattori : Depuis quelques semaines les médias grand public parlent de ces jeunes Européens adeptes de l’islam radical qui vont suivre des stages d’entraînement et grossir les rangs du terrorisme en Syrie [1]. Or vous-même vous vous en êtes préoccupé bien avant eux. A quel moment avez-vous pris la mesure de l’ampleur de ce phénomène, et êtes-vous entré en contact avec les familles des ces jeunes terroristes en puissance ?


Bahar Kimyongür : Le phénomène de l’ « euro-djihad », j’en parle de manière soutenue depuis le début de l’année dernière. A l’époque, les médias traditionnels étaient relativement muets sur le sujet. Ils croyaient encore que l’embrigadement des jeunes était un phénomène marginal et salutaire pour les Syriens.

 

Si les premiers Belges se sont invités dans le conflit syrien dès 2011, il s’agissait essentiellement de Belges d’origine syrienne. L’internationalisation du djihad en Syrie a eu pour pionniers les vétérans de la guerre contre Mouammar Kadhafi. Erdogan présenta ces combattants libyens comme ses invités d’honneur.

 

Officiellement, leur présence en Turquie était due à des raisons médicales. Mais, très vite, les Libyens installent des camps terroristes le long de la frontière turco-syrienne. C’était à la fin de l’été 2011. La prolifération des réseaux de recrutement depuis l’Europe vers la Syrie apparaît en 2012. A l’époque, dans les rues de Bruxelles, les rumeurs allaient bon train sur le départ de tel ou tel « moudjadhid ». En mars 2013, au moment de l’annonce de la création de la Task Force Syrie par le ministère belge de l’intérieur, j’ai adressé aux parents des djihadistes une lettre de mise en garde pointant la complicité des autorités belges dans le départ de leurs enfants. [2]


Je rappelle que dans une interview réalisée à Bel-RTL le 26 avril 2013, le ministre belge des affaires étrangères Didier Reynders avait déclaré à propos des djihadistes belges : “On leur construira peut-être un monument comme héros d’une révolution.”

 

La facilité avec laquelle ces jeunes ont pu aller envahir la Syrie et terroriser sa population est sidérante.


Après la parution de ma lettre, plusieurs familles m’ont contacté. Depuis, je reçois régulièrement des appels téléphoniques ou des courriels de familles désespérées.

 

Silvia Cattori : La Belgique est-elle plus touchée que d’autres pays ?


Bahar Kimyongür : Oui, certainement. Ce n’est pas un hasard si la Belgique accueille le 8 mai prochain une réunion internationale sur les combattants étrangers en Syrie. Les experts antiterroristes européens sont unanimes : la Belgique compte le plus grand nombre de djihadistes en Syrie par rapport à son nombre d’habitants. Dans les quartiers populaires de Bruxelles, de Vilvoorde ou d’Anvers à forte présence musulmane, la pression exercée par les groupes religieux radicaux est particulièrement sensible. Historiquement, l’Arabie saoudite a le monopole de l’éducation religieuse des musulmans arabophones en Belgique.

 

Cette prééminence saoudienne sur l’Islam de Belgique a plusieurs conséquences néfastes sur le plan intracommunautaire. Elle est notamment la principale source de banalisation de la propagande anti-chiite. Les services secrets marocains jouent également un rôle de premier ordre dans la diabolisation des chiites. C’est que le Royaume du Maroc suit avec inquiétude la vague de conversion de nombreux Marocains de Belgique au chiisme. Conséquence de ce néo-conservatisme sectaire qui gangrène la Belgique : l’incendie de la mosquée chiite à Anderlecht en mars 2012 et l’assassinat de l’imam de la mosquée Abdellah Dahdouh.

 

Le terroriste qui mit le feu à la mosquée expliquera plus tard que son acte était motivé par la guerre de Syrie. A ma connaissance, il n’existe aucun autre attentat terroriste en Europe lié au conflit syrien comme celui ayant visé la mosquée bruxelloise. Cet attentat a eu lieu le 12 mars 2012. La tragédie syrienne n’avait pas encore un an. Pour qu’un tel crime puisse se produire en Belgique, il faut un climat propice. A l’époque, les sectes takfiries telles Sharia4Belgium bénéficiaient d’une certaine liberté de mouvement. Elles ont pu allègrement distiller leur discours de haine envers les musulmans non conformes à leurs codes, en particulier les chiites.


Silvia Cattori : Les autorités belges, en comparaison avec d’autres pays, ont-elles pris ce phénomène plus au sérieux ? Ont-elles pris des mesures adéquates pour prévenir ces départs et aider les familles ?


Bahar Kimyongür : Non, les autorités belges ont laissé faire. Les autorités belges ont laissé le groupe Sharia4Belgium radicaliser et polariser la communauté musulmane de Belgique et recruter des jeunes fragiles et manipulables. Elles n’ont assigné son porte-parole Fouad Belkacem en justice que lorsqu’il s’est attaqué aux non-musulmans, entre autres à certaines personnalités politique belges. En revanche, quand l’organisation Sharia4Belgium a diffusé des appels à la haine et à la violence contre des chiites, elle n’a jamais été inquiétée.


Le 7 octobre 2012, Sharia4Belgium a publié un communiqué dans lequel le réseau sectaire annonçait son autodissolution et son intention de combattre en Syrie. Là encore, silence radio de la part des autorités belges. Elles étaient en réalité soulagées du départ des illuminés de Sharia4Belgium vers la Syrie. En somme, c’était « Bon débarras ! ».


Pour les autorités belges, ce départ annoncé était tout bénéfice. En effet, la Belgique a pour ennemie extérieure la Syrie de Bachar al-Assad et pour ennemi intérieur les takfiris de Sharia4Belgium. Qu’aurions-nous dit si nous avions été des barbouzes belges alignés à l’OTAN : « Que nos ennemis s’entre-tuent » n’est-ce pas.


En décidant de combattre en Syrie, les terroristes de Sharia4Belgium rendaient donc un fier service à la Belgique. Ils faisaient en quelque sorte ce que l’armée belge et les forces de l’OTAN ne pouvaient pas faire à cause de la combativité de l’armée syrienne et de l’équilibre géostratégique mondial.


Les djihadistes belges sont devenus, peut-être à leur insu, les mercenaires de l’OTAN en Syrie. Et en retour, les pays de l’OTAN sont devenus des complices de mouvements terroristes.

 

Force est de constater que les familles des djihadistes ont été totalement abusées par le calcul cynique des autorités belges. Le réseau Sharia4Belgium a non seulement pu faire ses valises mais a pu également emporter avec lui un bataillon de jeunes égarés en quête d’aventure et de sensations fortes. Même des jeunes gens mineurs d’âge ont pu prendre l’avion à l’aéroport de Bruxelles-National sans autorisation parentale ce qui en principe, est strictement interdit.

 

Cela dit, Sharia4Belgium constitue seulement un réseau de recrutement parmi d’autres en Belgique. Outre Sharia4Belgium, il existe des filières maghrébines, syriennes, libanaises, tchétchènes et puis surtout beaucoup de jeunes candidats qui se sont rendus spontanément dans le Nord syrien via la Turquie sans passer par le moindre intermédiaire.

 

Silvia Cattori : Vous dites que les autorités belges n’ont pas voulu empêcher le départ de ces jeunes en Syrie. Savent-elles mieux gérer leur retour ?


Bahar Kimyongür : Dans l’absolu, ils sauront mieux gérer le retour des jeunes que leur départ. Mais si les barbouzes belges croient vraiment qu’il n’y a que 150 Belges en Syrie, la population belge a vraiment de quoi s’inquiéter pour sa sécurité. Des dizaines de volontaires belges sont en effet de parfaits soldats inconnus. Le danger viendra davantage de loups solitaires partis sans cérémonie et peu friands du « star system » que leur offrent les réseaux sociaux comme Facebook.

 

Silvia Cattori : On laisse généralement entendre que ces jeunes se seraient endoctrinés eux-mêmes sur internet. Qu’ils n’auraient pas eu de liens directs avec des recruteurs. Qu’ils auraient rejoint la Syrie par leurs propres moyens. A votre avis faut-il prendre pour argent comptant ce qu’ils disent à leur retour ou ce qu’affirment les services de renseignement à leur sujet ?


Bahar Kimyongür : Grâce à Internet, il existe en effet un véritable phénomène d’auto-radicalisation et de mobilisation spontanée. Des groupes terroristes comme l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), alias Daech sont passés maîtres dans l’art de la vidéo de propagande. En exaltant leur toute-puissance à travers un déluge d’effets spéciaux apocalyptiques entrecoupés de tirs en rafales et de chants religieux, ils parviennent à attirer vers eux des milliers de jeunes candidats européens.

 

Pour des jeunes en manque de confiance, de succès et de sensations fortes, la secte Daech a tout pour plaire. Elle se vante de combattre toutes les nations, toutes les religions, tous les systèmes. Elle rejette tout et tout le monde. Elle proclame son droit de vie et de mort sur n’importe qui. Elle prétend se soumettre à Dieu mais agit en totale liberté, se permet de torturer, d’achever des blessés, de dresser des listes de personnes à abattre, de réquisitionner les biens d’autrui.


Bref, les combattants de Daech se prennent pour des rois, des seigneurs de guerre voire de véritables dieux sur terre. Ce nihilisme enrobé de versets coraniques et de sacralité exerce une fascination chez les ados et les jeunes adultes qui cherchent à se défaire de leur mal-être, à donner un sens à leur vie et à gagner une reconnaissance sociale même à titre posthume.

 

Il n’est nullement besoin d’intermédiaires pour trouver Daech. La vidéo en ligne fait tout le travail du prédicateur. Elle a le même effet envoûtant que les chants des sirènes de la légende d’Ulysse.

 

Aujourd’hui, rien n’empêche un jeune Européen de débarquer en Syrie via la Turquie de sa propre initiative. Le volontaire djihadiste n’a plus besoin d’être accompagné ni même d’avoir un ami sur place. Dès sa descente de l’avion à l’aéroport de Hatay en Turquie, le volontaire sera pris en charge par de véritables « tour operators » du terrorisme global. S’il le désire, il prendra un taxi à ses frais jusqu’à la frontière syrienne et la traversera à pied.

 

Quant aux « returnees », c’est-à-dire les déçus, les repentis de retour en Europe, ils feront très probablement de fausses déclarations aux enquêteurs européens pour s’éviter des ennuis judiciaires. Ils n’avoueront sans doute pas leur participation à des crimes barbares et rejetteront plutôt la faute sur des compagnons d’armes déjà morts. De toute façon, personne ne pourra les contredire



Photos: EetR, Algérie1

 

http://www.internationalnews.fr/article-euro-djihadistes-des-mercenaires-de-l-otan-entretien-avec-bahar-kimyongur-par-silvia-cattori-123472161.html 


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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 14:21

Internationalnews

17 avril 2014

Le président du Rwanda Paul Kagamé

 

Une production Topdoc et Apocalypse France


Vingt ans après le drame, le président du Rwanda Paul Kagame, les médias, les associations “humanitaires”, une grande partie de la classe politique et les réseaux pro-israéliens continuent d’accuser la France d’avoir participé au génocide rwandais.

 

Pour la pensée unique, les Tutsis sont les victimes de crimes contre l’humanité commis par les Hutus pro-Français ; jamais leur part de culpabilité n’est mise en évidence ; jamais on n’explique les raisons sordides qui se cachent derrière ce massacre ; jamais n’est mentionné le rôle néfaste des puissances étrangères ayant eu intérêt à provoquer la catastrophe. Il est temps de reprendre l’affaire à zéro et oser dire, preuves à l’appui, que l’histoire officielle a été truquée.


Ce film pose les questions interdites :


. Quelle puissance étrangère a-t-elle formé les chefs des rebelles Tutsis, à commencer par l’actuel président du Rwanda Paul Kagame ?

. Qui a abattu l’avion du président Juvénal Habyarimana, un assassinat qui a déclenché le plus grand massacre que l’Afrique ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale ?

. Pourquoi certaines ONG ont-elles entretenu d’étranges relations de proximité avec le FPR ? Sous la pression de qui les accords d’Arusha (1993) ont-ils ouvert la route à la victoire du FPR ?

. Quel est l’objectif géostratégique poursuivi par les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël dans ces dramatiques événements ?


Avec les interventions des journalistes et auteurs Pierre Péan et Patrick Mbeko, de l’ancienne député américaine Cynthia McKinney, du colonel Robardey, assistant technique de police judicaire au Rwanda, et l’ultime interview de Michael Hourigan, chargé de l’enquête du TPIR auprès de l’ONU.

 

 

http://www.internationalnews.fr/article-rwanda-20-ans-apres-l-histoire-truquee-film-de-julien-teil-et-paul-eric-blanrue--123358655.html

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 15:59

Internationalnews

 

Mondialisation.ca, 18 mars 2014

delta

 

Son nom de guerre est Delta. C’est un des chefs militaires de la « révolution ukrainienne » même si, comme il le déclare lui-même, il ne se considère pas comme Ukrainien. Sous le casque il porte la kippa.

 

C’est l’agence de presse juive Jta (dont le siège est à New York) qui en raconte l’histoire, après l’avoir interviewé de façon anonyme, en le photographiant en tenue de camouflage et gilet pare-balle, le visage couvert par des lunettes et une écharpe noires. Delta est un vétéran de l’armée israélienne, qui s’est spécialisé en combat urbain dans la brigade d’infanterie Givati, utilisée dans l’opération Plomb Durci et dans d’autres actions contre Gaza, notamment le massacre de civils dans le quartier Tel el-Hawa.

 

Rentré en Ukraine il y a quelques années en habits d’homme d’affaires, il a formé et entraîné avec d’autres ex militaires israéliens le peloton « Casques bleus de Maïdan », en appliquant à Kiev les techniques de combat urbain expérimentées à Gaza. Son peloton, déclare-t-il à la Jta, est aux ordres de Svoboda, autrement dit d’un parti qui derrière sa nouvelle façade conserve sa matrice néonazie. Pour tranquilliser justement les juifs ukrainiens qui se sentent menacés par les néonazis, Delta souligne que l’accusation d’antisémitisme à l’égard de Svoboda est une « connerie ».

 

La présence en Ukraine de spécialistes militaires israéliens est confirmée par l’information, diffusée par la Jta et d’autres agences juives, que plusieurs blessés dans les affrontements avec la police à Kiev ont immédiatement été transportés dans des hôpitaux israéliens, évidemment pour empêcher que quelqu’un ne révélât d’autres vérités incommodes. Comme celle sur les gens qui ont entraîné et armé les snipers qui, avec les mêmes fusils de précision, ont tiré, place Maïdan, à la fois sur les manifestants et sur les policiers (presque tous touchés à la tête).

 

Ces faits apportent une nouvelle lumière sur la façon dont a été préparé et mis en œuvre le coup d’Etat de Kiev. Sous direction USA/OTAN, à travers la Cia et d’autres services secrets, ont été pendant des années recrutés, financés, entraînés et armés les militants néonazis qui à Kiev ont donné l’assaut aux palais gouvernementaux, et qui ont ensuite été institutionnalisés comme « garde nationale ».

 

Une documentation photographique, qui circule ces jours-ci, montre de jeunes militants néonazis ukrainiens de Uno-Unso entraînés en 2006 en Estonie par des instructeurs de l’OTAN, qui leur enseignent des techniques de combat urbain et d’utilisation d’explosifs pour des sabotages et des attentats.

 

L’OTAN fit la même chose pendant la guerre froide pour former la structure paramilitaire secrète de type « stay-behind », avec le nom de code « Gladio ». Active aussi en Italie où, à Camp Darby (base étasunienne à côté de Pise) et dans d’autres bases, furent entraînés des groupes néofascistes en les préparant à des attentats et à un éventuel coup d’Etat. Une structure paramilitaire analogue a été créée et employée aujourd’hui en Ukraine, en se servant aussi de spécialistes israéliens.

 

 

Le coup d’Etat n’aurait cependant pas pu réussir si l’OTAN ne s’était attachée une grande partie des sommets de la hiérarchie militaire ukrainienne, en les formant pendant des années au NATO Defense College et dans des « opérations pour la paix » sous conduite OTAN. Et il n’est pas difficile d’imaginer que, sous le réseau officiel, ait été construit un réseau secret. Les forces armées ukrainiennes ont ainsi obéi à l’ordre de l’OTAN de « rester neutres », pendant que le coup d’Etat était en cours.

 

Ensuite, leur direction a été prise par Andriy Parubiy, co-fondateur du parti socialnationaliste renommé Svoboda, devenu secrétaire du Comité de défense nationale, et, en habits de ministre de la défense, par Igor Tenjukh, lié à Svoboda.

 

A coup sûr est déjà en oeuvre l’épuration (ou élimination) des officiers jugés non fiables. Tandis que l’OTAN, qui a déjà de fait annexé l’Ukraine, déclare le référendum en Crimée « illégal et illégitime ».

 

Edition de mardi 18 mars 2014 de il manifesto 

http://ilmanifesto.it/la-nuova-gladio-in-ucraina/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

http://www.internationalnews.fr/article-le-nouveau-gladio-en-ukraine-par-manlio-dinucci-123004709.html 

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:47

Internationalnews

 

France-Irak Actualités

 

par Gilles Munier 17 Mars 2014

 

Syrie : les tombes de l’antique Palmyre, proie des pilleurs

Revue de presse : Assawra.info (17/3/14)*


Le plus beau site de Syrie, l’antique Palmyre, porte des stigmates de récents combats mais ce sont surtout ses magnifiques tombes qui ont été la proie des pilleurs.


Située à 210 km au nord-est de Damas, la "perle du désert", inscrite par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, la ville conserve toute sa beauté bien que le temple de Baal ait subi quelques flétrissures en raison des échanges d’artillerie entre l’armée et les rebelles.


"Les groupes armés se sont installés en février 2013 dans l’immense palmeraie au sud de Palmyre et ont occupé le site jusqu’à ce l’armée les en chasse en septembre de la même année", explique à l’AFP Mohammad al-Assad, 44 ans, fonctionnaire au service des Antiquités.

 

"A partir des vergers où ils se trouvaient, ils tiraient sur la ville et certains obus ont endommagé par endroits le temple situé au milieu", ajoute-t-il.

 

Le mur oriental du temple hellénistique de Baal, l’édifice le plus imposant de la cité, est marqué par plusieurs tâches blanchâtres, là où la pierre a été griffée par des éclats d’obus. Un tir de mortier a endommagé l’une des ouvertures, ainsi que le linteau reposant sur huit colonnes à fûts cannelés.

 

Le mur d’enceinte a souffert en plusieurs endroits. Trois piliers de la colonnade au sud du temple ont été démembrés, leurs chapiteaux corinthiens gisant à terre. Mais les autres monuments n’ont pas été touchés par les combats.

 

D’après M. Assad, des rebelles ont mis à sac la maison des missions archéologiques jouxtant le temple, mais le plus grave a été le pillage des merveilleuses tombes.

 

A l’ouest de la cité, dans la Vallée des tombes, la nécropole s’étend sur un kilomètre. C’est là que les riches Palmyréniens avaient construit une série de monuments funéraires somptueusement décorés.

 

Au Musée de Palmyre, le directeur Khalil al-Hariri montre trois stèles calcaires et des parties de sarcophages sculptées en haut-relief de personnages et d’enfants.

 

"Elles avaient été découpées à la tronçonneuse. Nous les avons récupérées il y a deux jours, dans le sous-sol d’une maison", explique-t-il.

 

Combien de tombes ont été pillées ? Il n’en sait rien. "Il y a environ 500 tombes, dont seulement 200 ont été fouillées par les archéologues. C’est dans celles qui ne l’étaient pas que les pilleurs ont fait leur sale besogne", dit-il.

 

Son seul point de repère, c’est le butin retrouvé.  

 

"Depuis que l’armée a repris le contrôle de la région, j’ai récupéré 130 pièces, mais je suis incapable de dire à combien de tombes elles appartenaient car les voleurs ont pris soin de les refermer".


Outre les sarcophages, il y a des bustes de défunts en costume gréco-romain et des décorations murales de style palmyrénien.

 

Dans le discours officiel, ce sont les "hommes armés" ou "les terroristes" qui ont voulu délester le pays "en vendant à vil prix notre culture et nos racines". En réalité, et M. Hariri le reconnaît à demi-mot, certains habitants ont profité du désordre pour mettre la main sur des pièces, d’autant qu’ils en connaissent la valeur.

 

"La police les a retrouvées ici, dans les maisons, les vergers ainsi que dans le reste du pays. Quinze ont même été découvertes à l’aéroport de Beyrouth, prêtes à s’envoler vers l’étranger", selon lui.

 

L’ONU a pressé les belligérants de protéger "le riche patrimoine culturel mis en lambeaux" par trois ans de guerre. Devant "le pillage systématique" des sites archéologiques, elle a recommandé aux professionnels du commerce de l’art et aux douanes "de se méfier des objets d’art syriens susceptibles d’avoir été volés".


Fayçal al-Cherif, chef de la municipalité, n’a plus vu un touriste depuis septembre 2011, soit six mois après le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad.


"Il y en avait 250.000 par an, puis subitement plus rien. Sur les 85.000 habitants, 5.000 travaillaient dans l’hôtellerie, la restauration, possédaient des magasins, organisaient des balades dans le désert sous la tente, servaient de chauffeur ou de guide", déplore cet homme de 57 ans.

 

Les 16 établissements de la ville ont tous fermé. Quant au Zénobia, l’hôtel de légende construit dans les années 1920 par une aventurière française et situé dans le site archéologique, il a été pillé et à moitié brûlé.

 

"J’espère que la tourmente se terminera et que les touristes reviendront bientôt", soupire-t-il.

 

*http://www.assawra.info/spip.php?article6471

Photo: Etudier à Damas

 

Alep, Bosra, Palmyre : le patrimoine culturel syrien en danger (+ vidéos)

Le pillage des trésors archéologiques syriens

Comment Uruk, l'une des principales cités archéologiques iraquiennes, devint le Disney Land des envahisseurs incultes (documentary, 5'2)

Pillage d’antiquités en Libye

Vandalisme et pillage en Irak, berceau de la civilisation par Joëlle Pénochet (+ vidéo et dossier)

Guerre sans fin et dommages collatéraux par Joëlle Pénochet

 

 

http://www.internationalnews.fr/article-syrie-les-tombes-de-l-antique-palmyre-proie-des-pilleurs-123005377.html

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 14:49
Internationalnews
"Une Commission indépendante menée par le prix Nobel de la paix Sean Mc Bride considère Israël comme «directement responsable du massacre du fait de sa position d’occupant». Il n’y eut là aussi pas de résolution du Conseil de sécurité contre Israël. Les Etats-Unis veillent…" source

Evidemment, la mémoire subsiste. L’homme qui a perdu sa famille dans un premier massacre et qui voit des jeunes gens de Chatila alignés après les dernières tueries et conduits à la mort. Mais – à l’instar des ordures empilées dans la décharge au milieu des taudis de béton – la puanteur de l’injustice imprègne toujours les camps où 1.700 Palestiniens furent massacrés – il y a exactement 30 ans. Personne n’a été traduit en justice et condamné pour ce massacre qu’un écrivain israélien a même comparé à l’époque au massacre des Yougoslaves par des sympathisants nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sabra et Chatila sont un mémorial pour les criminels qui ont fui leur responsabilité, qui s’en sont tirés sans être poursuivis.

 

      

 

Khaled Abou Nour était adolescent, un milicien en herbe qui avait quitté le camp pour les montagnes avant que les Phalangistes, alliés d’Israël, n’entrent dans Sabra et Chatila. Le fait qu’il ne fût pas là pour combattre les violeurs et les meurtriers lui a-t-il donné mauvaise conscience ?

 

« Ce que nous ressentons tous, aujourd’hui, est la dépression », a-t-il dit. « Nous avons réclamé justice, des procès internationaux, mais il ne s’est rien passé. Pas une seule personne n’a été tenue pour responsable. Personne n’a été traduit en justice. Ensuite nous avons donc subi la guerre des camps de 1986 (lesquels se trouvaient entre les mains des Libanais chiites) et les Israéliens ont ainsi pu massacrer autant de Palestiniens dans la guerre de Gaza de 2008-2009. S’il y avait eu des procès pour ce qui s’est produit ici, il y a 30 ans, les tueries de Gaza n’aurait pas eu lieu ».

       

Bien sûr qu’il a raison ! Tandis que les présidents et les Premiers ministres se sont alignés à Manhattan pour pleurer les morts des crimes internationaux de 2001 contre l’humanité au World Trade Centre, pas un seul dirigeant occidental n’a osé se rendre sur les charniers infâmes, froids et humides de Sabra et de Chatila, ombragés par quelques arbres chétifs et des photos délavées des morts. Il faut dire aussi qu’en 30 ans, pas un seul dirigeant arabe ne s’est donné la peine de visiter la dernière demeure d’au moins 600 de ces 1700 victimes. Les potentats arabes ont le coeur qui saigne pour les Palestiniens mais un vol pour Beyrouth pourrait être un peu trop ces derniers temps – et lequel d’entre eux voudrait offenser les Israéliens et les Américains ?   

        Ariel Sharon en médaiillon et une vue du massacre de Sabra et Chatila en septembre 1982 au Liban

Il est ironique – et néanmoins important – que le seul pays qui ait mené une enquête officielle sérieuse, bien que viciée, sur ce massacre, soit Israël. L’armée israélienne a envoyé les tueurs dans les camps et a ensuite regardé – et n’a rien fait – tandis que l’atrocité se déroulait. Un certain lieutenant israélien, Avi Grabowski, en a donné les preuves les plus éloquentes. La Commission Kahan a tenu le ministre de la Défense d’alors, Ariel Sharon, pour personnellement responsable, puisque celui-ci a envoyé les impitoyables Phalangistes anti-palestiniens dans les camps pour « déloger les terroristes » – « terroristes » qui se révélèrent être aussi inexistants que les armes de destruction massive de l’Irak, 21 ans plus tard.

Sharon a perdu son job mais est devenu plus tard Premier ministre, jusqu’à ce qu’il soit frappé par une attaque cérébrale dont il a survécu, mais qui lui a ôté même le pouvoir de parler. Elie Hobeika, le dirigeant de la milice chrétienne libanaise qui a conduit ses meurtriers dans le camp – après que Sharon eut dit à la Phalange que des Palestiniens venaient d’assassiner leur dirigeant, Bachir Gemayel – fut assassiné des années plus tard à Beyrouth Est. Ses ennemis ont prétendu que les Syriens l’avaient tué, ses amis ont accusé les Israéliens ; Hobeika, qui était « passé » dans le camp syrien, venait d’annoncer qu’il « dirait tout » sur les atrocités de Sabra et de Chatila devant une cour belge qui souhaitait traduire Sharon en justice.

Bien sûr, ceux d’entre nous qui ont pénétré dans ces camps au troisième et dernier jour du massacre – le 18 septembre 1982 – ont leurs propres souvenirs. Je me souviens de ce vieil homme en pyjama allongé sur le dos dans la rue principale avec son innocente canne à côté de lui, de ces deux femmes et d’un bébé abattus près d’un cheval mort, de la maison dans laquelle je me suis réfugié pour me cacher des tueurs avec mon collègue Loren Jenkins du Washington Post - pour découvrir une jeune femme morte allongée dans la cour à côte de nous. Certaines de ces femmes avaient été violées avant d’être abattues. Des armées de mouches, la puanteur de la décomposition. Des choses que l’on n’oublie pas.

        

Abou Maher a 65 ans – à l’instar de Khaled Abou Nour, sa famille s’est enfuie de leurs maisons à Safad, dans l’Israël d’aujourd’hui – et est resté dans le camp durant tout le massacre, ne croyant pas dans un premier temps les femmes et les enfants qui l’exhortaient à s’enfuir de chez lui. « Une voisine a commencé à crier et j’ai regardé par la fenêtre ; j’ai vu qu’elle avait été abattue et que sa fille essayait de s’échapper, et les tueurs l’ont poursuivie en criant “Tuez-la, tuez-la, ne la laissez pas filer !” Elle a crié vers moi mais je n’ai rien pu faire. Mais elle est parvenue à s’enfuir

Des voyages répétés pour retourner au camp, année après année, ont construit un récit avec des détails étonnants. Les enquêtes menées par Karsten Tveit de la radio norvégienne et moi-même ont prouvé que de nombreux hommes, qu’Abou Maher a vus, sont sortis du camp après le massacre initial, puis furent remis par les Israéliens aux tueurs phalangistes – qui les ont gardés prisonniers pendant des jours à l’est de Beyrouth et ensuite, lorsqu’ils n’ont pas pu les échanger contre des otages chrétiens, les ont exécutés dans un charnier.

   

 

Et les arguments pour détourner l’attention ont été cruellement déployés. Pourquoi se souvenir de quelques centaines de Palestiniens massacrés lorsque 25.000 ont été tués en Syrie en 19 mois ?

 

Ces dernières années, des supporteurs d’Israël et des détracteurs du monde musulman m’ont écrit pour m’injurier parce que je citais régulièrement les massacres de Sabra et de Chatila, comme si le compte-rendu de mon propre témoignage oculaire de cette atrocité avait – comme un criminel de guerre – un statut de restriction. Compte tenu de mes reportages (comparés à mes comptes-rendus de l’oppression turque), un lecteur m’a écrit : « Je conclus donc que dans ce cas (de Sabra et Chatila), vous avez un parti pris anti-israélien. Cela n’est basé que sur le nombre disproportionné de références que vous faites sur cette atrocité… »  

 

Mais peut-on en faire trop ? La doctoresse Bayan al-Hout, veuve de l’ancien ambassadeur de l’OLP à Beyrouth, a rédigé le compte-rendu détaillé qui fait le plus autorité sur les crimes de guerre de Sabra et Chatila – c’est ce qu’ils sont – et conclut que dans les années qui ont suivi, les gens étaient effrayés par le souvenir de cet événement.

 

« Ensuite, des groupes internationaux ont commencé à parler et à enquêter. Nous devons nous souvenir que nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé. Et les victimes sont toujours marquées par ces évènements – même celles qui ne sont pas encore nées seront marquées – et elles ont besoin d’amour ». Dans la conclusion de son livre, Mme al-Hout pose quelques questions difficiles – et vraiment dangereuses : « Les auteurs de ce crime étaient-ils les seuls responsables ? Sont-ils les seuls criminels ? Ceux-là même qui ont donné ces ordres sont-ils les seuls responsables ? Qui est responsable en vérité ? »

 

En d’autres termes, le Liban ne porte-t-il pas la responsabilité avec les Phalangistes libanais, Israël avec l’armée israélienne, l’Occident avec son allié israélien, les Arabes avec leur allié américain ? Madame al-Hout termine son enquête par une citation du Rabbin Abraham Heschel qui tempêtait contre la guerre du Vietnam. « Dans une société libre », disait le Rabbin, « certains sont coupables, mais tous sont responsables ».

Robert Fisk  

Article original : The forgotten massacre

Traduction : JFG pour Questions Critiques

Republication de l'article du 20 septembre 2012

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vidéos:

http://www.dailymotion.com/video/xtnq00_retour-a-sabra-et-chatila_news

Articles:

Sabra et Chatila : 30 ans après, les rescapés réclament justice

http://www.internationalnews.fr/article-sabra-et-chatila-le-massacre-oublie-par-robert-fisk-the-independent-110325848.html

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 13:47

Internationalnews

Mondialisation.ca, 14 janvier 2014

 

Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry était à nouveau au Moyen-Orient cette semaine, menant des entretiens intensifs avec des responsables Israéliens et Palestiniens et d’autres acteurs régionaux. Il a été largement rapporté que son objectif est de parvenir à un « accord-cadre » comme prélude à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien.

Norman Finkelstein est le co-auteur, avec Mouin Rabbani, de Comment résoudre le conflit israélo-palestinien (OR Books Editions, à paraître). J’ai parlé avec lui de la portée des négociations, au moment où nous entrons dans ce qui pourrait être une étape décisive dans la longue lutte des Palestiniens pour l’autodétermination.

* * *

Vous avez formulé des mises en garde depuis un certain temps maintenant, selon lesquelles les pourparlers israélo-palestiniens actuellement menés sous l’égide du secrétaire d’État Kerry pourraient, contrairement à beaucoup de précédents cycles de négociations, véritablement déboucher sur un accord pour mettre fin au conflit. Son contenu équivaudrait aux conditions posées de longue date par Israël pour toute résolution du conflit. Comment évaluez-vous la situation actuelle du processus diplomatique ?

Un « accord-cadre » sera bientôt conclu, et un règlement final du conflit sera probablement signé à peu près dans les six derniers mois du mandat du Président Obama. Au départ, lorsque le processus de paix de Kerry a été annoncé, j’étais pratiquement le seul à prédirequ’il déboucherait effectivement sur quelque chose, et maintenant, cela est largement admis. Beaucoup de commentateurs israéliens respectés considèrent désormais comme acquis que parvenir à un accord n’est qu’une question de temps.

Au cours des dernières semaines, les pourparlers coordonnés par Kerry ont apparemment essentiellement porté sur les exigences d’Israël pour (i) une présence militaire durable dans la Vallée du Jourdain et (ii) la reconnaissance palestinienne d’Israël comme d’un « Etat juif ». Les Palestiniens négocieront un accord pour sauver la face sur la vallée du Jourdain, impliquant une présence conjointe américano-israélienne pour un certain temps.

La question de la vallée du Jourdain a déjà été résolue pour l’essentiel lors des négociations d’Annapolis en 2008. Le Premier ministre israélien Netanyahu ne la soulève maintenant qu’afin de pouvoir plus tard prétendre faire une « concession déchirante » – Israël est maître dans l’art de « concéder » des choses auxquelles il n’a jamais eu aucun droit – en permettant seulement une présence américano-israélienne temporaire le long de la frontière.

Depuis des années, il est généralement reconnu – même par l’écrivaillon pro-israélien Dennis Ross dans The Missing Peace – que la vallée du Jourdain n’a aucune valeur stratégique.

Sur la question de l’ « Etat juif », l’accord sera probablement conclu sur la formule : Israël comme l’Etat du peuple Juif et de ses citoyens, la Palestine comme l’Etat du peuple Palestinien et de ses citoyens. Il offrira une protection (juridique) aux citoyens Palestiniens d’Israël, mais niera le droit au retour des réfugiés Palestiniens, la question qui importe véritablement pour Israël. Le Président Palestinien Mahmoud Abbas pourra alors revendiquer cela comme une victoire, car il aura garanti les droits des Palestiniens en Israël.

Tout cela est diabolique. Les Israéliens – avec, bien sûr, la complicité active et cruciale des Etats-Unis – ont réussi à réorienter complètement le débat et à façonner l’agenda. Les seules questions en cours de discussion sont l’Etat juif et la vallée du Jourdain, questions qui, au niveau du consensus international pour la résolution du conflit, n’ont absolument jamais été soulevées. (Même dans des négociations bilatérales antérieures présidées par les États-Unis, comme à Annapolis, celles-ci étaient tout au plus des questions périphériques.)

La question clé (outre le problème des réfugiés), au niveau du consensus international et des négociations bilatérales antérieures, a été l’ampleur de l’échange de territoires le long de la frontière : Israël sera-t-il autorisé à annexer les grands blocs de colonies et par conséquent à faire avorter un Etat palestinien ? Mais le débat a été complètement réorienté, parce que l’annexion des blocs de colonies est désormais une affaire conclue.

L’accord-cadre ne parlera probablement que d’échanges de territoires en termes de pourcentages, et insinuera simplement – tout comme les Paramètres Clinton – l’annexion par Israël des grands blocs de colonies sans divulguer les détails précis. Mais il est frappant de constater que dans l’ensemble des discussions au cours des dernières semaines, Ma’ale Adumim – c’est-à-dire le plus grand bloc de colonies qui divise effectivement la Cisjordanie en deux – n’a même pas été évoqué. Parce que cela a déjà été résolu, en faveur d’Israël.

Et un accord final s’ensuivra ?

Il faudra encore beaucoup de politique politicienne, beaucoup de marketing, beaucoup d’hystérie en Israël – leur numéro habituel digne d’être récompensé aux Oscars. Cela prendra la totalité des trois années qui restent à la présidence d’Obama, culminant dans un sommet du genre « Camp David » (Obama adore lui aussi le théâtre, il a une prédilection pour les beaux discours et il médite sûrement déjà quelle veste courte en cuir noir il portera pour l’occasion), avant que l’accord final soit scellé.

A ce stade, à mon avis, l’un des principaux obstacles avant de parvenir à un accord n’est pas les détails, parce que ceux-ci sont essentiellement connus : l’annexion des blocs de colonies par Israël et l’annulation du droit au retour. L’une des grandes pierres d’achoppement, assez curieusement, est l’inertie.

Si on considère que l’origine politique du conflit remonte à la déclaration Balfour de 1917 (avant cette date, le sionisme était essentiellement une opération d’entraide), il est question d’un conflit qui dure depuis un siècle. Quand un conflit s’étend sur une période de temps aussi longue, un très grand nombre d’individus et d’institutions développent un intérêt direct non pas à sa résolution, mais plutôt à sa perpétuation ; ce qui est maintenant appelé, et ce n’est une plaisanterie qu’à moitié, « l’Industrie de la Paix ».

Beaucoup de personnes sont maintenant envahies de crainte à la perspective terrible que, après un siècle entier, ce conflit pourrait effectivement prendre fin. Cela fait vraiment froid dans le dos : le conflit israélo-palestinien pourrait prendre fin. Toutes ces sessions spéciales et comités spéciaux des Nations unies ; toutes ces ONG basées à Ramallah, ces organisations israéliennes et palestiniennes de défense des droits de l’homme, et ces villégiatures de résolution du conflit ; tous ces rapports du FMI, de la Banque mondiale, de Crisis Group ; tous ces programmes académiques – Etudes sur Israël, Etudes sur l’Holocauste – qui ont surgi pour justifier la politique israélienne (aucun de ces programmes ne peut prétendre à un contenu intellectuel, et la plupart ont été subventionnées par de riches Juifs de droite) ; tous ces festivals de cinéma, ces études universitaires, ces mémoires et ces « poésies » ; tous ces « groupes de ‘réflexion’ » (‘think’-tanks) israéliens basés à Washington ; tous ces militants, groupes, sites internet, chercheurs et analystes, solidaires avec la Palestine (dont votre interlocuteur)…

Une superstructure énorme et tentaculaire a été construite sur le conflit israélo-palestinien, et par conséquent, un obstacle majeur à un accord est maintenant la crainte et le tremblement suscités à travers les différentes couleurs politiques à l’idée qu’il pourrait en fait arriver à un dénouement. C’est assez inconcevable, n’est-ce-pas ?

Mais a priori, l’inertie par elle-même ne peut que retarder, elle ne peut pas empêcher.

Je suis d’accord.

Que fait Kerry pour rallier des soutiens à cet accord ?

Comme l’analyste politique palestinien (et mon co-auteur) Mouin Rabbani l’a observé, la grande différence entre le Président Clinton et le secrétaire d’Etat Kerry est que Clinton a ignoré tout le monde en-dehors des États-Unis ; il a imaginé qu’à lui seul, sans aucune aide extérieure, il pourrait être le faiseur de rois. Kerry, en revanche, a entrepris de manière très délibérée de mettre tous les pions en place. Les Saoudiens, la Ligue arabe, l’Union européenne – les Palestiniens sont encerclés et assiégés. Il en va de même pour les Israéliens, mais dans une bien moindre mesure, parce que ce sont essentiellement les conditions israéliennes de résolution du conflit qui sont imposées.

Les Européens en particulier resserrent les vis. Chaque jour, il y a une nouvelle information au sujet d’une initiative européenne individuelle ou collective qui rompt les liens avec des entités israéliennes liées aux colonies de peuplement illégales. Je pense que les menaces émanant actuellement de l’Europe sont coordonnées avec Kerry, afin de transmettre l’idée, non pas tant au gouvernement israélien (malgré toute sa frénésie, Netanyahu est partant), mais aux Israéliens récalcitrants, que le projet de colonisation en dehors du Mur n’a aucune perspective d’avenir.

Dans la politique intérieure israélienne, ceux qui soutiennent le processus de Kerry – voilà une ironie méritant d’être savourée ! – ont exploité le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) en vue de la même fin : « Si nous ne réglons pas le conflit maintenant, BDS nous guette à nos portes. »

Et les différents Etats arabes ?

La question palestinienne, du moins de manière temporaire, est morte en tant que facteur de mobilisation dans le monde arabo-musulman. Il est maintenant assez facile pour les États-Unis d’obtenir l’accord de l’Arabie Saoudite, de la Turquie, de l’Egypte et de l’Iran, ou de mettre de côté la Palestine. L’Iran n’a rien dit à propos des négociations de Kerry jusqu’à présent, et ne s’en préoccupe probablement pas beaucoup. La Syrie est un facteur nul. L’Egypte joue un rôle vraiment néfaste, essayant (de mèche avec les États-Unis, Israël et l’Autorité Palestinienne) de renverser le Hamas en tourmentant les habitants de Gaza.

L’Arabie Saoudite pense qu’en marchant avec les États-Unis sur la Palestine, elle peut marquer des points avec eux sur la Syrie et l’Iran. La Turquie a son propre agenda qui incluait la Palestine pendant un certain temps (par exemple, au moment du Mavi Marmara), mais ce n’est plus le cas. Elle est préoccupée par l’erreur d’Erdogan sur la Syrie et sa crainte que, dans le cas d’un rapprochement américain avec l’Iran, la Turquie baisse d’un cran sur le totem régional, alors qu’elle a nourri des visions d’un Empire ottoman renaissant.

La question palestinienne avait de la résonance politique dans le monde arabo-musulman surtout parce qu’elle était populaire dans la prétendue « rue ». Mais maintenant, les gens ne s’en préoccupent pas tant que ça. Leur attention est rivée, à tort ou à raison, sur d’autres tragédies comme la Syrie.

Dans des endroits comme la Libye, où les gens avaient au moins l’habitude de soutenir la Palestine par des paroles, ils ont bien évidemment d’autres choses à l’esprit en ce moment. Kerry n’est pas un génie, mais il est certain qu’il a évalué astucieusement la configuration du terrain quand il a conclu que c’était le moment idéal pour imposer un règlement du conflit aux Palestiniens.

Il a été intéressant de voir tout le monde courtiser le ministre des Affaires étrangères d’Israël, Avigdor Lieberman. Soudain, il est la coqueluche de la ville à Washington, le ministre britannique des Affaires étrangères le rencontre, etc.

Cela va dans les deux sens, parce que Lieberman veut être le prochain Premier ministre d’Israël. Donc il est temps pour lui d’abandonner le personnage de videur de discothèque (le New York Times a récemment rapporté que Lieberman lit d’épais volumes historiques ; oui, bien sûr, et le week-end je fais des pirouettes au [théâtre] Bolchoï…) au profit de celui d’un homme d’Etat responsable. Et il va donc accepter l’accord de Kerry.

l a déjà manifesté son assentiment, et même son enthousiasme, la semaine passée. Il a également marmonné des propos évoquant le transfert des citoyens Palestiniens d’Israël vers un nouvel Etat Palestinien, mais ils n’auront aucune suite. Cela violerait les normes fondamentales du droit international en établissant le droit des États établis à redessiner les frontières intérieures afin de dénationaliser des minorités indésirables. Personne ne va accepter ça.

Les mesures récentes prises par le Hamas et le Fatah en vue d’une réconciliation sont-elles sérieuses ?

Une possibilité est que l’Autorité Palestinienne joue au jeu stupide de menacer les Etats-Unis et Israël, « Si vous n’êtes pas plus accommodants, nous allons nous réconcilier avec le Hamas et ne plus traiter avec vous. »

a deuxième possibilité est que le Hamas veut une part du gâteau, et formera par conséquent un gouvernement d’unité nationale qui lui garantira quelque chose dans l’accord final. La troisième et, selon Mouin Rabbani, la possibilité la plus plausible est que Abbas veut neutraliser le Hamas en le faisant monter à bord, ce qui ravive également ses prétentions à représenter tous les Palestiniens, alors que le Hamas est en faveur d’une réconciliation pour sortir de la tempête après les développements désastreux en Egypte.

A quel point un accord-cadre sera-t-il contraignant sur les négociations à venir ?

Rien n’est inexorable, mais il y aura beaucoup d’élan derrière cet accord. Le rouleau compresseur sera difficile à arrêter. Pour que toutes les pièces du puzzle soient mises en place, une nouvelle coalition israélienne devra probablement être formée, un gouvernement d’unité nationale dirigé par Netanyahu. Les sondages de l’opinion publique israélienne montrent que la majorité des Israéliens seraient favorable à la proposition probable de Kerry.

La ville d’Hébron devra être évacuée. Bien sûr, il y aura l’angoisse israélienne habituelle, mais elle ne sera pas difficile à calmer. L’armée israélienne peut tout simplement se retirer et dire aux quatre cents colons juifs fanatiques, « Vous voulez rester ? Vous pouvez rester – tous seuls, au milieu des 150 000 musulmans d’Hébron. »

Est-ce que la direction palestinienne a la capacité de résister ?

Je n’arrive absolument pas à voir comment les Palestiniens peuvent s’en sortir à ce stade. Il y a un éventail tellement large de forces politiques derrière le processus de Kerry que les Palestiniens sont piégés. Abbas et son imbécile d’acolyte Saeb Erekat jouent au gentil et au méchant. Abbas dit « oui, cet accord pourrait fonctionner », tandis qu’Erekat chuchote aux médias – vous savez, le « négociateur palestinien haut placé qui ne veut pas être identifié » – que « oh, cet accord est horrible, il est terrible, il est affreux, ils peuvent le fumer dans leur pipe. »

Erekat pense que c’est une manœuvre intelligente, qui met la pression sur les Américains, comme si quiconque ici-bas accordait la moindre importance à ce qu’Erekat a à dire à propos de quoi que ce soit.

Les Palestiniens sont acculés, ils sont isolés. Lorsque vous êtes désespéré et aux abois, bien sûr, vous devez jouer vos cartes les plus fortes. En premier lieu, d’authentiques dirigeants s’adresseraient franchement au peuple palestinien, « Nous sommes dans une impasse, sous un rouleau compresseur, piétinés. Nous avons besoin de vous, nous devons faire appel à toutes nos ressources collectives et à toutes nos réserves pour résister » ; et, deuxièmement, ils feraient appel aux pro-Palestiniens à l’étranger : « Nous sommes sur le point d’être écrasés, nous avons besoin de votre aide. »

Je ne peux pas dire que cela inverserait la tendance, bien que, comme vous le savez, la cause palestinienne a une résonance suffisante à l’étranger pour que si les Palestiniens disaient : « Nous sommes maintenant face à l’heure de vérité, nous pourrions être éradiqués », cela pourrait peut-être, conjointement avec une révolte civile de masse au sein des Palestiniens eux-mêmes, faire quelque chose. Cela pourrait devenir un facteur.

Mais la direction palestinienne est irrémédiablement corrompue, incompétente et stupide (insignifiant et mégalomane, Abbas a perdu tout intérêt pour la Palestine depuis longtemps – il veut juste le prix Nobel), tandis que les pro-Palestiniens à l’étranger, pour le dire poliment, n’agissent pas intelligemment.

Ils pensent que la grande question aujourd’hui est le vote de American Studies Association (l’Association des études américaines) pour un boycott universitaire d’Israël, et le débat sur les vertus de la liberté académique dans une conférence de Modern Languages Association (l’Association des langues vivantes). (Observez ce qui se passe si et lorsque les partisans de BDS essaient d’introduire le boycott universitaire dans une discipline académique solide et établie comme l’Histoire, la Philosophie, ou l’une des Sciences naturelles, où, parmi de nombreux autres facteurs, les Juifs occupent une place importante. Ce ne sera pas beau à voir.) Mais c’est l’état actuel de la solidarité avec la Palestine.

Ils font comme si le processus de Kerry n’était qu’un numéro de scène secondaire sans importance, quelque chose qui peut être ignoré en toute sécurité. Mais cela fait une très grande différence, comme Mouin Rabbani et moi-même l’avons souligné, que le Mur soit illégal ou qu’il s’agisse d’une frontière légale. Pourquoi ? Cela transformerait ce qui constitue actuellement des colonies juives illégales en des villes israéliennes ordinaires ; Israël pourrait légalement confisquer des terres palestiniennes et expulser les Palestiniens de leurs maisons. En Inde ou en Chine, lorsque le gouvernement veut construire un grand barrage hydroélectrique, il déplace 100 000 personnes d’un seul coup. Ils expulsent des masses de gens de leurs maisons, et la communauté internationale garde le silence. C’est le droit souverain d’un pays – son droit d’exproprier.

Au moment où le Mur est rebaptisé « frontière », les colonies derrière elle deviennent un problème clos. Elles sont le territoire souverain d’Israël. Et bien sûr, la plus grande partie du monde sera heureuse d’être débarrassée du conflit israélo-palestinien. Ils seront heureux lorsque l’accord sera signé. Que ferez-vous alors ? Un boycott du monde par l’Association des études américaines ?

Une fois que l’accord-cadre est signé, ne sera-t-il pas tout de même très difficile de le mettre en œuvre ? Par exemple, qu’Abbas accepte une formule qui annule effectivement la question des réfugiés – ça sera très difficile à vendre aux Palestiniens.

Que peuvent faire les Palestiniens ? Israël veut juste que la question des réfugiés soit excisée de l’agenda international ; ils veulent un document stipulant, « Ce n’est plus la responsabilité d’Israël. » Si Kerry réussit, ils l’obtiendront. Surtout s’ils obtiennent « Israël comme un Etat juif plus ses citoyens » dans l’accord-cadre, ce qui annule la question des réfugiés. Comment les Palestiniens peuvent-ils l’arrêter ? En ce moment, ils sont totalement sous l’emprise de l’argent européen et américain. Yasser Arafat a signé l’accord d’Oslo de 1993 parce que l’OLP avait de graves problèmes financiers après s’être aligné avec Saddam Hussein pendant la première guerre du Golfe. (Les pays du Golfe ont riposté en réduisant drastiquement leurs subventions à l’OLP.) C’était soit accepter Oslo ou – comme cela a été dit à l’époque – « bye, bye OLP ». Maintenant, l’histoire se répète. Celui qui paie le musicien choisit la mélodie.

Mais au niveau populaire, les Palestiniens ont une influence sur leurs propres dirigeants.

Les Palestiniens n’ont pas d’influence sur l’Autorité palestinienne. Le peuple est politiquement inerte alors que la police palestinienne est maintenant très efficace pour étouffer toute dissidence isolée. Il est possible qu’Abbas prenne une balle dans la tête, ce qui ralentirait probablement les choses, car il n’y a pas de successeur évident immédiat. Mais cette possibilité mise à part, je ne vois pas où les Palestiniens peuvent faire pression. Ce n’est pas comme si les réfugiés au Liban ou en Jordanie pouvaient faire grand-chose. Ils n’ont pas été en mesure de réaliser quoi que ce soit depuis Oslo, à part languir dans les camps.

Qu’en est-il des Palestiniens dans les Territoires occupés ? Ils ne vont pas accepter une renonciation au droit au retour.

Ce scénario ressemble plus à une théorie romantique qu’à la réalité actuelle. L’endroit est désespérément fragmenté. Gaza elle-même est maintenant étrangère à la Cisjordanie. Qu’ont fait les habitants de Cisjordanie pendant que les habitants de Gaza se faisaient massacrer en 2008-09 ? Y a-t-il eu de grandes manifestations ? Nous devons être réalistes à propos de la situation actuelle. Il n’y a pas de volonté concertée parmi les Palestiniens.

Ce sont des personnes réelles, vivantes, pas un mythe. À l’heure actuelle, les esprits des gens sont brisés. Bien sûr, une petite étincelle peut changer les choses. J’ai remarqué un article de Haaretz par Amira Hass il y a quelques semaines faisant allusion à la possibilité qu’une véritable résistance populaire puisse encore émerger. Il est inutile de spéculer, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de signes visibles indiquant que les Palestiniens sont prêts, capables ou désireux de résister à une solution imposée.

Bien au contraire, si l’accord final est suffisamment nébuleux pour l’œil non initié (comme l’accord d’Oslo de 1993), et qu’il est édulcoré avec un énorme programme « d’aide », les Palestiniens pourraient, quoique à contrecœur, l’accepter. Les États-Unis et l’Union Européenne auront trois ans pour adoucir les Palestiniens, serrant bien fort les vis économiques, mais pas au point de provoquer l’effondrement de tout l’édifice.

Si un accord final aux conditions d’Israël est signé, à quel point ce recul impactera-t-il la lutte pour l’autodétermination des Palestiniens ?

Ce serait presque irréversible. Beaucoup de militants ne veulent pas le reconnaître, mais ces sortes d’accords et de codifications peuvent avoir des conséquences réelles. La Résolution de partition de 1947, soutenue par les ressources et la volonté d’Israël, n’a-t-elle pas déjà prouvé cela ? Il n’y a pas de raison évidente qui empêche la conclusion d’un accord par lequel une nouvelle frontière est dessinée entre Israël et les Territoires palestiniens, surtout si un tel accord est ratifié par le Conseil de sécurité des Nations Unies, ce qui sera presque certainement le cas. Israël a les moyens et la volonté d’imposer cette nouvelle frontière. En effet, elle est déjà un fait, sauf sur le plan juridique. Un règlement politique couronnerait les faits déjà existants sur le terrain du joyau de la légalité. Il s’agit d’une étape importante, à savoir la transformation d’un Mur illégal en une frontière permanente internationalement reconnue ; et ce n’est pas hors de la portée d’Israël. A partir de là, quelles revendications pourront avoir les Palestiniens au-delà de cette frontière ? Aucune.

Dans votre prochain livre avec Mouin Rabbani, vous énoncez les étapes que les Palestiniens, les militants pro-Palestiniens et d’autres acteurs devraient prendre pour résoudre le conflit israélo-palestinien d’une manière juste et durable. Est-ce que ces étapes, alors, doivent se produire dans les trois prochaines années ? Après cela, sera-t-il trop tard ?

Pour que quelque chose se produise, tout doit commencer parmi les Palestiniens dans les Territoires occupés. Cela obtiendrait l’attention internationale – quoi qu’encore une fois, nous devons être réalistes à propos de la configuration politique actuelle du terrain. L’attention du monde est rivée sur la Syrie et l’Iran.

Il va y avoir la rencontre de Genève. Il sera très difficile pour les Palestiniens de s’emparer de l’attention politique à ce moment. Mais c’est la seule chose qui peut arrêter ou ralentir le rouleau compresseur.

Tout le reste n’a pas de sens, c’est Néron jouant de la lyre pendant que Rome brûle.

Norman Finkelstein

Titre original: La fin de la Palestine?

 Article original : http://normanfinkelstein.com/2014/the-end-of-palestine-an-interview-wi…

Traduction : Salah pour Le Grand Soir

http://www.internationalnews.fr/article-cette-fois-c-est-bien-la-fin-de-la-palestine-par-pr-norman-finkelstein-122123034.html

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