4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 04:32
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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:32

Internationalnews

25 juin 2013

 

Dans la ville de Raqqa, au nord de la Syrie, la foule assiste à l'exécution publique de trois Syriens. Les "rebelles" affiliés à Al-Qaïda déclarent qu'ils doivent être exécutés parce qu'ils sont Alaouites.
Attention : images choquantes ! Vidéo publiée le 19 mai 2013

 

 

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 08:53
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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 11:27

Internationalnews

18 juin 2013


 

WSWS 17 juin 2013

 

L’annonce que les Etats-Unis se préparent à armer directement les milices islamistes et autres bandes armées qui dévastent la Syrie représente une descente dans la crise et dans la criminalité manifeste de la part du gouvernement Obama.

 

Les Etats-Unis et d’autres responsables occidentaux signalent que le Pentagone a aussi fourni au gouvernement des projets pour imposer une zone d’exclusion aérienne afin de délimiter une bande de territoire syrien couvrant une zone d’au moins 25 miles de profondeur le long de la frontière jordanienne dans le but de rassembler, de former et d’armer des forces intermédiaires pour l’invasion de la Syrie.

 

Ces mesures, qui seront prises en coopération avec la Grande-Bretagne et la France, les deux anciens pays colonisateurs de la Syrie et de la région environnante, font partie d’une guerre d’agression visant à assujettir un ancien pays colonial opprimé aux intérêts stratégiques et de profit de Washington et de ses alliés les plus proches de l’OTAN.

 

L’affirmation de la Maison Blanche que cette escalade militaire est la réaction des Etats-Unis au franchissement par le régime de Bachar al-Assad de la « ligne rouge » d’Obama et de la violation des « normes internationales » avec l’emploi d’armes chimiques contre les soi-disant « rebelles » est une insulte à l’intelligence de la population des Etats-Unis et du monde entier.

 

La poussée vers une intervention directe n’a rien à voir avec le désir de vouloir protéger la vie humaine en Syrie. L'approvisionnement en armes nouvelles plus puissantes aura pour seul effet une prolifération des massacres sectaires de la part des « rebelles » islamiste sunnites, à l’image de celui qui a coûté la vie au début de la semaine à au moins 60 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, dans le village de Hatlah à l’Est de la Syrie. Quant à une zone d’exclusion aérienne, sa préparation impliquerait le bombardement massif des défenses aériennes syriennes dans des régions fortement peuplées, en menaçant de mort des milliers d’autres personnes.

 

Aucune preuve d’aucune sorte n’a été rendue publique pour étayer les accusations que le régime d’Assad a utilisé du gaz sarin « à petite échelle », acte hautement improbable et absolument insensé militairement et encore bien plus politiquement. La déclaration publiée jeudi par le conseiller adjoint d’Obama à la sécurité nationale a même reconnu que la prétendue preuve de l’utilisation de gaz sarin « ne nous dit pas comment ni où les personnes y ont été exposées, ni qui a été responsable de la dissémination. »

 

Le mois dernier, Carla del Ponte, chef de file des membres de la Commission d’enquête indépendante des Nations unies sur la Syrie, avait déclaré aux médias que des preuves indiquaient que les armes chimiques avaient été « utilisées par l’opposition, les rebelles, et pas par les autorités gouvernementales. »

 

La Maison Blanche a rapporté qu’elle avait communiqué cette « preuve » au gouvernement russe. Yuri Ushakov, conseiller en Affaires étrangères du président russe Vladimir Poutine, a dit de l’information américaine, « Je dirai très franchement que ce que les Américains nous ont présenté ne semble pas convaincant. Il serait même difficile de le qualifier de fait. »

 

Comme dans le cas des prétendues « armes de destruction massive » en Irak il y a plus de dix ans, les accusations sur le recours aux armes chimiques portées contre la Syrie sont des mensonges éhontés. Le gouvernement Obama, emboîtant le pas à la Maison Blanche sous Bush, cherche à entraîner le peuple américain dans une guerre prédatrice fondée sur de faux prétextes et des renseignements montés de toute pièce.

 

L’impulsion immédiate pour la décision du gouvernement Obama de procéder à une intervention plus directe vient de la reconnaissance grandissante que, suite à la capture de la ville de Qousseir, tenue par les « rebelles », par des troupes syriennes soutenues par des miliciens libanais du Hezbollah, le mélange de forces d’al Qaïda et d’autres milices dont Washington s’est servi comme soldats intermédiaires dans la guerre pour un changement de régime, risque une défaite imminente.

 

Après la guerre de 2011 des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Libye, Washington pensait pouvoir facilement suivre une stratégie similaire consistant à prendre en otage les protestations populaires et à fomenter une guerre civile sectaire pour renverser Assad et imposer un gouvernement américain fantoche. Ce que, deux ans auparavant, ils comptaient voir passer comme une lettre à la poste, va cependant à vau-l’eau.

 

La raison fondamentale de cette débâcle n’est pas le manque d’armes, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie en ont déversées dans le pays sous la surveillance de la CIA, ni la brutalité du régime d'Assad, mais le fait que la majorité de la population qui a beau détester Assad, hait encore plus les « rebelles » islamistes.

 

Il y a un élément de désespoir manifeste dans la récente décision du gouvernement Obama, et que la Maison Blanche a laissé à un assistant le soin d’annoncer. C’est une réaction non seulement à l’échec de sa politique précédente mais aussi à la pression énorme émanant de l’establishment politique au pouvoir, en faveur de la guerre.


C’est ce qui s'est très clairement révélé dans les remarques formulées mardi par l’ancien président démocrate Bill Clinton qui a averti qu’Obama aurait l’air d’une « mauviette » et d’un « complet imbécile » s’il n’allait pas au moins jusqu’à « larguer quelques bombes ». Clinton s’est solidarisé avec le sénateur républicain John McCain dont le propre militarisme irresponsable fait de lui un candidat idéal soit pour un tribunal chargé de juger les crimes de guerre soit pour un établissement psychiatrique.


Ceci est l’aboutissement d’une campagne d'escalade continue en faveur d’une intervention militaire plus directe, menée par les politiciens des deux partis, les médias, les groupes de réflexion de Washington et des sections de l’armée et des appareils de renseignement.


Des groupes de pseudo-gauche tels l’International Socialist Organisation aux Etats-Unis, le Nouveau Parti anticapitaliste en France et Die Linke (La Gauche) en Allemagne [homologue allemand du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon] exercent des fonctions d’auxiliaires dans cette campagne et présentent les milices et les mercenaires islamistes de Syrie comme des « révolutionnaires » et confectionnent des alibis politiques tordus pour une intervention impérialiste. Tous, sans exception, ont du sang sur les mains.


Néanmoins, il existe bien évidemment de profondes divisions au sein de l’Etat au sujet d’une guerre qui risque d'entraîner l’ensemble de la région ainsi que les puissances ayant des intérêts en Syrie, notamment l’Iran et la Russie, dans la tourmente.


Après les expériences amères de l'Afghanistan et de l'Irak, il n’y a pratiquement pas d’appui au sein de la population américaine pour une intervention américaine en Syrie. La prétention de l’impérialisme américain de défendre la démocratie en Syrie est d’autant plus ébranlée par les révélations faites sur les opérations d’espionnage de la population aux Etats-Unis et de par le monde de la part de son Etat policier et de la chasse aux sorcières brutale menée contre Edward Snowden, l’ancien assistant technique sous contrat avec la NSA (National Security Agency) et qui a divulgué ces crimes.


En dépit de deux années de propagande médiatique pour diaboliser le régime d'Assad et qualifier les milices liées à al Qaïda de militants en faveur de la démocratie, un sondage NBC- Wall Street Journal publié cette semaine a montré qu’à peine 11 pour cent de l’opinion publique américaine soutient même l'armement des « rebelles ».


L’ensemble du système politique aux Etats-Unis se montre indifférent à l’égard de ces sentiments populaires. Les déclarations stéréotypées des politiciens démocrates et républicains ne contribuent nullement à convaincre qui que ce soit de soutenir la guerre tandis que les médias traditionnels produisent des « informations » qui ressemblent à de la propagande orwellienne.


Ce sera la classe ouvrière, tant aux Etats-Unis qu’internationalement, qui paiera le prix de l’intervention en Syrie. Dans une situation où l’on proclame universellement qu’il n’y a pas d’argent pour les emplois et les programmes sociaux vitaux, pas un mot n’est soufflé sur ce que coûteront les options militaires envisagées par Obama. Plus fondamentalement, il existe une logique inexorable à l’escalade américaine en Syrie qui désigne une confrontation militaire avec l’Iran et éventuellement avec la Russie, mettant en péril la vie de millions de personnes.


La lutte contre la guerre, à laquelle s’opposent les groupes de pseudo-gauche, qui avaient auparavant mené le mouvement « anti-guerre » officiel et qui soutiennent actuellement Obama et l’impérialisme, ne peut être menée que sur la base d’une mobilisation politique indépendante de la classe ouvrière, contre le gouvernement Obama et le système capitaliste qui est la source du militarisme.


(Article original paru le 15 juin 2013)

 

http://www.internationalnews.fr/article-obama-se-prepare-a-intensifier-le-massacre-en-syrie-par-bill-van-auken--118568200.html

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 22:03
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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 14:02
14 juin 2013

"L’histoire de l’Irak de ces vingt dernières années figure sans aucun doute parmi les plus grands drames que l’on ait connus depuis la seconde guerre mondiale, l’un des plus grands scandales, aussi, et le crime contre l’humanité le mieux enterré de notre histoire contemporaine." (CAD)


Face à la soumission de l’OMS au dictat de Washington, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse.


Depuis la fin de la première guerre d’Irak (1991), les études, les reportages, les témoignages sur les effets des armes utilisées par les forces occidentales, dont l’uranium dit « appauvri » (UA) se comptent par dizaines. Les vétérans de Tempête du désert, qu’ils soient Américains, Français, Britanniques, Australiens ou autres, ont également dénoncé ces effets sur eux-mêmes et leur descendance depuis leur retour d’Irak en 1991. Depuis, la seconde guerre et l’occupation n’ont fait qu’aggraver la situation dans un Irak littéralement empoisonné. Aujourd’hui, c’est un rapport d’enquête de l’OMS réalisée en 2012 qui fait scandale. Non pour ce qu’il révèle, mais parce qu’il n’a pas été rendu publique.


Commencé en mai-juin 2012 et terminée en octobre de la même année, l’étude réalisée par l’OMS et le ministère irakien de la Santé, révèle un nombre croissant de malformations congénitales et de cancers chez les enfants.

 

Elle a été menée à Bagdad, Diyala, Anbar, Sulaymaniyah, Babel, Bassorah, Mossoul et Hi-Qar, où 18 000 foyers ont été visités. Selon le journal britannique The Independent, un rapport aurait dû être publié en novembre 2012.

 

En mars 2013, un représentant du ministère irakien de la Santé interviewé par la BBC, déclarait que « toutes les études publiées jusque-là par l’Irak apportaient la preuve d’une augmentation des malformations congénitales et de cancers chez l’enfant ». Le rapport caché montre, quant à lui, que ce problème de santé publique consécutif à l’utilisation d’armement toxique par les forces alliées, constitue un fléau majeur à venir pour les générations futures. Les gouvernorats de Ninive, Anbar, Bassorah et Najaf sont particulièrement touchés. Ce qui correspond aux régions où les munitions à l’uranium ont été massivement utilisées. D’autres études, évidemment rejetées par les États responsables, États-Unis, France et Grande-Bretagne en tête, ont montré des taux anormalement élevés de stérilité, de fausses couches ou de mortinatalité.


Face à l’attitude de l’OMS, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport.

 

Ils n’ont reçu aucune réponse.

 

Les signataires de la lettre étaient Irakiens, Iraniens, Libanais, Japonais, Européens, Australiens et Nord-Américains, des personnalités de tous ordres dont Noam Chomsky, Ken Loach, John Tirman.

 

Selon le Guardian du 26 mai, Hans von Sponeck, ancien assistant du secrétaire général de l’Onu, « le gouvernement américain a essayé d’empêcher l’OMS de se rendre dans le sud de l’Irak ou l’uranium a été utilisé et a eu des conséquences graves sur l’environnement et les populations. »


On se rappellera qu’outre les conséquences de cette « sale guerre propre » les sanctions de l’Onu contre l’Irak après 1991 et jusqu’à la seconde guerre en 2003, ont tué, chiffres de la FAO, 576 000 enfants. Entre 2002 et 2005, les États-Unis ont tiré en Irak 6 milliards de balles et largué 2 000 à 4 000 tonnes de bombes sur les villes irakiennes, qu’elles ont empoisonnées avec leur composant d’uranium, de mercure, de plomb neurotoxique ou autres métaux toxiques. En 1991, la quasi-totalité des infrastructures comme les hôpitaux a été détruite, le reste le fut en 2003. Le pays se situe actuellement parmi les plus pauvres du monde en terme de santé publique alors qu’avant 1999, il figurait dans les premières places du classement OMS.


Pourquoi l’OMS ne publie pas ce rapport ? Pourquoi les États-Unis ne veulent-ils pas d’enquête dans les zones les plus touchées au cours des deux guerres ? Depuis plus de vingt ans, maintenant, les gouvernements américain, britannique et français nient, en dépit de toutes les preuves indiscutables présentées par les vétérans et l’Irak, l’utilisation par leurs armées de munitions à uranium et d’armes toxiques.

 

Les armes à l’uranium sont aujourd’hui fabriquées par de nombreux pays et utilisées en Afghanistan, Palestine, Syrie. Ces États n’ont jamais été jugés, non plus, et malgré les plaintes déposées au niveau international, pour crime de guerre et crime contre l’humanité pour avoir bombardé en toute conscience et massivement les populations et les infrastructures publiques. L’embargo total proclamé par l’Onu sous la férule de Washington et ses locataires Bush père et fils, est également un crime contre l’humanité qui a tué plus d’un million de personnes et détruit totalement la société et l’économie irakiennes.


Et quand un juge d’instruction, comme Mme Bertella-Jeoffroy en France, a réuni suffisamment d’éléments, entendu tous les protagonistes, et devient dangereuse à l’issue d’une enquête minutieuse qui a duré près de vingt ans, le ministère français de la Justice trouve un prétexte pour la « muter », en claire, lui offrir un placard capitonné et la remplacer par un juge « à la botte » et qui ne connaît rien à un dossier lourd de plusieurs dizaines de milliers de pages.


L’histoire de l’Irak de ces vingt dernières années figure sans aucun doute parmi les plus grands drames que l’on ait connus depuis la seconde guerre mondiale, l’un des plus grands scandales, aussi, et le crime contre l’humanité le mieux enterré de notre histoire contemporaine, Saddam Hussein ou pas, par toutes les forces politiques occidentales, Gauche ou Droite françaises, Démocrates ou Républicains américains, Travaillistes ou Conservateurs britanniques, confondues.

 


Publié le 7/06/13


Sur le même sujet:

 

ARMES A L’URANIUM APPAUVRI : 20 ANS APRES, OU EN EST-ON? Par Joëlle Pénochet

 

Falloudjah: L’augmentation des maladies liées aux radiations plus élevée qu’à Hiroshima


D'Hiroshima à Bagdad par Joëlle PENOCHET

 

Irak: Les enfants sacrifiés de Falluja (documentaire, 48')


Uranium appauvri : les articles et documentaires les plus vus (Iraq, Afghanistan, Gaza, Libye...)

 

 

http://www.internationalnews.fr/article-uranium-appauvri-pourquoi-l-oms-ne-publie-pas-son-rapport-sur-l-irak-par-christine-abdelkrim-dela-118508361.html

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 13:04

12 juin 2013

 

Mohammad Qataa, jeune syrien de 15 ans, a été tué dimanche 9 Juin à Alep par des rebelles islamistes pour des propos que ces derniers jugeaient blasphématoires. 

Le groupe rebelle aurait surpris l’adolescent, qui vendait du café dans les rues du quartier populaire de Chaar à Alep, dire lors d’une dispute avec un passant : "Même si le prophète Mahomet descend (du paradis), je ne deviendrai pas croyant."

Les miliciens du Front Al-Nosra avaient capturé le jeune homme, puis l’ont ramené le lendemain devant son étal en bois, encore vivant, sont corps marqué par des coups de fouets. Des gens se sont rassemblés autour de lui et un membre de la brigade a déclaré :

"Généreux citoyens d’Alep, ne pas croire en Dieu est du polythéisme et maudire le prophète est du polythéisme. Quiconque blasphème ne serait-ce qu’une fois sera puni de cette façon."

 


Exécution Al-Nosra (Syrie)

Il a alors tiré deux balles, une dans la bouche et une autre dans la nuque, avec un fusil automatique devant la foule et devant la mère et le père du garçon, puis il est monté dans une voiture puis il est parti.

Depuis l’an dernier, de vastes zones de la ville sont tombées sous le contrôle de brigades islamistes, dont Al Nosra, ainsi que d’autres unités rebelles.

 

 

 

 

Yara Abbas, journaliste de la télévision syrienne assassinée par les "rebelles"


Syrie : Les groupes armés soutenus par l’Occident tirent sur les civils


Syrie: les "rebelles" enrôlent des enfants soldats (vidéo)


Syrie, Libye... : Le vrai visage des alliés criminels de l'Occident (dossier)


Dossier crimes de l'Armée syrienne "libre" à la solde de l'OTAN en Syrie

 

Lire aussi:

 

Photo n°1: Demain on Line

 

http://www.internationalnews.fr/article-syrie-atrocites-commises-par-les-rebelles-a-la-solde-de-l-occident-suite-syrie-des-rebelles-ex-118467196.html

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 15:17

Internationalnews

28 mai 2013

 

Mondialisation.ca, 28 mai 2013

 

Drones et réseaux ombre : La guerre secrète d’Obama

 

Le Nobel de la Paix Barack Obama y met le paquet, mais ni lui ni n’importe quel autre président des Etats-Unis ne peut promettre la défaite totale de la terreur, car « nous ne serons jamais en mesure d’extirper le mal niché chez certains êtres humains ». Il l’annonce dans le discours sur la «stratégie contre-terrorisme ».

 

Malgré les défaites subies par Al Qaeda et par ses affiliés, « la menace est aujourd’hui plus répandue », du Yémen à l’Irak, de la Somalie à l’Afrique du Nord, et dans des pays comme la Libye et la Syrie « les extrémistes ont pris pied » à la suite des « agitations dans le monde arabe » (et non pas des guerres déclenchées par les Usa et l’Otan).

 

La lutte du Bien contre le Mal continue donc, sous la conduite éclairée du président, en redéfinissant cependant la stratégie : de « guerre illimitée à la terreur » elle se transforme en une série (de fait illimitée) d’ « actions létales ciblées » avec l’objectif de « démanteler des réseaux spécifiques d’extrémistes violents qui menacent l’Amérique ». Dans ces actions seront de plus en plus utilisés les drones téléguidés, dont l’utilisation est « légale » selon le droit étasunien et international, étant donné que les Etats-Unis mènent une « guerre juste et d’autodéfense ».


L’utilisation des drones contribue à « sauver des vies humaines », car les avions et missiles sont moins précis et peuvent provoquer un nombre plus important de victimes. Dorénavant, cependant, les « actions létales ciblées » menées par des drones et des forces spéciales « en dehors des zones de guerre » seront soumises à une « forte supervision ». Mais, précise Obama, « nous devons tenir l’information secrète ».

 

Personne ne pourra donc savoir quelle sera l’utilisation effective des drones et forces spéciales. La « forte supervision » annoncée par Obama a en réalité l’objectif de déplacer le contrôle des « actions létales ciblées » de la CIA au Pentagone.

 

En plus d’une décennie de « guerre à la terreur » c’est surtout la CIA qui a conduit ces actions de drones et d’agents secrets non seulement en Afghanistan et en Irak, mais aussi au Yémen, en Somalie et dans de nombreux autres pays non en guerre officiellement. Mais de cette façon la CIA a pris trop de place, piétinant les plates-bandes du Pentagone.


Le Commandement conjoint pour les opérations spéciales du Pentagone, qui effectue des actions parallèles à celles de la CIA, veut à présent le contrôle de toutes les opérations des drones. Auxquelles contribuera la CIA en indiquant les cibles, humaines et matérielles, à atteindre. Le déplacement du contrôle aux mains du Pentagone fonctionne aussi pour la potentialisation de l’armée de drones, avec l’objectif de passer des drones télécommandés à ceux complètement robotisés.


Le 22 mai, la veille du discours d’Obama, la firme Northrop Grumman a effectué le premier vol du MQ-4C Triton, qu’elle est en train de construire pour la US Navy : le drone, avec une envergure de 40 mètres (plus grande que celle de l’avion de ligne Boeing 737), peut voler sans réapprovisionnement plus de 30 heures sur 18mille km, en repérant automatiquement grâce à ses senseurs les divers types de navire et d’objectifs à toucher.

 

La marine étasunienne en a commandé 68, dont une part sera sûrement déployée à Sigonella ou dans une autre base en Italie. Cette même Northrop Grumman, six jours avant le discours d’Obama, a commencé sur le porte-avions George H.W. Bush les manœuvres « touch and go » (appontage et décollage immédiat) du X-47B : un drone robot « intelligent » (aussi grand qu’un chasseur F/A-18 Super Hornet) qui, une fois lancé, va de façon autonome rejoindre et toucher l’objectif et revenir sur le porte-avions.


En continuant ainsi à « sauver des vies humaines ».

 Manlio Dinucci

Edition de mardi 28 mai 2013 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130528/manip2pg/14/manip2pz/340899/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste.

 

http://www.internationalnews.fr/article-les-drones-killer-du-nobel-de-la-paix-par-manlio-dinucci-118114442.html

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 22:49

Internationalnews

28 mais 2013

 

L'EXPRESSION

Par

Yara Abbas, journaliste de la télévision syrienne tuée près de Qousseir

 

Elle disait: «Je donnerai ma vie pour ma Syrie.» Elle est morte car elle n'a pas été de ceux qui ont vendu leur terre aux monarchies des pétrodollars!


Vaincre ou mourir était l'objectif qu'elle s'était tracé, sa patrie était sa priorité, lutter contre les terroristes était sa seule conviction. Yara Abass, une figure emblématique de la chaîne satellitaire Al-Ikhbarya Al Souria, est tombée hier, en martyr, au champ d'honneur.


Des terroristes lui avaient tendu une embuscade au moment de la réalisation d'un reportage à Qousseïr près de Homs, alors qu'elle accompagnait l'Armée arabe syrienne dans ses multiples opérations contre les renégats.


Plusieurs membres de son équipe ont été blessés. Elle est partie le coeur meurtri pour son pays. Dévouée à son métier de reporter, Yara affrontait la mort tous les jours et, contre vents et marées elle imposait la vérité par l'image et rapportait la seule réalité du terrain.


On l'a assassinée car elle a dit non à l'occupation, à la violence et au terrorisme. Elle est morte, mais au moins pour une cause juste. Elle disait: «Je donnerai ma vie pour ma Syrie.» Elle est morte car elle n'a pas été de ceux qui ont vendu leur terre aux monarchies des pétrodollars!


Dans ses reportages, où elle frôlait la mort, elle dénonçait sans réserve les actes de barbarie des terroristes qu'on aime appeler «opposition!» Elle n'est plus là depuis hier et, ce n'est certainement pas le mufti du diable, Al-Qaradhaoui, qui a appelé à l'assassinat des intellectuels, des ouléma et savants, qui va essuyer les larmes de sa maman, soulager le chagrin de son papa!

 

Ce n'est certainement pas l'administration de Obama, le gouvernement du Cameroun et les élus de l'Elysée qui vont présenter leurs condoléances à la famille de la victime. Encore moins les néodémocrates des pays du Golfe. Pour eux, c'est une illustre inconnue, mais pour nous, Yara est le symbole de la liberté, d'un courage exemplaire, d'une détermination édifiante, Pour nous, Yara est l'emblème de la paix! Elle nous laisse orphelins, elle qui n'était jamais fatiguée pour surgir sur l'écran et nous informer sur les derniers événements du terrain.


Hier, quelques heures auparavant, elle s'adressait à nous; aujourd'hui, elle a disparu, laissant derrière elle l'amertume et la tristesse. Par téléphone, sur son réseau social, à l'écran, elle nous a démontré sa loyauté et son patriotisme.


Derrière cette femme, dont beaucoup ne connaissent pas l'âge, se cachait pourtant toute l'innocence d'un être très sensible et fragile qui n'aspirait qu'à vivre en symbiose avec son pays pour lequel elle sacrifiera sa vie. Elle-même avait vécu un énorme chagrin lors de l'enlèvement de sa consoeur Yara Salah par un groupe terroriste plusieurs mois plus tôt, mais elle viendra l'accueillir chaleureusement après sa libération suite à un assaut de l'AAS contre les ravisseurs.


Yara Salah, comme nous tous, doit faire ses adieux à son amie. Adieu Yara Abass, tu resteras cette femme différente des autres. Tu seras présente par tes reportages. Tu vivras dans nos pensées, malgré ceux qui t'ont assassiné, malgré les prêches diaboliques et malgré cette néodémocratie qu'on impose par la force et la violence.

 

 

 

 

 

http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syrian-female-tv-correspondent-yara-abbas-killed-in-homs-8633293.html

 

http://www.internationalnews.fr/article-yara-abbas-journaliste-de-la-television-syrienne-assassinee-par-les-rebelles--118115319.html

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 09:18
25 mai 2013

23 mai 2013
Reportage de Tim Marshall (Sky news)

Tim Marshall est un journaliste intègre et honnête. Chose rare. Il s’est notamment distingué pour avoir montré dans les reportages qu’il a réalisé en Syrie ce que les journalistes en général ont occulté (*).

Dans cette vidéo on peut voir ce qui s’est passé à mi mai aux abords du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas. Tim Marshall montre une foule de manifestants qui expriment leur fidélité au gouvernement légal de Bachar el-Assad, qui tombent sous les tirs des "rebelles".

 

 

 

(*) Il avait notamment montré, fin 2012, que parmi les combattants armés - toujours présentés par les journalistes chez nous comme étant les bons, les justes - il y avait de nombreux djihadistes étrangers dont les motivations n’avaient rien à voir avec la liberté et la démocratie.

 

Voir :
http://www.silviacattori.net/article4032.html


Silvia Cattori


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