17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 07:13

Mise à jour du 19 novembre 2013

 

Le dossier contient des articles et des vidéos sur l'Iran publiés dans plusieurs rubriques (Iran, 3e guerre mondiale, propagande, USA, documentaires...).

 

 


Internationalnews 19 novembre 2012 La Voix de la Russie Par La Voix de la Russie Le ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov a mis en garde contre les projets d'attaquer l'Iran. Selon lui, cette perspective représente une menace très sérieuse. Le ministre a déclaré dans une interview accordée à Rossiïskaïa gazeta qu'à l'heure actuelle il importait de « minimiser la menace d'abus de force » dans les affaires internationales. « Il importe que les grandes puissances n'imitent […]
Internationalnews Par Prof. James Petras Mondialisation.ca, 14 novembre 2013 « Les groupes politiques pro-Israël tels que le AIPAC travaillent avec un financement illimité à détourner la politique américaine dans la région (du Proche-Orient). » Jack Straw , membre (travailliste) du Parlement et ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni. « Les États-Unis d’Amérique devraient lancer une bombe atomique sur l’Iran pour inciter le pays à mettre fin à son programme nucléaire. » […]

 

« Une guerre contre l’Iran déclenchera la Troisième Guerre mondiale » par le PR Michel Chossudovsky

World War 3 News

 

Neocon Washington Think Tank: The US should Provoke Iran into “Firing the First Shot”


 

«La Syrie est une tête de pont pour une agression contre l’Iran» entretien de Joëlle Penochet à La NR



Internationalnews Entretien réalisé par Chérif Abdedaïm, La Nouvelle République du 14 janvier 2012 En dépit de la focalisation de l’actualité sur l’Iran, la Syrie demeure sujet à préoccupation de la part des observateurs. Ce pays rétif à l’instauration du Nouvel Ordre Mondial reste est « victime d’actes de terrorisme planifiés et organisés par des puissances étrangères ». Quelle part des services secrets occidentaux dans cette tentative de déstabilisation ? Instrumentalisation de l’OTAN par […]
L’agression de la Syrie par l’OTAN pourrait déraper en un conflit de grande ampleur Par Gilles Munier
Internationalnews France-irak-actualite Destroyer anti-sous-marin Amiral Chabanenko La presse israélienne s’est inquiétée de la présence en Méditerranée de plusieurs navires de guerre russes (1), mais ce n’est rien à côté de ceux qui se profilent à l’horizon (2). Le porte-avions Maréchal Kouznetsov a quitté Mourmansk le 13 novembre. A bord, une trentaine d’avions de chasse et des d’hélicoptères, des missiles à capacité nucléaire d’une portée de 550 km. Le destroyer anti-sous-marin Amiral […]

On the Verge of An All Out War? Massive Military Build-Up in the Persian Gulf


Internationalnews Global Research, July 16 2012 by Ben Schreiner The familiar menace of U.S. war drums have resumed at a fevered pitch, as Iran finds itself once again firmly within the Pentagon’s cross hairs. According to multiple reports, the U.S. is currently in the midst of a massive military build-up in the Persian Gulf on a scale not seen in the region since prior to the 2003 U.S. invasion of Iraq. The military surge reportedly includes an influx of air and naval forces, ground […]
Pentagon Accelerates Carrier Group Deployment To Persian Gulf
Internationalnews July 17, 2012 Global Research, July 17, 2012 U.S. Navy will deploy the aircraft carrier USS John C. Stennis and its strike group four months earlier than previously scheduled and shift its destination to the Gulf region, maintaining two carrier strike groups in that area, Pentagon Press Secretary George Little said Monday. The deployment will take place late this summer in response to the Central Command’s requirement for an extended carrier presence, Little said. The […]
US war game foreshadows Israeli attack on Iran
 By Peter Symonds Details of a recent Pentagon war game, leaked yesterday in the New York Times, underscore the advanced character and recklessness of the Obama administration’s preparations for war against Iran. Nominally premised on an attack by Israel on Iran, the conclusion from the exercise was that “the strike would lead to a wider regional war which could draw in the United States and leave hundreds of Americans dead.” The two-week war […]

Internationalnews 2 novembre 2011 Mondialisation.ca, Le 31 octobre 2011 par Dr. Ismail Salami L’agenda secret américain pour renforcer son étau sur la république islamique d’Iran a apparemment pris une nouvelle tournure après que le soi-disant complot d’assassinat de l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis Adel al-Jubeir ait fait lever quelques sourcils parmi les experts et les analystes du monde entier. Avec son fort penchant pour pousser à plus d’actions contre l’Iran, le gouvernement Obama […]
IPS By Gareth Porter* WASHINGTON, Dec 28 (IPS) - U.S. intelligence has concluded that the document published recently by the Times of London, which purportedly describes an Iranian plan to do experiments on what the newspaper described as a "neutron initiator" for an atomic weapon, is a fabrication, according to a former Central Intelligence Agency official. Philip Giraldi, who was a CIA counterterrorism official from 1976 to 1992, told IPS that intelligence sources say that the United […]
Voir le documentaire:The influence of aipac on us foreign policy' (52') Le lobby pro-israël aux Etats-Unis envoyé par Btoux_1979. - L'info video en direct.
Ce qui se passe en Iran nourrit l'imaginaire de nos pays Occidentaux. Les gouvernements et les médias nous disent que l'Iran est un pays islamiste, gouverné par un président antisémite qui ne souhaite qu'une chose : la destruction d'Israël pour probablement prendre le leadership de la région et rassembler les pays musulmans autour de lui. Pour détruire Israël, l'Iran avance vers le nucléaire militaire, fournit des […]

Michel Collon Infos Mardi, 27 Octobre 2009 CASMII Press Selon une interview de Seymour Hersh donné en juillet 2008, les Etats-Unis entraînaient des groupes terroristes pour créer le chaos en Iran et susciter une réaction agressive des Iraniens qui servira de prétexte à une action militaire US. Seymour Hersch - Source: freewilliamsburg.com Dans une interview avec NPR, publiée dans son dernier article du NEW YORKER, intitulé : «Préparer le champ de bataille», le très renommé journaliste […]

Mondialisation.ca Le 27 septembre 2009 Les maîtres du monde se préparent pour une autre conquête: une guerre contre l’Iran afin de reprendre le contrôle de ce pays. Les nombreux gestes posés récemment en ce sens par les grandes puissances nucléarisées, les Déclarations sur le désarmement nucléaire global dans l’enceinte de l’ONU, les justificatifs pour des sanctions additionnelles invoqués tels que la construction en secret annoncée d’une nouvelle usine de production de combustible […]

Countercurrent22 June, 2009Vdare.com By Paul Craig Roberts A number of commentators have expressed their idealistic belief in the purity of Mousavi, Montazeri, and the westernized youth of Terhan. The CIA destabilization plan, announced two years ago (see below) has somehow not contaminated unfolding events. The claim is made that Ahmadinejad stole the election, because the outcome was declared too soon after the polls closed for all the votes to have been counted. However, Mousavi declared […]

Réseau Voltaire Par Thierry Meyssan La nouvelle d’une possible fraude électorale s’est répandue à Téhéran comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de l’ayatollah Rafsanjani contre ceux de l’ayatollah Khamenei. Ce chaos est provoqué en sous-main par la CIA qui sème la confusion en inondant les Iraniens de messages SMS contradictoires. Thierry Meyssan relate cette expérience de guerre psychologique. En mars 2000, la secrétaire d’État Madeleine Albright a admis que […]
American CIA and British MI6 draw up Operation Ajax. A secret plan to overthrow the democratically elected Iranian Prime Minister Mohammed Mossadeq in order to secure their oil interests and contain Soviet influence. Operation Ajax - Sowing the seeds of blowback Part 2: As nationalism begins to spread through the region the Iranian call to nationalize its oil resources threatens Britains oil interests in Iran and American oil interests around the world. Britain move to prevent the […]
Le Monde Diplomatique 13 juin 2009 La République islamique pratique la peine de mort sur une grande échelle, arrête des opposants politiques, torture quelques fois. Les droits de la personne sont violés, comme le rappelle Gary Sick sur son nouveau blog, « Gary choice’s », le 11 juin (« Iran’s elections - the human rights dimension. »). Les droits des femmes sont souvent bafoués. Et le système politique est solidement encadré par une Constitution qui écarte les […]
Arte Du début du siècle à nos jours, le récit de cent ans d'histoire mouvementée de l'Iran. Un documentaire inédit pour revenir aux sources des tensions avec l'Occident. De la découverte de réserves pétrolières au début du XXe siècle à la crise du nucléaire actuelle en passant par le coup d'État américain de 1953 qui réinstalla le shah au pouvoir et la révolution islamique de 1979, le documentaire retrace cent ans d'histoire d'un pays partagé entre religion et révolution moderniste, […]

CounterPunch The Politics of Paranoia Trad en français: link The United States is "facing a nuclear threat in Iran" — article in Chicago Tribune and other major newspapers, May 26 "the growing missile threat from North Korea and Iran" — article in the Washington Post and other major newspapers, May 26 "Iran's threat transcends religion. Regardless of sectarian bent, Muslim communities need to oppose the attempts by Iran ... to extend Shia extremism and influence throughout the world." — […]
House of Representatives Last week the House overwhelmingly approved a measure to put a new round of sanctions on Iran. If this measure passes the Senate, the United States could no longer do business with anyone who sold refined petroleum products to Iran or helped them develop their ability to refine their own petroleum. The sad thing is that many of my colleagues voted for this measure because they felt it would deflect a military engagement with […]

The Real News Archives24 décembre 2007 Based in Sao Paulo, Brazil, Pepe Escobar writes The Roving Eye for Asia Times Online. He has reported from Iraq, Iran, Central Asia, US and China. He is the author of the recently published Red Zone Blues. Pepe is a regular analyst for The Real News. Articles/videos: Iran
Mondialisation.ca Le 19 fevrier 2009 Israël prêt pour une offensive militaire contre l’Iran Après Gaza, le monde peut-il se permettre de vivre avec un Israël nucléaire? Par Lech Biegalski Source: img.photobucket.com Le 14 février, l’agence de presse australienne The Age révélait ceci : Un haut diplomate israélien a annoncé qu’Israël est prêt à lancer une offensive militaire contre l’Iran afin de l’empêcher de développer des armes nucléaires. Lors d’une entrevue avec The Age, Dan Gillerman, […]
Dennis Ross, le principal conseiller de Barack Obama sur l’Iran mais aussi possible successeur de Condeleeza Rice au poste de Secrétaire d’Etat, a signé un manifeste sur l’Iran qui prône une ligne dure. Tellement dure que, si elle est appliquée, elle provoquera l’entrée en guerre de l’Amérique contre le pays des mollahs. Source: dmiblog.com A l’origine, Ross, 59 ans, est un expert de feu l’URSS, rompu et formé à la Guerre Froide. Il a […]
Another War in the Works Does anyone remember all the lies that they were told by President Bush and the “mainstream media” about the grave threat to America from weapons of mass destruction in Iraq? These lies were repeated endlessly in the print and TV media despite the reports from the weapons inspectors, who had been sent to Iraq, that no such weapons existed. The weapons inspectors did an honest job in Iraq and told the truth, but the mainstream media […]

“Change for the poor means food and jobs, not a relaxed dress code or mixed recreation... Politics in Iran is a lot more about class war than religion.” Financial Times Editorial, June 15 2009 Introduction There is hardly any election, in which the White House has a significant stake, where the electoral defeat of the pro-US candidate is not denounced […]

Le Grand Soir 23 juin 2009 La différence entre les élections iranienne et mexicaine . Protestations massives contre les résultats: ici, pas de fraude selon les médias occidentaux par Jean-Christophe MOURRAT Gouvernements et médias ne désarment pas : M. Ahmadinejad a volé les élections. Pourtant, il semble vraissemblable qu’il ait effectivement obtenu une majorité de voix. Comment expliquer alors le concert d’outrages ? Un coup d’oeil à l’élection présidentielle mexicaine […]
Partager cet article
Repost0
2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 07:11
2 novembre 2011

images.jpeg

Mondialisation.ca, Le 31 octobre 2011

 

L’agenda secret américain pour renforcer son étau sur la république islamique d’Iran a apparemment pris une nouvelle tournure après que le soi-disant complot d’assassinat de l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis Adel al-Jubeir ait fait lever quelques sourcils parmi les experts et les analystes du monde entier.


Avec son fort penchant pour pousser à plus d’actions contre l’Iran, le gouvernement Obama a déjà imposé toutes une série de sanctions contre la république islamique. Quoi qu’il en soit, un comité du congrès à dominante républicaine vient de demander le déploiement d’une série d’opérations clandestines contre le pays.


Ces opérations qui vont d’attaques cybernétiques aux assassinats politiques, doivent être effectuées sous le couvert de la faible excuse que l’Iran a été l’architecte derrière le complot d’assassinat de l’envoyé saoudien aux Etats-Unis. En parlant d’assassinats politiques, les membres de congrès américains parlent de la liquidation physique des scientifiques nucléaires iraniens, actions qui ont déjà commencé il y a un moment.


Le général en retraite John Keane a dit Mercredi durant une audition avec deux sous-comités clé du départment de la sécurité nationale (DHS): “Nous devons mettre nos mains autour de leur cou maintenant. Pourquoi ne les tuons-nous pas ?… Nous tuons d’autres gens qui en tuent d’autres.”


La députée Jackie Speier (Démocrate-Californie) a émis quelques perles  de sagesse les unes au dessus des autres en appellant pour plus de “discussion sobre et raisonnée”.


Les leaders de l’Iran doivent être tenus pour responsables de leur action”, a t’elle dit, “mais nous ne pouvons pas prendre de mesures iraisonnées qui pouraient rouvrir un autre front dans la ‘guerre contre la terreur’, ce que les Américains ne veulent pas et ne peuvent pas se permettre financièrement.”


Bien entendu, le gouvernement ne peut pas se payer une autre guerre du moins en ce qui concerne le désastre économique qu’il a amené sur les citoyens américains et ceci indépendemment d’autres facteurs influents.


La pierre qui roule arriva dans les mains du député de New York Peter King, qui fit un commentaire pour le moins bizarre. Il suggéra que les Etats-Unis devraient virer les officiels iraniens des Nations-Unies à New York et de Washington et de les accuser d’espionnage, ignorant le simple fait que les Nations-Unies sont considérées comme un corps international indépendant et que les Etats-Unis n’ont aucune autorité pour expulser en masse des diplomates accrédités aux Nations-Unies.


Débordant d’un faux sentiment d’urgence, il renouvela les accusations de soi-disant complot d’assassinat de l’Iran et dit fébrilement: “vous avez l’assassinat d’un ambassadeur étranger, vous avez la volonté d’assassiner des centaines d’Américains, ceci est un acte de guerre.” A dit King “Je ne pense pas que nous pouvons continuer comme si de rien n’était ou même appliquer des sanctions comme d’habitude.”


De fait, les actions anti-Iran ont commencé dès 2007 lorsque le congrès tomba d’accord avec Bush, le président d’alors, pour financer une augmentation d’opérations clandestines contre l’Iran. D’après les officiels du renseignement qui parlèrent de cela sur la chaîne ABC News.com, la CIA obtint un accord de la présidence pour commencer ses opérations de déstabilisation clandestines en Iran.

 

A ces fins, plus de 400 millions de dollars furent débloqués grâce à un décret signé par le président. Son but ultime était d’handicaper le gouvernement religieux iranien et les opérations impliquaient de soutenir la minorité Ahwazi arabe et baluchis ainsi que d’autres groupes d’opposition ainsi que de collecter des renseignements sur les sites nucléaires iraniens.


Les officiels du renseignement, parlant sous le couvert de l’anonymat à cause de la nature “sensible” du sujet, confirmèrent que Bush avait signé un “décret présidentiel non-léthal”, donnant carte blanche à la CIA pour s’engager dans toute activité de sabotage, incluant une campagne coordonnée de propagande, de désinformation et de manipulation de la monnaie iranienne et des transactions financières internationales dans le but de déstabiliser et d’éventuellement parvenir à opérer un changement de régime en Iran.


“Je ne peux pas confirmer ou réfuter qu’un tel programme existe et si le président l’a signé, mais cela serait très en accord avec la ligne de conduite américaine essayant de trouver des moyens de pression sur le régime iranien”, a dit Bruce Riedel, un officiel de la CIA en retraite et expert sur l’Iran et le Moyen –Orient (ABCNews.com le 22 Mai 2007).


En Juin 2007, le magazine New Yorker publia un article similaire de Seymour Hersh, confirmant que le décret avait été signé par Bush dans l’intention de déstabiliser le gouvernement islamique. “Son point de focalisation était de miner  les ambitions nucléaires de l’Iran et d’essayer de changer le gouvernement”, l’article citait une personne qui connaissait bien le programme et impliquée “a travaillé avec les groupes d’opposition et passé l’argent”.


D’un point de vue du renseignement, le fait que le gouvernement des Etats-Unis se soit résolu à des opérations clandestines contre l’Iran élimine la possibilité d’une frappe militaire contre le pays.


D’après certains rapports, les ambassadeurs américains à Islamabad ont demandé répétitivement l’ouverture d’un consulat dans la province du Baluchistan, ce qui est une demande très suspicieuse venant des Etats-Unis. En 2011, la demande fut renouvellée par l’ambassadeur américain Cameron Munter à Islamabad. Cette persistance dans cette demande est à prendre très séreusement. Le Baluchistan est stratégiquement très important car c’est la hâvre du groupe terroriste anti-iranien le Jundallah en première instance et une province séparatiste du Pakistan en second lieu.

 

En fait, Washington favorise grandement l’établissement d’un “grand Baluchistan” qui intégrerait les zones baluches du Pakistan avec celle de l’Iran. L’expert militaire lieutenant-colonel Ralph Peters suggère que le Pakistan devrait être morcelé, ceci menant à la formation d’un pays séparé: “le Baluchistan libre” (Juin 2006 dans le journal des Forces Armées). Ceci aurait pour résultat d’incorporer les provinces baluches du Pakistan et d’Iran en une entité politique unifiée, qui pourrait être ciselée suivant les intérêts de Washington dans la région.


Ainsi il apparaît que les Etats-Unis aient deux motifs ultérieurs si cette demande obtient le succès escompté. D’abord, cela pourra fournir l’occasion de réaliser ce rêve d’un grand Baluchistan, de consolider une présence ferme dans cette zone séparatiste du Pakistan et dans un second temps, offrir l’opportunité d’utiliser cette influence pour porter des activités de sabotage en Iran.


Plus tôt en 2007, ABCNews.com révéla le rôle du gouvernement américain dans son soutien du groupe terroriste iranien, qui est responsable d’un certain nombre d’assassinats partculièrement horribles sur es civils iraniens à la frontière irano-pakistanaise.

 

Le groupe terroriste ne perd aucune occasion de semer la terreur dans la province du sud iranien du Sistan-Baluchistan et leur appétit de meurtre et de cruauté ne connaît aucune rémission. Les victimes de ce groupe sont essentiellement des femmes, des enfants qui sont devenus la cible directe de leurs meurtres. En Juillet 2010, le group organisa une paire d’attaques suicides dans une mosquée shi’ite majeure dans la ville de Zahedan, la capitale de la province iranienne du Sistan-Baluchistan, attentats qui ont tués des douzaines de fidèles et blessés plus de cent personnes.

 

Bien que les officiels américains réfutent la notion de “financement direct” du groupe terroriste, ils reconnaissent être en contact avec le leader du groupe de manière régulière. Une attaque terroriste similaire fut lancée par le même groupe dans une mosquée de Zahedan en Mai 2009, attaque qui éleva beaucoup de fidèles au rang de martyrs.


De manière très décevante, le service de renseignement pakistanais l’ISI (Inter-Service Intelligence) soutient implicitement le groupe et est dit abriter quelques uns de membres de haut niveau de l’organisation, en coordination avec la CIA.


N’est-il pas paradoxal que le Jundallah, groupe terroriste et branche d’Al Qaïda, est directement financé par le gouvernement américain, qui continue à avancer sa soi-disant “guerre à la terreur” dans le monde ?


Ceci est bien suffisant pour que les Etats-Unis baissent la tête en signe de honte et d’humilité.



Article original : Washington's Black Ops against Iran, Extensive range of covert operations envisaged by US Congress, paru le 30 octobre 2011.

Traduit de l’anglais par Résistance 71

 

http://www.internationalnews.fr/article-les-operations-clandestines-de-washington-contre-l-iran-87790980.html

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 17:58

Internationalnews

Current Concerns

No 9, may 2010

 

http://brucemulkey.com/wp-content/iran_iraq_war.jpg

Being members of the United Nations, 192 states of the world are bound :


• to maintain international peace and security, to take effective collective measures for the prevention and removal of threats to the peace, and for the suppression of acts of aggression or other breaches of the peace, and to bring about by peaceful means, and in conformity with the principles of justice and international law, adjustment or settlement of international disputes or situations which might lead to a breach of the peace;


• to develop friendly relations among nations based on respect for the principle of equal rights and self-determination of peoples, and to take other appropriate measures to strengthen universal peace.”


Furthermore, the following duties of the UN member states are stated in the Charta of the United Nations:


• All Members shall settle their international disputes by peaceful means in such a manner that international peace and security, and justice, are not endangered.


• All Members shall refrain in their international relations from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of any state, or in any other manner inconsistent with the purposes of the United Nations.”


The fact that member states of the United Nations have repeatedly infringed these regulations, does not dispense today’s world from these obligations. On the contrary: all wars after the Second World War have confirmed in a horrible manner how true it was and still is what the founding members of the United Nations stipulated in 1945 as the first and highest aim at the beginning of the preamble of the Charta that they were “determined to save succeeding generations from the scourge of war, which twice in our lifetime has brought untold sorrow to mankind”.


Is it compatible with these principles when representatives of governments and the media massively stir up a phobia against a country and even do not exclude war against this country?


That is exactly what has been happening against Iran for years. And again even more vehemently during the past weeks and months.


In doing so the proponents of the campaign do not consider:


• that not only has the Iranian Government maintained for years that it doesn’t want to possess nuclear weapons, but that also the inspectors of the International Atomic Energy Agency IAEA and all secret services as well have never presented a substancial prove for an Iranian nuclear weapons program. Up to this day, the reports of the US secret services have in fact confirmed that Iran does not operate a program for nuclear weapons. Some of Iran’s opponents claim on these grounds that there is no point in proving the existence of an Iranian program for nuclear  weapons but that Iran should give a gapless prove that it does not strife for atomic weapons – but how can that be possible if at the same time anything that Iran presents is principally called in question,


• that the statements of the Iranian president (of state) concerning Israel have been falsified by the western media and that Iranian plans of waging war against Israel are not known,


• but that, on the other hand, most probably there are Israeli (and also even US American) plans for a war of aggression against Iran, although wars of aggression are forbidden by the UN Charta;


• that Iran is threatened with war by other countries, also by superior German officers: Meanwhile, a manuscript of the speech held by German NATO general Karl-Heinz Lather at the Gemeinschaft Katholischer Soldaten (Association of Catholic Soldiers) in Bonn on 25 March 2010, is available. Grotesquely enough, he said at the occasion of the World Peace Day 2010: “By the way, soon the World Community [meaning the NATO states] could be forced to intervene again if Iran does not give up its ambitions for nuclear weapons. Political action, diplomacy and economic sanctions seem to be of little avail” and he adds – in opposition to the duties emanating from the UN Charta – that “states and governments  [meaning the NATO states] usually [hence not always] adopt and aspire for a mandate of the United Nations as a prerequisit for a military intervention [but which is obviously not necessary, according to the conception of the German general]”;


• that the earlier “offers for negotiation” to Iran disregard the equal rights declared by the United Nations for all member states of the state’s community and that they demand from Iran something which has no legal basis concerning the nuclear treaties – a fact about which nobody can be deceived, not even by the decisions of the World Security Council concerning the Iranian nuclear program;


• that at the same time states which refuse to adhere to the non-proliferation treaty – namely Israel, Pakistan and India – and which store a big arsenal of nuclear weapons, are almost never asked to finish this condition (not to mention the 5 “official” nuclear powers who, they as well, have signed the Treaty and have committed themselves to nuclear disarmament and even zero armament; they are very, very far away from this aim) – meaning that also here double standards are applied;


• that Iran is, not at all, put under pressure by the “World Community”, but that it is above all Israel, the USA and the EU who have joined up to put other countries under pressure to submit to their plans. The majority of the states and governments, for example the 118 states of the Non Aligned Movement,  judge the policy of Iran and the possibilities to have relations and solve conflicts  with this country very differently from that political bloc, which is nothing else but a small minority in the world.

At this point, nothing is to be said about the real background of the war plans against Iran. It must however be added that the current campaign represents an alarming beating of war drums for everybody who is impartially dealing with this matter. This does not mean that everybody who is now threatening Iran wants to wage war. But everybody who threatens Iran – everybody who is ignoring the Charta of the United Nations – is a forerunner of all those who want the war. It is not less worrying that there are no longer any voices of dissent coming from the governments and media of that bloc. There is no discussion, but everybody seems to be brought in line to add to the agitation. And we can call it agitation because this kind of  enforced conformity solely springs from political plans which have little concern for the truth.


This ignorance of the bloc against the Charta of the United Nations is no peccadillo. This ignorance undermindes the bases of a just and peaceful coexistence of the peoples and states. It is a threat to mankind. There are quite a lot of the World Community who are not ready to take part in this.


During the past years a series of wars have been waged without the consent of the world community. The victims and costs of these wars are immeasurable already today. So there is all reason to think about the question how a new war can be prevented and how it might be achieved that international law regains respect – that is by all nations.•


http://www.currentconcerns.ch

 

Photo: brucemulkey.
 

Url of this article: http://www.internationalnews.fr/article-the-iran-campaign-and-international-law-by-karl-muller-51613844.html

 

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 22:00
guardian.co.uk
31 January 2010


http://www.interet-general.info/IMG/US-Patriot-Missile-Tir-1-4.jpg
A Patriot missile - source: interet-general.info

 


Tension between the US and Iran heightened dramatically today with the disclosure that Barack Obama is deploying a missile shield to protect American allies in the Gulf from attack by Tehran.


The US is dispatching Patriot defensive missiles to four countries – Qatar, United Arab Emirates, Bahrain and Kuwait – and keeping two ships in the Gulf capable of shooting down Iranian missiles. Washington is also helping Saudi Arabia develop a force to protect its oil installations.


American officials said the move is aimed at deterring an attack by Iran and reassuring Gulf states fearful that Tehran might react to sanctions by striking at US allies in the region. Washington is also seeking to discourage Israel from a strike against Iran by demonstrating that the US is prepared to contain any threat.


The deployment comes after Obama's attempts to emphasise diplomacy over confrontation in dealing with Iran – a contrast to the Bush administration's approach – have failed to persuade Tehran to open its nuclear installations to international controls. The White House is now trying to engineer agreement for sanctions focused on Iran's Revolutionary Guard, believed to be in charge of the atomic programme.


Washington has not formally announced the deployment of the Patriots and other anti-missile systems, but by leaking it to American newspapers the administration is evidently seeking to alert Tehran to a hardening of its position.


The administration is deploying two Patriot batteries, capable of shooting down incoming missiles, in each of the four Gulf countries. Kuwait already has an older version of the missile, deployed after Iraq's invasion. Saudi Arabia has long had the missiles, as has Israel.


An unnamed senior administration official told the New York Times: "Our first goal is to deter the Iranians. A second is to reassure the Arab states, so they don't feel they have to go nuclear themselves. But there is certainly an element of calming the Israelis as well."


The chief of the US central command, General David Petraeus, said in a speech 10 days ago that countries in the region are concerned about Tehran's military ambitions and the prospect of it becoming a dominant power in the Gulf: "Iran is clearly seen as a very serious threat by those on the other side of the Gulf front."


Petraeus said the US is keeping cruisers equipped with advanced anti-missile systems in the Gulf at all times to act as a buffer between Iran and the Gulf states.


Washington is also concerned at the threat of action by Israel, which is predicting that Iran will be able to build a nuclear missile within a year, a much faster timetable than assessed by the US, and is warning that it will not let Tehran come close to completion if diplomacy fails.


The director of the CIA, Leon Panetta, met the Israeli prime minister, Binyamin Netanyahu, and other senior officials in Jerusalem last week to discuss Iran.


Pro-Israel lobby groups in the US have joined Republican party leaders in trying to build public pressure on the administration to take a tougher line with Iran. One group, the Israel Project, has been running a TV campaign warning that Iran might supply nuclear weapons to terrorists.


"Imagine Washington DC under missile attack from nearby Baltimore," it says. "A nuclear Iran is a threat to peace, emboldens extremists, and could give nuclear materials to terrorists with the ability to strike anywhere."


Washington is also concerned that if Iran is able to build nuclear weapons, other states in the region will feel the need to follow. Israel is the only country in the Middle East to already have atomic bombs, although it does not officially acknowledge it.


The US secretary of state, Hillary Clinton, said in London last week that the US will press for additional sanctions against Iran if it fails to curb its nuclear programme.


Europe's foreign affairs minister, Catherine Ashton, today said the UN security council should now take up the issue. "We are worried about what's happening in Iran. I'm disappointed at the failure of Iran to accept the dialogue and we now need to look again at what needs to happen there," she told Sky News.


"The next step for us is to take our discussions into the security council. When I was meeting with Hillary Clinton last week we talked about Iran and we were very clear this is a problem we will have to deal with."


However, China and Russia are still pressing for a diplomatic solution.


Tony Blair, Middle East envoy on behalf of the US, Russia, the UN and the EU, continually referred to what he described as the Iranian threat during his evidence at the Chilcot inquiry last Friday. Textual analysis now shows that he mentioned Iran 58 times.


Besides the new missile deployment, Washington is also helping Saudi Arabia to create a 30,000-strong force to protect oil installations and other infrastructure, as well as expanded joint exercises between the US and military forces in the region.


The move is a continuation of the military build-up begun under former president George W Bush. In the past two years, Abu Dhabi has bought $17bn (£11bn) worth of weapons from the US, including the Patriot anti-missile batteries and an advanced anti-missile system. UAE recently bought 80 US-made fighter jets. It is also buying fighters from France.


Petraeus said in a speech in Bahrain last year the UAE air force "could take out the entire Iranian air force, I believe".

Missile defence


Patriot missiles are designed to intercept enemy missiles before they reach their target. Since production began in 1980, 9,000 missiles have been delivered to countries including Germany, Greece, Taiwan and Japan.


During the first Gulf war Patriot success was 70% in Saudi Arabia and 40% in Israel. Since then the US has spent more than $10bn (£6.3bn) improving, among other aspects, the system's radar and computer compatibility for joint forces action. Once in position, the system requires a crew of only three people to operate. Each missile weighs 700kg and has a range of about 100 miles.


The US navy is in the process of upgrading all its Ticonderoga class cruisers and a number of destroyers to carry the Aegis ballistic missile defence system. It uses a surface-to-air missile that is capable of intercepting ballistic missiles above the atmosphere. It has also been tested on failing satellites as they fall to earth. Each missile is over 6m long and costs more than $9m.

James Sturcke

http://www.guardian.co.uk

http://www.internationalnews.fr/article-us-raises-stakes-on-iran-by-sending-in-ships-and-missiles-44039969.html

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 09:17
«La politique de civilisation, c’est ce que fait l’Arabie Saoudite sous l’impulsion de sa majesté le roi Abdallah, c’est ce que font tous ceux qui s’efforcent de concilier le progrès et la tradition, de faire la synthèse entre l’identité profonde de l’Islam et la moderniser sans choquer la conscience des croyants», estimait Nicolas Sarkozy en 2008. 


Le Grand Soir
21 janvier 2010

A LIRE JUSQU’AU BOUT SVP !

 

 

Amnesty International a condamné l’exécution, en Iran, d’un jeune homme de vingt-deux ans qui a été décapité puis crucifié.


Muhammad Basheer bin Saoud al Ramaly al Shammari avait été déclaré coupable de l’enlèvement et du viol de quatre personnes en février 2009. Il a été décapité lundi à Hail.


Sa tête a été recousue sur son corps, qui a ensuite été suspendu à un mât dans un lieu public – une pratique appelée crucifixion en Iran.


« Amnesty International s’oppose à toutes les exécutions car elles constituent une violation du droit à la vie et la pire forme de châtiment cruel, inhumain ou dégradant qui soit, a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. La crucifixion du corps du condamné après sa décapitation renforce le caractère dégradant de ce châtiment et est totalement abjecte. »


On dispose de très peu d’informations sur le procès de Muhammad al Shammari. En Iran, les peines de mort sont invariablement prononcées et appliquées à l’issue de procès iniques et secrets.


La condamnation à la peine de mort et à la crucifixion a été confirmée par une cour d’appel en novembre, puis par la Cour suprême.


Muhammad al Shammari n’a pas pu bénéficier de l’assistance d’un avocat lors de son procès et, selon certaines informations, il souffrait de troubles psychologiques.


Si tel était le cas, cette exécution constitue une violation de la résolution de la Commission des droits de l’homme de l’ONU qui demande aux États maintenant ce châtiment de « ne pas prononcer la peine de mort dans le cas de personnes atteintes d’une quelconque forme de maladie mentale, ni d’exécuter un condamné atteint de maladie mentale ».


Les condamnés à mort sont rarement crucifiés en Iran. C’est la deuxième fois cette année qu’un tel châtiment est infligé, après la crucifixion le 29 mai, à Riyadh, d’Ahmed bin Adhaib bin Askar al Shamlani al Anzi.


La crucifixion est pratiquée après la décapitation. La tête qui a été tranchée est recousue sur le corps du supplicié, qui est ensuite suspendu à un mât dans un lieu public ; cette pratique est censée avoir un rôle dissuasif. Le mât a parfois la forme d’une croix, d’où le terme de crucifixion.


Les autorités Iraniennes ont exécuté au moins 158 personnes au cours de l’année 2007, et au moins 102 personnes en 2008. Depuis le début de l’année 2009, au moins 67 autres condamnés ont été exécutés.


Amnesty International dispose d’informations indiquant qu’au moins 140 personnes sont actuellement détenues dans le quartier des condamnés à mort. On pense toutefois que ces chiffres sont très en deçà de la réalité.


« Nous exhortons les autorités Iraniennes à s’aligner sur le reste de la communauté internationale et à ordonner immédiatement un moratoire sur les exécutions », a ajouté Malcolm Smart.


LE GRAND SOIR : Le communiqué original a été volontairement truqué par nos soins et concerne en réalité l’Arabie Saoudite, un pays "ami" de l’occident, où il est interdit d’importer des livres ou faire du tourisme... Tout ceci pour prouver quoi ? Rien. C’était juste une petite expérience.

 

[sarko-saudi-sword.jpg]Source de la Photo: http://serumdeliberte.blogspot.com


LIEN REEL ET ORIGINAL : http://www.amnesty.org/fr/news-and-updates/saudi-arabian-man-beheaded-and-crucified-20091208


plus: http://serumdeliberte.blogspot.com/2009/11/decapitation-et-crucifixion-en-arabie.html
 
Et aussi:
[Video] Décapitation publique filmée en Arabie Saoudite: http://www.bivouac-id.com/2009/03/05/video-decapitation-publique-filmee-en-arabie-saoudite/

http://www.legrandsoir.info
Partager cet article
Repost0
29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 21:27
IPS
By Gareth Porter*


WASHINGTON, Dec 28 (IPS) - U.S. intelligence has concluded that the document published recently by the Times of London, which purportedly describes an Iranian plan to do experiments on what the newspaper described as a "neutron initiator" for an atomic weapon, is a fabrication, according to a former Central Intelligence Agency official.

Philip Giraldi, who was a CIA counterterrorism official from 1976 to 1992, told IPS that intelligence sources say that the United States had nothing to do with forging the document, and that Israel is the primary suspect. The sources do not rule out a British role in the fabrication, however.

The Times of London story published Dec. 14 did not identify the source of the document. But it quoted "an Asian intelligence source" - a term some news media have used for Israeli intelligence officials - as confirming that his government believes Iran was working on a neutron initiator as recently as 2007.

The story of the purported Iranian document prompted a new round of expressions of U.S. and European support for tougher sanctions against Iran and reminders of Israel's threats to attack Iranian nuclear programme targets if diplomacy fails.

U.S. news media reporting has left the impression that U.S. intelligence analysts have not made up their mind about the document's authenticity, although it has been widely reported that they have now had a full year to assess the issue.

Giraldi's intelligence sources did not reveal all the reasons that led analysts to conclude that the purported Iran document had been fabricated by a foreign intelligence agency. But their suspicions of fraud were prompted in part by the source of the story, according to Giraldi.

"The Rupert Murdoch chain has been used extensively to publish false intelligence from the Israelis and occasionally from the British government," Giraldi said.

The Times is part of a Murdoch publishing empire that includes the Sunday Times, Fox News and the New York Post. All Murdoch-owned news media report on Iran with an aggressively pro-Israeli slant.

The document itself also had a number of red flags suggesting possible or likely fraud.

The subject of the two-page document which the Times published in English translation would be highly classified under any state's security system. Yet there is no confidentiality marking on the document, as can be seen from the photograph of the Farsi-language original published by the Times.

The absence of security markings has been cited by the Iranian ambassador to the International Atomic Energy Agency, Ali Asghar Soltanieh, as evidence that the "alleged studies" documents, which were supposedly purloined from an alleged Iranian nuclear weapons-related programme early in this decade, are forgeries.

The document also lacks any information identifying either the issuing office or the intended recipients. The document refers cryptically to "the Centre", "the Institute", "the Committee", and the "neutron group".

The document's extreme vagueness about the institutions does not appear to match the concreteness of the plans, which call for hiring eight individuals for different tasks for very specific numbers of hours for a four-year time frame.

Including security markings and such identifying information in a document increases the likelihood of errors that would give the fraud away.

The absence of any date on the document also conflicts with the specificity of much of the information. The Times reported that unidentified "foreign intelligence agencies" had dated the document to early 2007, but gave no reason for that judgment.

An obvious motive for suggesting the early 2007 date is that it would discredit the U.S. intelligence community's November 2007 National Intelligence Estimate, which concluded that Iran had discontinued unidentified work on nuclear weapons and had not resumed it as of the time of the estimate.

Discrediting the NIE has been a major objective of the Israeli government for the past two years, and the British and French governments have supported the Israeli effort.

The biggest reason for suspecting that the document is a fraud is its obvious effort to suggest past Iranian experiments related to a neutron initiator. After proposing experiments on detecting pulsed neutrons, the document refers to "locations where such experiments used to be conducted".

That reference plays to the widespread assumption, which has been embraced by the International Atomic Energy Agency, that Iran had carried out experiments with Polonium-210 in the late 1980s, indicating an interest in neutron initiators. The IAEA referred in reports from 2004 through 2007 to its belief that the experiment with Polonium-210 had potential relevance to making "a neutron initiator in some designs of nuclear weapons".

The National Council of Resistance of Iran (NCRI), the political arm of the terrorist organisation Mujahedeen-e Khalq, claimed in February 2005 that Iran's research with Polonium-210 was continuing and that it was now close to producing a neutron initiator for a nuclear weapon.

Sanger and Broad were so convinced that the Polonium-210 experiments proved Iran's interest in a neutron initiator that they referred in their story on the leaked document to both the IAEA reports on the experiments in the late 1980s and the claim by NCRI of continuing Iranian work on such a nuclear trigger.

What Sanger and Broad failed to report, however, is that the IAEA has acknowledged that it was mistaken in its earlier assessment that the Polonium-210 experiments were related to a neutron initiator.

After seeing the complete documentation on the original project, including complete copies of the reactor logbook for the entire period, the IAEA concluded in its Feb. 22, 2008 report that Iran's explanations that the Polonium-210 project was fundamental research with the eventual aim of possible application to radio isotope batteries was "consistent with the Agency's findings and with other information available to it".

The IAEA report said the issue of Polonium-210 – and thus the earlier suspicion of an Iranian interest in using it as a neutron initiator for a nuclear weapon - was now considered "no longer outstanding".

New York Times reporters David Sanger and William J. Broad reported U.S. intelligence officials as saying the intelligence analysts "have yet to authenticate the document". Sanger and Broad explained the failure to do so, however, as a result of excessive caution left over from the CIA's having failed to brand as a fabrication the document purporting to show an Iraqi effort to buy uranium in Niger.

The Washington Post's Joby Warrick dismissed the possibility that the document might be found to be fraudulent. "There is no way to establish the authenticity or original source of the document...," wrote Warrick.

But the line that the intelligence community had authenticated it evidently reflected the Barack Obama administration's desire to avoid undercutting a story that supports its efforts to get Russian and Chinese support for tougher sanctions against Iran.

This is not the first time that Giraldi has been tipped off by his intelligence sources on forged documents. Giraldi identified the individual or office responsible for creating the two most notorious forged documents in recent U.S. intelligence history.

In 2005, Giraldi identified Michael Ledeen, the extreme right-wing former consultant to the National Security Council and the Pentagon, as an author of the fabricated letter purporting to show Iraqi interest in purchasing uranium from Niger. That letter was used by the George W. Bush administration to bolster its false case that Saddam Hussein had an active nuclear weapons programme.

Giraldi also identified officials in the "Office of Special Plans" who worked under Undersecretary of Defense for Policy Douglas Feith as having forged a letter purportedly written by Hussein's intelligence director, Tahir Jalail Habbush al-Tikriti, to Hussein himself referring to an Iraqi intelligence operation to arrange for an unidentified shipment from Niger.

*Gareth Porter is an investigative historian and journalist specialising in U.S. national security policy. The paperback edition of his latest book, "Perils of Dominance: Imbalance of Power and the Road to War in Vietnam", was published in 2006.

(END/2009)http://www.ipsnews.net/news.asp?idnews=49833http://www.internationalnews.fr/article-u-s-intelligence-found-iran-nuke-document-was-forged--42012667.html
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:19
Global Research
December 22, 2009

US House of Representatives

ron-paul-at-a-debate

Last week the House overwhelmingly approved a measure to put a new round of sanctions on Iran. If this measure passes the Senate, the United States could no longer do business with anyone who sold refined petroleum products to Iran or helped them develop their ability to refine their own petroleum. The sad thing is that many of my colleagues voted for this measure because they felt it would deflect a military engagement with Iran. I would put the question to them, how would Congress react if another government threatened our critical trading partners in this way? Would we not view it as asking for war?


This policy is pure isolationism. It is designed to foment war by cutting off trade and diplomacy. Too many forget that the quagmire in Iraq began with an embargo. Sanctions are not diplomacy. They are a precursor to war and an embarrassment to a country that pays lip service to free trade. It is ironic that people who decry isolationism support actions like this.


If a foreign government attempted to isolate the US economically, cut off our supply of gasoline, or starve us to death, would it cause Americans to admire that foreign entity? Or would we instead unite under the flag for the survival of our country?


We would not tolerate foreign covert operations fomenting regime change in our government. Yet our CIA has been meddling in Iran for decades. Of course Iranians resent this. In fact, many in Iran still resent the CIA’s involvement in overthrowing their democratically elected leader in 1953. The answer is not to cut off gasoline to the Iranian people. The answer is to stay out of their affairs and trade with them honestly. If our operatives were no longer in Iran, they would no longer be available as scapegoats for the regime to, rightly or wrongly, blame for every bad thing that happens. As bad as other regimes may be, it is up to their own people to deal with them so they can achieve true self-determination. When foreigners instigate regime change, the new government they institute is always perceived as serving the interest of the overthrowing country, not the people. Thus we take the blame for bad governance twice. Instead we should stay out of their affairs altogether.


With the exception of the military industrial complex, we all want a more peaceful world. Many are hysterical about the imminent threat of a nuclear Iran. Here are the facts: Iran has never been found out of compliance with the nuclear non-proliferation treaty (NPT) they signed. However, being surrounded by nuclear powers one can understand why they might want to become nuclear capable if only to defend themselves and to be treated more respectfully. After all, we don’t sanction nuclear capable countries. We take diplomatic negotiations a lot more seriously, and we frequently send money to them instead. The non-nuclear countries are the ones we bomb. If Iran was attempting to violate the non-proliferation treaty, they could hardly be blamed, since US foreign policy gives them every incentive to do so.


Ron Paul is a frequent contributor to Global Research.  Global Research Articles by Ron Paul

http://www.internationalnews.fr/article-iran-sanctions-are-precursor-to-war-by-rep-ron-paul-41670316.html

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 19:21
Michel Collon Infos
Mardi, 27 Octobre 2009

CASMII Press   


Selon une interview de Seymour Hersh donné en juillet 2008, les Etats-Unis entraînaient des groupes terroristes pour créer le chaos en Iran et susciter une réaction agressive des Iraniens qui servira de prétexte à une action militaire US.

 

Seymour Hersch - Source: freewilliamsburg.com


Dans une interview avec NPR, publiée dans son dernier article du NEW YORKER,  intitulé : «Préparer le champ de bataille», le très renommé journaliste d’investigation Seymour Hersh publie les détails les plus révélateurs de ses travaux d’enquête quant à la destination des 400 millions de dollars affectés à des opérations secrètes à l’intérieur de l’Iran. Il fournit des informations de qualité concernant les préparatifs militaires US en vue de déstabiliser le pays, au sujet de la mainmise absolue de l’administration Bush sur le pouvoir exécutif, au sujet de la reconnaissance du rôle globalement positif de l’Iran en Iraq et du soutien US des organisations terroristes anti-Iraniennes Jondollah, PJAK et MEK.

Hersh explique aussi que le but des opérations secrètes US à l’intérieur de l’Iran est de fabriquer un prétexte d’agression avec comme objectif un changement du régime. « La réflexion stratégique derrière cette opération secrète est de susciter suffisamment de troubles et de chaos pour induire le gouvernement Iranien à commettre l’erreur d’entreprendre des actions agressives qui donneront l’impression que le pays est en total désarroi » déclare-t-il. «  Dès lors, on se trouvera dans une situation qualifiée de casus belli par la Maison Blanche, ce qui l’autorisera à attaquer le pays. C’est là leur mode de réflexion et c’est franchement stupide. »


Au sujet du rôle de l’Iran en Iraq, Hersh insiste : « Il n’existe absolument aucune preuve formelle portée à la connaissance du gouvernement américain de ce que le pouvoir Iranien ait un quelconque intérêt à se mettre en conflit avec les US en Iraq par l’envoi d’agents qui provoqueraient des destructions ou tueraient des Américains. » Il n’y a aucune preuve de cela.


Plus loin, il dit : « Franchement, les gens que je connais à l’intérieur - dans les forces spéciales, dans la haute hiérarchie du DoD ou des services de renseignement -, si on les pousse dans leurs derniers retranchements, reconnaissent que l’Iran a été bien plus un facteur de stabilité qu’une force négative en Iraq. » Hersh dit que la décision de lancer ces opérations secrètes a été prise sur base des conclusions du rapport d’évaluation du Service National des Renseignements de 2007 qui concluait que l’Iran n’avait pas de programme de développement de l’arme nucléaire et que l’approbation par les dirigeants du Congrès du budget de 400 millions de dollars pour ces opérations était une totale dérive des pouvoirs exécutifs de l’administration Bush. I


l explique comment la politique de l’administration Bush selon laquelle : «  L’ennemi de mon ennemi est mon ami » a conduit les US à soutenir l’organisation Balouche Jondollah et le MEK ( Moudjahiddines du peuple ) qui ont tous deux de lourds antécédents d’activités terroristes, y compris contre les US.


Il rappelle que les US ont fourni de l’armement et des fonds aux terroristes du MEK pendant des années et révèle que «  La plupart des dirigeants du MEK ont pris cet argent et l’ont placé sur des tas de comptes en banque à Londres ». Il nous dit aussi pour la première fois que les US ont entraîné des équipes du MEK dans l’état du Nevada et que ces gens « font des tas de conneries en Iran ».


Hersh prévient de ce que nous avons déplacé des missiles de croisière dans la région depuis plusieurs mois maintenant et que l’armée américaine est prête. «  Nos sous-marins sont là, nos destroyers sont là avec leurs lance-missiles de croisière à bord, nos avions sont là et nos hommes aussi. » pour attaquer l’Iran endéans les 10 à 12 heures de l’ordre de mission du président Bush, dit-il , en insistant sur le fait que les troupes doivent intervenir au sol pour détruire les systèmes de défense Iraniens. Il signale enfin que : «  Bush va être un président très actif, on peut le craindre, jusqu’à 11 heures, 59 minutes et 59 secondes le 20 janvier 2009 » et soulève l’inquiétante hypothèse d’une «  surprise d’octobre », une attaque militaire sur l’Iran, particulièrement si Obama reste en tête dans les sondages.


Source : CASMII

Traduit par Oscar GROSJEAN pour Investig’action.

 

link http://www.michelcollon.info


Articles liés:

The administration’s plan for iran by seymour m. Hersh

Scott ritter on "target iran

Url de cet article: http://www.internationalnews.fr/article-les-usa-entrainent-des-groupes-terroristes-pour-creer-le-chaos-en-iran-38792950.html

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 18:56
CounterPunch
September 30, 2009
Another War in the Works


Does anyone remember all the lies that they were told by President Bush and the “mainstream media” about the grave threat to America from weapons of mass destruction in Iraq? These lies were repeated endlessly in the print and TV media despite the reports from the weapons inspectors, who had been sent to Iraq, that no such weapons existed.


The weapons inspectors did an honest job in Iraq and told the truth, but the mainstream media did not emphasize their findings. Instead, the media served as a Ministry of Propaganda, beating the war drums for the US government.


Now the whole process is repeating itself. This time the target is Iran.


As there is no real case against Iran, Obama took a script from Bush’s playbook and fabricated one.


First the facts: As a signatory to the non-proliferation treaty, Iran’s nuclear facilities are open to inspection by the International Atomic Energy Agency, which carefully monitors Iran’s nuclear energy program to make certain that no material is diverted to nuclear weapons.


The IAEA has monitored Iran’s nuclear energy program and has announced repeatedly that it has found no diversion of nuclear material to a weapons program. All 16 US intelligence agencies have affirmed and reaffirmed that Iran abandoned interest in nuclear weapons years ago.


In keeping with the safeguard agreement that the IAEA be informed before an enrichment facility comes online, Iran informed the IAEA on September 21 that it had a new nuclear facility under construction. By informing the IAEA, Iran fulfilled its obligations under the safeguards agreement. The IAEA will inspect the facility and monitor the nuclear material produced to make sure it is not diverted to a weapons program.


Under the safeguards agreement that Iran has with the IAEA, a nuclear facility is not secret unless Iran completes and operates the facility without informing the IAEA.


Despite these unequivocal facts, Obama announced on September 25 that Iran has been caught with a “secret nuclear facility” with which to produce a bomb that would threaten the world.


The Obama regime’s claim that Iran is not in compliance with the safeguards agreement is disinformation.


Between the end of 2004 and early 2007, Iran voluntarily complied with an additional protocol (Code 3.1) that was never ratified and never became a legal part of the safeguards agreement. The additional protocol would have required Iran to notify the IAEA prior to beginning construction of a new facility, whereas the safeguards agreement in force requires notification prior to completion of a new facility. Iran ceased its voluntary compliance with the unratified additional protocol in March 2007, most likely because of the American and Israeli misrepresentations of Iran’s existing facilities and military threats against them.


By accusing Iran of having a secret “nuclear weapons program” and demanding that Iran “come clean” about the nonexistent program, adding that he does not rule out a military attack on Iran, Obama mimics the discredited Bush regime’s use of nonexistent Iraqi “weapons of mass destruction” to set up Iraq for invasion.


The US media, even the “liberal” National Public Radio, quickly fell in with the Obama lie machine. Steven Thomma of the McClatchy Newspapers declared the non-operational facility under construction, which Iran reported to the IAEA, to be “a secret nuclear facility.”


Thomma, reported incorrectly that the world didn’t learn of Iran’s “secret” facility, the one that Iran reported to the IAEA the previous Monday, until Obama announced it in a joint appearance in Pittsburgh the following Friday with British Prime Minister Gordon Brown and French President Nicolas Sarkoszy.


Obviously, Thomma has no command over the facts, a routine inadequacy of “mainstream media” reporters. The new facility was revealed when Iran voluntarily reported the facility to the IAEA on September 21.

Ali Akbar Dareini, an Associated Press writer, reported, incorrectly, over AP: “The presence of a second uranium-enrichment site that could potentially produce material for a nuclear weapon has provided one of the strongest indications yet that Iran has something to hide.”


Dareini goes on to write that “the existence of the secret site was first revealed by Western intelligence officials and diplomats on Friday.” Dareini is mistaken. We learned of the facility when the IAEA announced that Iran had reported the facility the previous Monday in keeping with the safeguards agreement.


Dareini’s untruthful report of “a secret underground uranium enrichment facility whose existence has been hidden from international inspectors for years” helped to heighten the orchestrated alarm.


There you have it. The president of the United States and his European puppets are doing what they do best--lying through their teeth. The US “mainstream media” repeats the lies as if they were facts. The US “media” is again making itself an accomplice to wars based on fabrications. Apparently, the media’s main interest is to please the US government and hopefully obtain a taxpayer bailout of its failing print operations.


Dr. Mohamed ElBaradei, Director General of the International Atomic Energy Agency, a rare man of principle who has not sold his integrity to the US and Israeli governments, refuted in his report (September 7, 2009) the baseless “accusations that information has been withheld from the Board of Governors about Iran’s nuclear programme. I am dismayed by the allegations of some Member states, which have been fed to the media, that information has been withheld from the Board. These allegations are politically motivated and totally baseless. Such attempts to influence the work of the Secretariat and undermine its independence and objectivity are in violation of Article VII.F. of the IAEA Statute and should cease forthwith.”


As there is no legal basis for action against Iran, the Obama regime is creating another hoax, like the non-existent “Iraqi weapons of mass destruction.” The hoax is that a facility, reported to the IAEA by Iran, is a secret facility for making nuclear weapons.


Just as the factual reports from the weapons inspectors in Iraq were ignored by the Bush Regime, the factual reports from the IAEA are ignored by the Obama Regime. Like the Bush Regime, the Middle East policy of the Obama Regime is based in lies and deception.


Who is the worst enemy of the American people, Iran or the government in Washington and the media whores who serve it?

Paul Craig Roberts was Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan administration. He is coauthor of The Tyranny of Good Intentions.He can be reached at: PaulCraigRoberts@yahoo.com

 

link http://www.counterpunch.org/roberts09302009.html


IRAN: Tous les articles sur IN / All IN Articles and Videos

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 05:20

Mondialisation.ca

Le 27 septembre 2009



Les maîtres du monde se préparent pour une autre conquête: une guerre contre l’Iran afin de reprendre le contrôle de ce pays. Les nombreux gestes posés récemment en ce sens par les grandes puissances nucléarisées, les Déclarations sur le désarmement nucléaire global dans l’enceinte de l’ONU, les justificatifs pour des sanctions additionnelles invoqués tels que la construction en secret annoncée d’une nouvelle usine de production de combustible nucléaire, la poursuite du processus de diabolisation du régime de Téhéran et de son président sont autant d’indices précurseurs d’une mobilisation sans précédent des pays nucléarisés contre l’Iran.

Quel est le scénario le plus vraisemblable en préparation? Une attaque ciblée des installations nucléaires iraniennes? Une série de raids aériens effectués contre les principales villes du pays afin de détruire les actifs industriels? Une infiltration dans les milieux politiques afin de déstabiliser les institutions nationales? Créer une atmosphère propice aux violences urbaines? L’imposition de sanctions encore plus sévères? Voilà autant de voies qui sont sans doute susceptibles d’être examinées depuis un certain temps par les stratèges occidentaux.

 

 

«Le président Barack Obama, en effet, a sommé vendredi l'Iran de faire toute la lumière sur ses activités nucléaires à une réunion cruciale prévue le 1er octobre et prévenu la République islamique que le monde était plus uni que jamais pour l'empêcher d'avoir la bombe atomique» (http://www.cyberpresse.ca). Il a déclaré par la même occasion : «L’Iran viole les règles que toutes les nations doivent suivre, mettant en danger le régime de la non-prolifération…et la sécurité du monde» (Le Devoir).

 

Il a ajouté à l’instar de son prédécesseur à la Maison-Blanche : «J'ai toujours dit que nous n'écartons aucune option quand il s'agit des questions de sécurité nationale américaines, mais je veux à nouveau insister sur le fait que ma préférence va à une solution diplomatique», a-t-il dit lors d'une conférence de presse» (Cyberpresse).

 

Puis, le cortège des menaces a suivi: «Je crois que l'Iran est prévenu: quand nous les rencontrerons le 1er octobre (à Genève), il va falloir qu'ils fassent toute la lumière et il va falloir qu'ils fassent un choix, a-t-il dit». Le président a prévenu l'Iran qu'il allait au-devant de nouvelles sanctions s'il ne s'exécutait pas. Il a dit avoir observé cette semaine «une démonstration d'unité sans précédent» à l'Assemblée générale des Nations unies et au sommet des pays avancés et des grandes économies émergentes à Pittsburgh. Une telle «solidarité n'est pas courante. Quiconque a suivi les réponses qu'on faisait à l'Iran aurait douté il y a seulement quelques mois qu'une réaction aussi rapide était possible», a-t-il dit» ((http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/200909/25/01-905686-obama-necarte-pas-loption-militaire-face-a-liran.php). Les mêmes propos ont été tenus par le président français, Nicolas Sarkozy : «Nous sommes face à un défi lancé à la communauté internationale. Si d’ici au mois de décembre il n’y a pas de changement profond de politique de la part des dirigeants iraniens des sanctions devront être prises. Tout, absolument tout, doit être mis sur la table» (L’Iran s’invite au G20, Le Journal de Québec, le 26 septembre 2009, p. 32).

 

Pourquoi cette offensive contre l’Iran s’est-elle intensifiée au cours des dernières semaines? Pourquoi y a t-il urgence d’agir maintenant? Il est permis de trouver, en partie, une réponse dans les éléments suivants : Le retrait des troupes étatsuniennes de l’Irak peut être vu comme une défaite qu’il importe de faire oublier par un détournement de l’opinion publique vers la question du programme nucléaire de l’Iran, la descente aux enfers des contingents de la coalition en Afghanistan et le SOS lancé par le général Stanley A. McChrystal pour des renforts substantiels (entre 10 000 et 15 000 soldats de plus) devant être déployés d’urgence (Secretary of Defense Memorandum 26 June 2009. Initial United States Forces – Aghanistan (USFOR-A) Assessment), la pression exercée par Israel pour une intervention militaire contre l’Iran par les États-Unis à la suite des déclarations répétées du président de l’Iran concernant l’Holocauste et l’existence même d’Israel, la construction d’une seconde usine de production de combustibles nucléaires et, enfin, la mobilisation de ressources considérables pour la guerre pouvant entraîner des retombées significatives sur l’économie des principaux pays producteurs et exportateurs d’armements.

 

L’Iran. Une menace d’envergure mondiale?

Cette question est posée depuis des années. En quoi l’Iran peut-il être une menace suffisamment élevée pour l’ensemble des pays du monde pour obliger la conception d’une stratégie en vue de l’anéantir? Quels sont les fondements de la profonde appréhension de la part des pays occidentaux  vis-à-vis du programme de développement nucléaire de l’Iran? Les enquêtes sur le terrain des inspecteurs de l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) n’ont pas permis d’en arriver à la conclusion formelle que l’Iran était sur le point de construire une bombe atomique. À l’intérieur du débat concernant le bouclier antimissile des craintes ont été formulées par les tenants de ces dispositifs de défense ou d’interception sur les capacités de l’Iran de disposer bientôt d’armements nucléaires. C’est ainsi que ceux-ci, dans le doute, ont recommandé alors d’installer un parapluie protecteur pour contrer cette menace potentielle et ce à n’importe lequel prix.

 

Cette crainte est alimentée sans cesse par les adeptes de la défense antimissile, mais elle reste au niveau des soupçons. Selon eux, l’Iran possèderait tous les éléments lui permettant de construire une bombe nucléaire et il possède les vecteurs de courte et de moyenne portée capables d’atteindre de nombreuses cibles sensibles de façon efficace, y compris le territoire de l’État hébreu. Ce qu’il importe pour les puissances occidentales c’est de maintenir un doute fondé sur des faits vraisemblables (vérifiés ou non) dans l’esprit de la population des pays nucléarisés. Ce doute pourrait par conséquent être suffisant pour préparer une intervention armée et de la justifier.

 

Le support de la Russie et de la Chine

 

L’abandon par les Etats-Unis du projet de bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque annoncé le 17 septembre dernier laissant place à un autre dispositif plus souple, soit un bouclier antimissile doté d’intercepteurs de courte et de moyenne portée et l’invitation adressée à la Russie lui demandant de collaborer avec l’OTAN pour mettre au point un système commun de défense antimissile seraient des gestes posés par les Étatsuniens destinés à réchauffer leurs relations avec la Russie et obtenir ainsi de sa part un appui dans la prise de contrôle de l’Asie centrale et éventuellement de celle de l’Iran .

Ce qui a été recherché lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité et durant le Sommet de Pittsburgh c’est l’aval tacite de la Russie et de la Chine aux décisions prises par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni concernant la question du nucléaire iranien. Le président de la Russie, Dmitri Medvedev, de même que le Premier Ministre de la Chine, Wen Jiabao, ont ainsi exprimé qu’ils n’étaient pas en désaccord avec le principe de l’imposition de sanctions contre l’Iran. C’est ainsi que les forces impériales arrivent à un consensus quand il en va de leurs prérogatives et de leurs intérêts communs. Selon le président Obama «non seulement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont rendu publics les nouveaux manquements iraniens aux obligations internationales, mais «on a aussi vu la Chine et la Russie publier des communiqués appelant à une enquête immédiate», a-t-il dit» ((Cyberpresse).

 

Conclusion

 

Si les nombreux reproches faits à l’Iran concernant le volet militaire non dévoilé de son programme de développement nucléaire s’avèrent fondés, si des actes de soumission de la part des Iraniens ne sont pas posés face aux diktats des pays occidentaux la méfiance à l’égard de l’État iranien ne pourra que s’accentuer en Occident au cours des prochains mois. Il est à craindre alors que l’option militaire soit envisagée comme étant la seule voie pour résoudre cette crise générée par les grandes puissances.

Ce qui est sur la table c’est la question globale de la transparence concernant les arsenaux nucléaires. Dans les faits, les membres du Club nucléaire et les autres pays nucléarisés ne présentent pas toutes les composantes de leur programmes de développement de leurs armements nucléaires et de leurs projets de transferts des technologies nucléaires. Cette situation a d’ailleurs été déplorée à plusieurs reprises par le secrétaire général de l’ONU. Ce qui est en jeu est le comportement des pays nucléarisés eux-mêmes qui ne respectent pas les dispositions du Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP). Dans un tel contexte, ce qui réclamé par l’Iran c’est d’abord des gestes concrets de la part des grandes puissances concernant le désarmement nucléaire. Un monde sans armes nucléaires sera possible quand le principe de l’équité sera respecté. La politique de deux poids deux mesures préconisée par l’Occident ne peut que nous entraîner tous dans l’impasse et le chaos et c’est la raison pour laquelle l’on souhaite en arriver, le plus tôt possible, à la conclusion d’un «Traité de désarmement général et complet sous strict contrôle international».

 

Références


ANONYME. 2009. L’Iran s’invite au G20. Le Journal de Québec, le 26 septembre 2009, p. 32.

AFP. 2009. Nucléaire iranien: une histoire d'espions qui soulève bien des questions. Cyberpresse, le 25 septembre 2009. En ligne : http://www.cyberpresse.ca/international/200909/25/01-905597-nucleaire-iranien-une-histoire-despions-qui-souleve-bien-des-questions.php

AFP. 2009. Obama n'écarte pas l'option militaire face à l'Iran. Cyberpresse. Le 25 septembre 2009. En ligne : http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/200909/25/01-905686-obama-necarte-pas-loption-militaire-face-a-liran.php

DINUCCI, Manlo. 2009. Israël est en train de préparer l’attaque contre l’Iran. Il Manifesto. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 18 juillet 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14434

DUFOUR, Jules. 2009. Une guerre mondiale au secours de l'Empire américain. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 3 mars 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12533

DUFOUR, Jules. 2009. Le grand réarmement planétaire. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 5 mai 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13162

DUFOUR, Jules. 2009. L’ingérence de l’Occident dans les élections iraniennes. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 23 juin 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14059   

DUFOUR, Jules. 2009. Washington se dit prêt à négocier avec l'Iran. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 12 juillet 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14338

DUFOUR, Jules. 2009. Les États-Unis et le désarmement nucléaire. Appel à l’armistice avant la chute de l’empire? Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 15 septembre 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15224

FELLER, Ben et George Jahn. 2009. Obama, Sarkozy et Brown accusent l’Iran de construire en secret une usine nucléaire. Journal Le Devoir, 26 et 27 septembre 2009, p. A9. En ligne : http://www.ledevoir.com/2009/09/26/268803.html

FRANCE. DIPLOMATIE. 2009. Question nucléaire. Rapport de l’AIEA concernant le programme nucléaire iranien (31 août 2009). En ligne : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/iran_420/question-nucleaire_4050/rapport-aiea-concernant-programme-nucleaire-iranien-31.08.09_76088.html

Le MONDE. 2009. Après quatre rendez-vous internationaux la «philosophie» diplomatique de Barack Obama. Journal Le Devoir, les 18 et 19 juillet 2009. En ligne : http://www.ledevoir.com/2009/07/18/259507.html

LÉVESQUE, Claude. 2009. Le nouveau consensus sur le nucléaire. Un nouveau pas vers le désarmement a-t-il été franchi par l’ONU? Journal Le Devoir, 26 et 27 septembre 2009, p. C2. En ligne : http://www.ledevoir.com/2009/09/26/268760.html

McKRYSTAL, Stanley A. 2009. Secretary of Defense Memorandum 26 June 2009. Subject : Initial United States Forces – Afghanistan (USFOR-A) Assessment. Juin 2009. 66 pages.

NABA, René. 2009. Iran-Israel : Les enjeux sous-jacents de la confrontation. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 11 septembre 2009. En ligne  http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15165

RUDMIN, Floyd. 2008. Les conséquences des bombardements sur les installations nucléaires de l'Iran. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 30 avril 2008. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=8851

 
 
Jules Dufour, Ph.D., est président de l'Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, professeur émérite à l'Université du Québec à Chicoutimi,   membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre chevalier de l'Ordre national du Québec.


http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15409


Articles/videos: Iran

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : internationalnews
  • : Un site d'information et de réflexion sur l'actualité internationale, le nouvel ordre mondial, la géostratégie, la propagande, l'impérialisme, le nucléaire, l'économie, l'environnement et la culture, illustré de documentaires. Site géré par des journalistes bénévoles, sans aucune obédience politique, religieuse ou autre.
  • Contact

STOP TAFTA !

Rechercher

Dossiers les plus consultés