7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 15:26

Internationalnews

Reporterre

Lorène Lavocat (Reporterre)


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Les députés discutent aujourd’hui d’un texte de loi sur les ondes électromagnétiques. Peu de changements à attendre, alors que les soupçons de dangerosité de ces ondes « possiblement cancérogènes » subsistent. Mais avec des techniques simples et un diagnostic, il est possible de s’en prémunir au quotidien.


Depuis 2012, la proposition de loi écologiste sur les ondes électromagnétiques languit dans le labyrinthe parlementaire. Détricotée par le Sénat en juin dernier, elle revient jeudi 29 janvier devant les députés.


Ultime chance pour Laurence Abeille, rapporteuse du texte, de faire voter une loi sur les ondes, même a minima. « Le texte a été affaibli par le Sénat », confirme-t-elle. Mais ce sera une première pierre, permettant d’inscrire l’idée d’une sobriété en matière d’expositions aux ondes. »


Même si le texte est adopté, il faudra attendre encore plusieurs mois avant que les décrets d’application le rendent effectif.


Diagnostics de pollution électromagnétique


Les politiques traînent des pieds, les recherchent patinent... mais le doute subsiste quant à la dangerosité de ces ondes. Elles seraient « possiblement cancérogènes » d’après le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Et la liste des effets biologiques probables ne cesse de s’allonger. Trouble du sommeil, migraine, baisse de la fertilité, palpitations. Alors que peut-on faire ?



-Laurent Le Guyader, expert en diagnostic électromagnétique


« Chacun, à son échelle individuelle, peut se prémunir des ondes », explique Laurent Le Guyader. Lui effectue des diagnostics de pollution électromagnétique. Il se rend chez les particuliers, mesure les champs électriques et magnétiques, puis propose des conseils pratiques pour limiter l’exposition.


Des services qui ne s’adressent pas uniquement aux électrosensibles : « Certaines personnes dormaient mal ou avaient des maux de tête inexpliqués », se souvient-il. « Après un état des lieux poussé et quelques changements d’aménagement, tout s’’est arrangé. » Petit tour d’horizon des solutions.

 


Peut-on échapper aux ondes ?


Non, car les ondes, liées aux champs électromagnétiques, sont présentes partout dans notre environnement. Notre atmosphère, la polarisation de la terre sont à l’origine de champs électriques et magnétiques. Il s’agit donc d’un phénomène naturel. En revanche, les activités humaines, notamment la transmission d’informations (par téléphone, internet, radio), émettent massivement des rayonnements.



- Les ondes électromagnétiques proviennent des champs électriques et magnétiques. Source OMS

Un tour sur carto-radio est à ce propos très édifiant. Le site recense les stations radioélectriques, et propose une carte des antennes relais et autres installations. A Paris, les locaux de la Ruche, par exemple, où Reporterre travaille, sont cernés par des émetteurs.

 

Pour échapper à ces radiofréquences, aller à la campagne ne suffit pas forcément. « Les antennes relais sont souvent bien plus puissantes hors des villes, puisqu’elles sont moins nombreuses et doivent émettre plus loin », indique Laurent Le Guyader. La commune de Saint-Julien-en-Beauchêne, dans les Hautes-Alpes, espère créer une zone blanche, sans aucune radiofréquence.


Pour autant, pas de panique, « il est tout à fait possible de diminuer de manière significative notre exposition aux champs électromagnétiques », insiste notre diagnostiqueur.


Quelles sont les sources principales d’émission d’ondes chez moi ?


Laurent Le Guyader se déplace avec une série d’instruments aux allures extra-terrestres. Ils permettent de mesurer et d’identifier les sources de pollution électromagnétique. Le champion reste le four à micro-ondes, mais « tous les appareils électriques avec transformateurs, comme les radio-réveils ou les chaînes hi-fi, créent un champ électrique important », observe-t-il.



Sur la sellette, il y a bien sûr la box internet - elle ne pose problème que si la wifi est activée -, mais aussi le téléphone fixe sans fil, dont la station de base envoie des ondes en continu. L’effet est double : l’appareil émet tant qu’il est sous tension, soit 24h sur 24, mais aussi, de manière plus importante, lors des communications.


Heureusement, un geste simple permet de supprimer la plupart des nuisances : débrancher ! « Mettre hors tension les appareils dès qu’on ne les utilise plus, la nuit surtout, permet de réduire les émissions », explique Laurent Le Guyader. Problème : les voisins. « Les ondes traversent les murs », précise-t-il.


Il est aussi possible de protéger sa pièce à l’aide de laiton ou d’un autre élément conducteur. « Une couverture de survie sous le lit permet de s’isoler des ondes des locataires du dessous. » Pourtant, difficile de tapisser sa chambre de papier aluminium ! De plus, selon Laurent Le Guyader, si on se protège des ondes venant du voisin du dessous, avec un écran posé sous le lit, on risque d’augmenter la quantité des ondes qui pourraient venir du dessus, et qui feront un aller retour à travers le lit. Idée à retenir : toute protection doit faire l’objet d’une vérification d’efficacité par un deuxième diagnostic.


Sans vivre reclus dans une boîte de laiton, priorité à votre cerveau : aménager votre intérieur pour que les sources de pollution soient loin des têtes de lit ou des fauteuils où vous restez longtemps.


« Une de mes clientes avait des migraines tous les samedis », raconte Laurent Le Guyader. La dame passait ses fins de semaine à bouquiner dans son salon. « Un jour, tout s’est guéri : elle avait juste changé de place son canapé ! » Rapide analyse : la box et la base de son téléphone étaient situées juste derrière le mur mitoyen du sofa.


Comment diminuer l’exposition quand je téléphone ?


Côté téléphone fixe, préférez les filaires, et les appareils récents, qui disposent d’une fonction « éco dect + ». « Grâce à ce mode, la base s’arrête presque d’émettre dès que le combiné y est reposé, et en communication, la puissance d’émission varie en fonction de la distance entre le combiné et sa base. »


 

Ensuite, décryptez les étiquettes ! Les fabricants de téléphone doivent impérativement indiquer le Débit d’absorption spécifique (DAS) de leur appareil neuf. Il donne une indication de l’impact de ces engins sur notre corps, et notamment notre cerveau. En France, il doit être inférieur à 2 Watt par kilogramme (W/kg) - une valeur qui ne vaut qu’en position de téléphone collé à l’oreille.


Oreillette ou pas ? « C’est mieux, surtout si elles sont à fil. » Mais elles pourraient quand même laisser passer les rayonnements. L’idéal, ce sont les oreillettes à tube, qui marchent un peu comme des stéthoscopes.


Enfin, des petits réflexes à avoir : préférer les textos aux appels, attendre que la communication soit établie pour coller le combiné à son oreille, et ne pas passer de coups de fil dans des zones mal couvertes.


Il est aussi déconseillé de téléphoner dans un mobile en mouvement (train, voiture), parce que le téléphone dégage alors beaucoup d’ondes pour établir la communication avec un nouveau relais plus proche, et ce, d’autant plus souvent que l’on se déplace vite.


Comme Laurent Le Guyader, ils sont une petite dizaine en région parisienne à effectuer des diagnostics. Certains travaillent en lien avec des collectivités, d’autres sont des militants passionnés. Comptez entre 50 et 200 € pour un état des lieux poussé de votre logement. Pour prendre nos précautions, en attendant que nos dirigeants agissent enfin.



CE QUE CONTIENT LE TEXTE DE LOI

 

Le texte voté au Sénat, et qui sera débattu jeudi 29 janvier à l’Assemblée Nationale, prévoit :


- un objectif de sobriété en matière d’exposition aux ondes ;
- des mesures de concertation lors de l’installation d’équipements radioélectriques ;
- l’obligation, pour les écoles primaires, de la désactivations des accès sans fil quand ils ne sont pas utilisés ;
- des mesures de sensibilisation ;
- une obligation de transparence de la part des fabricants, qui devront indiquer le débit d’absorption spécifique (DAS) de leurs produits. Le DAS donne une idée de la puissance et de l’impact sur notre corps (notamment notre cerveau) des ondes émises par un appareil ;
- l’interdiction de la publicité pour les tablettes pour les moins de 14 ans ;
- l’obligation de fournir des oreillettes adaptées aux moins de 14 ans ;
- un rapport sur l’électro-hypersensibilité ;
- un recensement des points atypiques, où le niveau d’exposition est très élevé, sur notre territoire.


29 janvier 2015



Lire aussi : Au Sénat, le PS détricote la loi sur les ondes au profit des lobbies


Source et photos : Lorène Lavocat pour Reporterre

 

Articles liés 

 

http://www.internationalnews.fr/article-comment-se-proteger-des-ondes-electromagnetiques-125500025.html

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 14:29
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 14:02

Internationalnews


Titre original: Ces types de cuisson qui vous rendent malades

 

Les aliments trop cuits ou cuits à trop haute température favoriseraient le vieillissement des cellules et auraient une incidence sur le développement de nombreuses pathologies.


Jeudi 20 mars, l’Académie nationale de pharmacie a mis en garde contre une série de produits, dits « de glycation avancée » (AGE), susceptibles d’accélérer le vieillissement et qui seraient dangereux pour la santé du fait de leur méthode de cuisson.


La glycation, aussi appelée réaction de Maillard, est un phénomène chimique naturel qui intervient entre le glucose et les protéines sous l’effet de la chaleur. A l’étude depuis une trentaine d’années, ce phénomène est encore peu connu du grand public, bien qu’il soit susceptible d’induire de nombreuses maladies telles que le diabète, l’hypertension ou des troubles neurologiques. En cause, les zones brunies ou noircies qui apparaissent lors de la cuisson des aliments au dessus de 120 degrés.


La cuisson en friture, au grill ou au four à haute température favoriserait en effet la formation de l’acrylamide, un composé potentiellement cancérigène et neurotoxique. Les grillades, les viandes rôties, les aliments frits, cuits au four à haute température, les céréales grillées, les biscuits ou encore le café seraient concernés selon le Professeur Éric Boulanger, expert en biologie du vieillissement.


Une récente étude américaine soulignait l’incidence des AGE sur les troubles prématurés de la mémoire et les dégénérescences cérébrales proches de celles de la maladie d’Alzheimer. Pourtant, les AGE ne font pour l’instant l’objet d’aucune classification et ne sont soumise à aucune norme de dosage à l’échelle internationale.


L’Académie nationale de pharmacie réclame aujourd’hui qu’une délimitation de “valeur normale” des AGE dans le sang soit établie, au même titre que pour la glycémie ou le cholestérol. Afin d’éviter l’accumulation des AGE dans l’organisme, mieux vaut éviter certains produits transformés ou grillés et privilégier les cuissons à basse température, à l’eau, à la vapeur ou au micro-onde.


Source : Académie nationale de pharmacie

 

http://www.internationalnews.fr/article-la-cuisson-a-haute-temperature-rend-malade-124948972.html

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 14:26

Internationalnews

Jim

Le système immunitaire, un mécanisme complexe

 

Le système immunitaire a pour mission de défendre l’organisme contre toute agression étrangère. C’est un système complexe capable de tolérer les éléments étrangers qui lui sont utiles et de détruire ceux qui lui sont nuisibles. Il participe ainsi à la lutte anti-infectieuse et à l’adaptation de l’homme dans son environnement. L’immunité innée est la première “ligne” de défense anti-infectieuse, alors que l’immunité acquise (production d’anticorps par exemple) n’est effective qu’après un délai. Elle est par ailleurs impliquée dans certaines maladies auto-immunes.

 

La pénétration d’un agent étranger (infectieux) entraîne l’activation des macrophages qui commencent leur travail de phagocytose.

 

Simultanément, les macrophages activés avertissent les lymphocytes B et T de l’agression.

 

A leur tour, les lymphocytes (T4) :

  1. induisent la multiplication des lymphocytes B et stimulent leur production d’anticorps qui neutralisent l’agresseur (antigène),
  2. induisent la multiplication des lymphocytes T cytotoxiques (killers) qui détruisent l’agresseur et les cellules contaminées.

 

Les deux lignées de lymphocytes gardent en mémoire l’agresseur. Les macrophages poursuivent leur travail de phagocytose pour éliminer tous les déchets ainsi produits. Les cellules immunitaires activées produisent des médiateurs pro et anti-inflammatoires. 

 

Des défenses anti-infectieuses renforcées 

 

La relation entre un déficit en vitamine D et la susceptibilité aux infections est soupçonnée depuis plus d’un siècle, notamment devant les tableaux d’infections respiratoires présentées par les enfants atteints de rachitisme(1). Dès 1930 et avant l’avènement des premiers antituberculeux, les médecins prescrivaient de l’huile de foie de morue très riche en vitamine D aux patients atteints de tuberculose(2)

 

Un mécanisme d’action dévoilé 

 

En 1980, Rook et de Crowle ont montré que la vitamine D accroît l’activité des macrophages dirigée contre Mycobacterium tuberculosis, le bacille responsable de la tuberculose(3,4). Puis Liu et son équipe ont mis à jour le mécanisme clé expliquant cet effet(5). Les macrophages activés en présence de Mycobacterium tuberculosis produisent le matériel nécessaire (enzymes et récepteurs Vitamin D Receptor ou VDR) à la transformation de la 25(OH)D, en vitamine D active. A son tour, la 1,25(OH)2D, en se fixant sur les récepteurs VDR , induit la production de peptides anti-infectieux (cathelicidine par exemple), véritables antibiotiques naturels à large spectre d’activité (bactérie gram + et -, virus, champignons)(6). De plus, la vitamine D module la production de cytokines pro et anti-inflammatoires par les cellules immunitaires. 

 

Toutefois, l’ensemble de ces réactions en chaîne, bénéfiques à la lutte anti-infectieuse, ne peuvent se dérouler que si la concentration en 25(OH)D dans l’environnement des cellules immunitaires est suffisante. 

 

Les enseignements des études d’observation 

 

Des études épidémiologiques ont montré l’existence d’une relation forte entre les variations saisonnières du statut en vitamine D d’une population et l’incidence et la gravité des pathologies infectieuses, notamment respiratoires et grippales(7, 8, 9).

 

De plus, une étude prospective récente, menée chez des adultes en bonne santé, établit un lien entre le statut vitaminique D et la fréquence des infections virales respiratoires durant la saison hivernale(10). Dans ce travail mené durant l’automne-hiver 2009-2010, le fait d’avoir un taux de 25(OH)D égal ou supérieur à 38 ng/ml (95 nmol/l) était associé à un risque relatif de développer une infection respiratoire deux fois plus faible que si le taux est bas (p < 0,0001) et à une réduction du nombre de journées de maladie. Une carnation claire de la peau, un indice de masse corporelle peu élevé et une supplémentation en vitamine D étaient corrélés à des taux élevés de 25(OH)D.

 

De même, dans la grande enquête américaine, “Third National Health and Nutrition Examination Survey”, les apports de vitamine D étaient inversement corrélés à la fréquence des infections respiratoires hautes(11)

 

La vitamine D supérieure au placebo 

 

Les études d’intervention (vitamine D contre placebo) sont indispensables à la preuve d’un effet. Il en existe deux sortes, celles dont l’objectif n’était pas d’évaluer l’efficacité de la vitamine D sur la prévention des infections mais qui ont mis en évidence cet effet, et celles dont c’était l’objectif principal.

 

Ainsi, l’analyse post hoc d’une étude sur la prévention de l’ostéoporose chez des femmes noires américaines(12) a montré une réduction significative des infections respiratoires et des grippes chez les femmes recevant une supplémentation en vitamine D (2000 UI/j (50 μg/j) ou 800 UI/j (20μg/j)) comparé à celles recevant un placebo ; cette réduction était plus importante dans le groupe 2000 UI/j que dans celui à 800 UI/j.

 

Une autre étude, conduite chez des femmes âgées de plus de 65 ans ayant eu récemment une fracture de hanche, évaluait le risque de chutes avec différents protocoles thérapeutiques (physiothérapie standard ou renforcée, vitamine D 2000 UI/j ou 800 UI/j)(13).

 

Cette étude confirme le mauvais statut vitaminique de cette population : à l’inclusion, 50% des patients avait une concentration sérique  en 25(OH)D inférieure 12 ng/ ml et 97,7% inférieure à 30 ng/ml. Elle montre aussi que l’apport de 2000 UI/j de vitamine D réduit de 39% le nombre de réhospitalisations avec 60% de chutes moins graves et une réduction de 90% de l’incidence des infections.

 

Contrairement aux deux études précédentes, l’efficacité préventive sur les infections de la vitamine D était l’objectif principal d’un essai publié récemment(14). De jeunes écoliers japonais (non vaccinés contre la grippe) recevaient soit 1200 UI/j (30 μg/j) de vitamine D, soit un placebo durant les mois d’hiver. Au terme de l’étude, les auteurs ont observé une réduction de 42% de l’incidence de la grippe dans le groupe ayant bénéficié de la supplémentation (p < 0,04). Par ailleurs, le nombre de crises d’asthme chez les enfants connus comme étant asthmatiques avait diminué de 83% dans le groupe vitamine D (p = 0,006). 

 

Un espoir dans la prévention des maladies auto-immunes 

 

L’impact du statut en vitamine D sur la fréquence des maladies auto-immunes est suggéré par des données d’observation montrant un lien entre une plus grande fréquence de certaines maladies auto-immunes (diabète de type 1, sclérose en plaques (SEP), polyarthrite rhumatoïde) et le fait de vivre dans des pays éloignés de l’Equateur(15) ou de ne pas s’exposer au soleil(16) ou d’avoir des apports en vitamine D faibles(17)

 

Des résultats très convaincants chez l’animal 

 

L’encéphalomyélite allergique expérimentale de la souris (EAE) est un bon modèle de maladies auto-immunes chez l’Homme, en particulier la sclérose en plaques ou le diabète de type 1. Ainsi plusieurs travaux ont montré que la 1,25(OH)2D peut atténuer ou même prévenir l’apparition de la maladie chez des souris EAE(18, 19, 20). De même, l’exposition des souris EAE à des rayons UVB supprime l’expression de la maladie ; cela améliore la fonction des lymphocytes T et augmente la production de cytokines immunosuppressives et anti-inflammatoires(21).


 

Les études de population 

 

Ces données très encourageantes sont concordantes avec les résultats d’une vaste étude prospective, cas-témoin, portant sur une population de plus de 7 millions de militaires aux Etats-Unis(22). Les auteurs ont pu disposer des échantillons sériques de 25(OH)D prélevés régulièrement dans cette population entre 1992 et 2004. Chacun des 257 cas de SEP diagnostiqués durant cette période a été apparié à 2 témoins de mêmes âge, sexe et ethnie. Le statut en vitamine D (taux de 25(OH)D) était estimé sur au moins deux prélèvements recueillis avant la date de début de la maladie.

 

Considérant la population de type caucasien, les auteurs ont observé une réduction de 41% du risque de SEP pour chaque augmentation de 50 nmol/l du taux de 25(OH)D (p=0,04). Le risque était le plus élevé pour les quintiles les plus bas en 25(OH)D et le plus faible pour les quintiles les plus hauts (réduction de 62% p = 0,006). Cette relation inverse entre le taux de 25(OH)D et le risque de SEP était particulièrement forte concernant les prélèvements faits avant l’âge de 20 ans (réduction de 91% p = 0,03).

 

En revanche chez les sujets à peau noire ou les hispaniques, aucune relation n’a pu être montrée, les taux de 25(OH)D dans ces populations étant particulièrement bas. Selon d’autres travaux, la teneur sérique optimale de 25(OH)D semble se situer entre 90 et 100 nmol/l(23)

 

Références :

 

(1) Khajavi et al. The rachitic lung: pulmonary findings in 30 infants and children with malnutritional rickets. Clin Pediatr 1977 16: 36-38.

(2) Martineau AR et al. Vitamin D in the treatment of pulmonary tuberculosis. J Steroid Biochem Mol Biol 2007 103: 793-798.

(3) Rook GA, Steele J, Fraher L, Barker S, Karmali R, O'Riordan J, and Stanford J. Vitamin D3, gamma interferon, and control of proliferation of Mycobacterium tuberculosis by human monocytes. Immunology. 1986 January; 57(1): 159–163.

(4) Crowle AJ, Ross EJ, May MH. Inhibition by 1,25(OH)2-vitamin D3 of the multiplication of virulent tubercle bacilli in cultured human macrophages. Infect Immun. 1987 December; 55(12): 2945–2950.

(5) Liu PT et al. Toll-like receptor triggering of a vitamin D-mediated human antimicrobial response. Science 2006; 311:1770-3).

(6) Ramanathan B et al. Cathelicidins microbicidal activity, mechanism of action, and roles in innate immunity. Microbes Infect 2002; 4:361-372.

(7) Grant WB. Variations in vitamin D production could possibly explain the seasonality of childhood respiratory infections in Hawaii. Pediatr Infect Dis J 2008 27: 853).

(8) Ginde AA et al. Association between serum 25-hydroxyvitamin D level and upper respiratory tract infection in the third national health and nutrition examination survey. Arch Intern Med 2009; 169: 384-390.

(9) Cannell JJ et al. Epidemic influenza and vitamin D. Epidemiol Infect 134: 1129-1140.

(10) Sabetta JR. Serum 25-hydroxyvitamin D and the incidence of acute viral respiratory tract infections in healthy adults. PLoS one June 2010, Vol 5, Issue 6.

(11) Ginde AA et al. Association between serum 25-hydroxyvitamin D level and upper respiratory tract infection in the third national health and nutrition examinationsurvey. Arch Intern Med 2009; 169: 384-90.

(12) A loia JF, Li Ng et al. Epidemic influenza and vitamin D. Epidemiol Infect 2007;135:1095-98.

(13) Bischoff-Ferrri HA. Effect of high-dosage cholecalciferol and extended physiotherapy on complications after hip fracture. Arch Intern Med 2010 Vol 170 (N°9), may 10 2010.

(14) Mitsuyoshi Urashima et al. Randomized trial of vitamin D supplementation to prevent seasonal influenza A in schoolchildren. Am J Clin Nutr 2010; 91: 1255-60.

(15) Alonso A et al. Temporal trends in the incidence of multiple sclerosis: a systematic review. Neurology 2008; 71:129-35.

(16) Islam T et al. Childhood sun exposure influences risk of multiple sclerosis in monozygotic twins. Neurology 2007; 69:381-8.

(17) Hyppönen E et al. Intake of vitamin D and risk of type 1 diabetes: a birth cohort study. Lancet 2001; 358:1500-3.

(18) Cantorna M et al. 1,25-dihydroxyvitamin D3 reversibly blocks the progression of relapsing encephalomyelitis, a model of multiple sclerosis. Proc Natl Acad Sci USA 1996; 93 : 7861-7864.

(19) Giuletti A et al. Vitamin D deficiency in early life accelerates type 1 diabetes in non-obese diabetic mice. Diabetologia 2004; 47: 451-462.

(20) Spach KM et al. Vitamin D confers protection from autoimmune encephalomyelitis only in female mice. J Immunol 2005; 175: 4119-4126.

(21) Aubin F. Mechanisms involved in ultraviolet light-induced immunosuppression. Eur J Dermatol 2003; 13: 515-523.

(22) Munger KL et al. Serum 25-Hydroxyvitamin D levels and risk of multiple sclerosis. JAMA 2006; 296: 2832-8 / McAlindon TE et al. Ann Int Med 1996; 125:353-9.

(23) Bischoff-Ferrari HA et al. Am J Clin Nutr 2006; 84 : 18-28

 

Photo 2: http://beaute-pure.com/soleil-ce-que-je-vais-faire-cet-ete-et-vous/

 

Sur le même sujet


Les bienfaits de la vitamine D3 sur la santé


Vitamin d is better than any vaccine and increases the immune system by 3-5 times

 

http://www.internationalnews.fr/article-vitamine-d-un-role-essentiel-sur-le-fonctionnement-de-l-immunite-124809532.html 


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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 08:53

Internationalnews

Bfmtv maj du 10 septembre 2014 (dossier)


 

Les résultats sont parlants: ceux qui ont pour habitude de passer plus de trente minutes par jour au téléphone ont un risque quatre fois plus grand de développer une tumeur maligne.

 

Et ceux qui ont passé au total plus de 900 heures au téléphone dans leur vie présentent un risque plus élevé de 2,5. Une durée atteinte en passant en moyenne une demi-heure chaque jour au portable durant 5 ans. L'étude montre notamment que les commerciaux, et plus généralement ceux qui l'utilisent dans un cadre professionnel, sont particulièrement exposés.

Pour les scientifiques, impossible de déterminer un seuil critique à partir duquel le risque augmente significativement, mais selon eux, le kit mains libres est à privilégier, et les excès de consommation doivent être limités. Les associations qui dénoncent le danger des ondes, elles, voient dans cette étude une nouvelle preuve du potentiel cancérigène des téléphones portables.

Combien de temps passez-vous chaque jour suspendu à votre téléphone portable? Au-delà de trente minutes, soit plus de quinze heures d'appels par mois, la prudence est requise: les risques de développer un gliome, l'un des cancers du cerveau les plus courants, sont multipliés par quatre.

C'est la conclusion tirée par une équipe de chercheurs bordelais de l'ISPED, l'Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement, dans une étude publiée dans une revue scientifique. Les chercheurs ont analysé 450 malades d'une tumeur au cerveau et 900 cas témoins non malades, puis les ont interrogés sur leur exposition au téléphone portable, depuis leur première utilisation.

 

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Téléphones cellulaires: sommes nous tous des cobayes ?

 

http://www.internationalnews.fr/article-cancer-du-cerveau-et-telephone-portable-une-nouvelle-etude-fait-le-lien-124435822.html

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 22:10
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 06:57

Internationalnews

OMS mai 2014

 

Aide-mémoire N°194
Mai 2013

Titre original: Résistance aux antimicrobiens


Principaux faits
  • Il n’est pas rare que des infections provoquées par des micro-organismes résistants ne répondent pas au traitement classique, ce qui se traduit par une maladie prolongée, un risque de mortalité plus élevé et des coûts accrus.
  • Les souches de tuberculose résistantes à l’isoniazide et à la rifampicine (multi résistance, MR) exigent des traitements beaucoup plus longs et moins efficaces. L’OMS estime à environ 630 000 le nombre de cas de tuberculose-MR dans le monde.
  • La résistance à la précédente génération d’antipaludéens tels que la chloroquine et la sulfadoxine-pyriméthamine est très répandue dans la plupart des pays d’endémie palustre.
  • Un pourcentage élevé d’infections nosocomiales sont provoquées par des bactéries hautement résistantes telles que Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline ou des bactéries Gram négatives multipharmacorésistantes.
  • De nouveaux mécanismes de résistance sont apparus, rendant la dernière génération d’antibiotiques virtuellement inefficace.

Qu’est-ce que la résistance aux antimicrobiens?

La résistance aux antimicrobiens est la résistance d’un micro-organisme à un médicament antimicrobien auquel il était jusque-là sensible. Les micro-organismes résistants (bactéries, champignons, virus et certains parasites) peuvent résister à l’attaque des antimicrobiens tels que les antibiotiques, les antifongiques, les antiviraux et les antipaludéens, de sorte que les traitements classiques deviennent inefficaces et que les infections persistent et que le risque de propagation est accru. L’apparition de souches résistantes est un phénomène naturel qui se produit lorsque des micro-organismes sont exposés aux antimicrobiens et que des caractéristiques de résistance peuvent être échangées entre certains types de bactéries. La mauvaise utilisation des antimicrobiens accélère ce phénomène naturel. De mauvaises pratiques de lutte contre l’infection encouragent la propagation de la résistance aux antimicrobiens.

En quoi la résistance aux antimicrobiens est-elle une préoccupation mondiale?
La résistance aux antimicrobiens tue.

Il n’est pas rare que des infections provoquées par des micro-organismes résistants ne répondent plus au traitement classique, ce qui se traduit par une maladie prolongée et un risque de mortalité accrue. Le taux de mortalité des patients hospitalisés pour des infections graves est près de deux fois plus élevé que celui des patients souffrant d’infections dues à des bactéries non résistantes.

Elle compromet la lutte contre les maladies infectieuses.

Elle compromet l’efficacité du traitement et les patients restent contagieux plus longtemps, risquant ainsi de propager des micro-organismes résistants à d’autres.

On redoute un retour à la période où les antibiotiques n'existaient pas.

De nombreuses maladies infectieuses risquent de ne plus pouvoir être maîtrisées et traitées, et pourraient compromettre les progrès accomplis vers la réalisation des cibles des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé fixées pour 2015.

Elle accroît le coût des soins de santé.

Lorsque les infections deviennent résistantes aux médicaments de première intention, des traitements plus coûteux doivent être utilisés. Une plus longue durée de la maladie et du traitement, souvent dans le cadre d’une hospitalisation, accroît également les dépenses de santé et la charge financière pour les familles et la société.

Elle compromet les acquis de la société en matière de soins de santé.

Les progrès de la médecine moderne sont menacés par la résistance aux antimicrobiens. Faute d’antimicrobiens efficaces pour le traitement et la prévention des infections, les taux de succès des traitements tels que les greffes d’organes, la chimiothérapie anticancéreuse et les interventions chirurgicales majeures pourraient être en danger.

Elle compromet la sécurité sanitaire et nuit à l’économie.

Le développement des échanges et des voyages au niveau mondial permet aux micro-organismes résistants de se propager rapidement vers des pays et continents éloignés via l’homme ou les aliments.

Faits et chiffres concernant la résistance aux antimicrobiens

En 2011, on estimait à 630 000 le nombre de cas de tuberculose-MR, sur les 12 millions de cas de tuberculose dans le monde. Au niveau mondial, 3,7% des nouveaux cas et 20% des cas déjà traités seraient des cas de tuberculose-MR, la fréquence de celle-ci présentant des différences substantielles entre pays. La tuberculose ultrarésistante (tuberculose-UR, définie comme tuberculose-MR plus résistance à toutes les fluoroquinoléines et à tout médicament injectable de seconde intention) a été identifiée dans 84 pays.

Un pourcentage élevé d’infections nosocomiales sont dues à des bactéries hautement résistantes telles que le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à la méthicilline et les entérocoques résistants à la vancomycine.

La ciprofloxacine est le seul antibiotique actuellement recommandé par l’OMS pour le traitement de la diarrhée sanglante due à Shigella, maintenant qu’une résistance généralisée est apparue aux autres antibiotiques précédemment efficaces. Mais l’augmentation rapide de la prévalence de la résistance à la ciprofloxacine réduit les options pour un traitement sûr et efficace de la shigellose, en particulier chez l’enfant.

La résistance aux antimicrobiens est devenue un problème sérieux pour le traitement de la gonorrhée (due à Neisseria gonorrhoeae), puisqu’elle touche même les céphalosporines par voie orale de dernière intention, et est en augmentation partout dans le monde. Les gonococcies non traitables entraîneront des taux accrus de morbidité et de mortalité, annulant ainsi les gains obtenus en matière de lutte contre cette infection sexuellement transmissible.

De nouveaux mécanismes de résistance tels que les enzymes produites par les bactéries ont fait leur apparition chez plusieurs bacilles Gram négatifs et se sont rapidement propagés à de nombreux pays. Cela rend inefficaces des antibiotiques puissants, qui sont souvent la dernière défense contre les souches multirésistantes de bactéries. Ces nouveaux mécanismes de résistance se rencontrent chez des pathogènes communs de l’homme (Escherichia coli, par exemple), responsables d’infections courantes telles que les infections urinaires.

La résistance à la précédente génération d’antipaludéens tels que la chloroquine et la sulfadoxine-pyriméthamine est très répandue dans la plupart des pays d’endémie palustre. Des parasites responsables du paludisme à falciparum, résistants à l’artémisinine, font leur apparition en Asie du Sud-Est; les infections sont plus lentes à éliminer (ce qui veut dire que le parasite reste plus longtemps présent dans le sang) après le début du traitement, ce qui se traduit par une morbidité et une mortalité accrues.

La résistance est une préoccupation émergente pour le traitement de l’infection à VIH, suite à l’élargissement rapide de l’accès aux médicaments antirétroviraux ces dernières années ; des enquêtes nationales sont en cours pour détecter et surveiller la résistance.

En raison de l’évolution constante des virus grippaux, on voit apparaître sans cesse une nouvelle résistance aux antiviraux. En 2012, pratiquement tous les virus A en circulation chez l’homme étaient résistants à l’amantadine et à la rimantadine, tandis que la fréquence de la résistance à l’oseltamivir, inhibiteur de la neuraminidase reste faible (1-2 %) et qu’aucune résistance au zanamivir n’a été détectée. La sensibilité aux antiviraux est suivie de près dans le cadre du Système mondial OMS de surveillance et d’action.

Qu’est-ce qui accélère l’émergence et la propagation de la résistance aux antimicrobiens?

Le développement d’une résistance aux antimicrobiens est un phénomène naturel. Cependant certaines actions humaines accélèrent en réalité l’émergence et la propagation de celle-ci. La résistance aux antimicrobiens est un problème complexe dû à de nombreux facteurs liés entre eux, c’est pourquoi les interventions uniques et isolées n’ont que peu d’effet et des mesures coordonnées sont nécessaires.

D’autres facteurs accélèrent l’émergence et la propagation de la résistance aux antimicrobiens:

  • l’absence d’une riposte complète et coordonnée;
  • la faiblesse ou l’absence de systèmes de surveillance et de suivi de la résistance aux antimicrobiens;
  • des systèmes inadéquats pour garantir la qualité des médicaments et un approvisionnement ininterrompu en médicaments;
  • l’usage inadapté et irrationnel des médicaments antimicrobiens, notamment dans l’élevage;
  • de mauvaises pratiques de lutte contre l’infection et de prévention de l’infection;
  • des outils de diagnostic, de prévention et de traitement insuffisants.
L’action de l’OMS

L’OMS oriente l’action contre la résistance aux antimicrobiens:

  • en favorisant la prise de mesures coordonnées par toutes les parties prenantes;
  • en élaborant des orientations, et en soutenant la surveillance, l’assistance technique, la production de connaissances et les partenariats;
  • en favorisant l’innovation, la recherche et le développement.

L’OMS appelle les principales parties prenantes, y compris les décideurs et les planificateurs, le grand public et les patients, les praticiens et les prescripteurs, les pharmaciens et les dispensateurs, ainsi que l’industrie pharmaceutique, à agir et à prendre leurs responsabilités pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.

http://www.internationalnews.fr/article-premier-rapport-de-l-oms-sur-la-resistance-aux-antibiotiques-123541208.html

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 22:47
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 15:27

Internationalnews

16 septembre 2013

 

http://www.ades-grenoble.org/wordpress/wp-content/uploads/2008/06/oms-logo_fr.png

 

 

A l’heure où des bruits de bottes se font entendre en France et aux Etats-Unis, il est intéressant de remettre en mémoire les méfaits de ces deux Etats en matière d’utilisation d’armes chimiques ou de répression à tout crin.

 

Qui le premier a eu recours à la plus dangereuse arme chimique ou radioactive contre des populations civiles au Japon, à Nagasaki et Hiroshima, faisant sur le moment 100.000 morts  avec des conséquences sur trois autres générations ?

 

Qui a aspergé le Vietnam avec l’agent Orange toujours contre des populations civiles, comme le rappelle, ci- après, Denis Halliday sans avoir jamais déclaré la guerre à ce pays ?

 

Qui a utilisé des armes à l’uranium appauvri en Irak, décimant des enfants et des mères ?

 

Qui a, en Algérie, déversé du napalm sur une population civile des départements français, dans une guerre sans nom?

 

Et ce sont ces gens-là qui donnent des leçons de morale et veulent « punir » sous couvert du nouveau concept « humanitaire » de « protection des populations civiles » alors que les lois de la guerre restreignent les effets de celle-ci  aux combattants ?

                                                                                                                         

Xavière Jardez


Pressions sur l’OMS

(Uranium appauvri et cancers en Irak)*


Par Denis Halliday


L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) refuse catégoriquement de publier le rapport sur l’utilisation par l’armée US de l’uranium appauvri et autres armes de même type qui ont tué de nombreux Irakiens et dont les conséquences sont la naissance d’enfants malformés. C'est en violation de son mandat de porter les preuves de cette utilisation à la connaissance de tous.


Cette  question a été abordée en 2004 dans un rapport d’un expert de l’OMS sur «  la santé à long terme de la population irakienne résultant des armes à l’uranium appauvri (UA) ».  Ce premier rapport avait été considéré « comme secret » et comme tel enterré par l’OMS.


L’étude conduite par trois scientifiques de la radiation lançait un avertissement aux enfants et adultes qui pouvaient être atteints de cancer après avoir inhalé des poussières d’UA, toxique et radioactif. Mais l’Organisation a bloqué sa publication selon son principal auteur, le Dr. Keith Baverstock, conseiller principal en radiation de l’OMS ce que dément cette organisation.  (The Sunday Herald, 24 février 2004, Sir Rob Edwards).


Quelque neuf ans plus tard, un rapport conjoint de l’OMS et du  Ministère de la Santé irakien sur les cancers et les malformations  infantiles en Irak devait voir le jour en novembre 2012 mais « a été retardé à plusieurs reprises et maintenant n’a aucune date de publication ». Car jusqu’à ce jour, il reste un document «  classé ».


Selon Hans von Sponeck, ancien secrétaire-général adjoint des Nations unies : 

 

« le gouvernement américain cherche à empêcher les Nations unies d’inspecter les régions du sud de l’Irak  où l’uranium appauvri a été utilisé  et a causé de graves problèmes de santé et pour l’environnement ». (cité dans Mozhgan Savabiesfahani ‘Rise of Cancers and Birth Defects in Iraq : WHO refuses to releases Data, Global Research, july 31, 2013).


Cette tragédie rappelle celle de l’utilisation au Vietnam d’armes chimiques américaines pour laquelle les Etats-Unis n’ont pas voulu reconnaitre leur utilisation, ni n’ont payé de compensation ou fourni une assistance médicale à des milliers d’enfants nés, jusqu’à présent avec des déformations, en raison de la dispersion de l’agent Orange à travers le pays. Des millions de litres de ce produit chimique ont été vendus au Pentagone par les Monsantos, Dupont et autres sociétés pour des profits faramineux.


Etant donné la faculté des Etats-Unis à refouler les atrocités dont ils sont les auteurs en temps de guerre, je crains que les mères de Najaf et autres villes irakiennes ne reçoivent , en cas de naissance, aucune aide ou confort des coupables

.

Ce qu'il nous faut, ce sont des Nations unies qui ne seraient plus corrompues par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité.


Denis Hallyday, ancien Secrétaire général adjoint a été le Coordinateur Humanitaire des Nations Unies en Irak du 1er septembre 1997 jusqu’en 1998. Il est Irlandais, titulaire d’un Master en Economie, Géographie et Administration Publique de Trinity College à Dublin.

 

Source: Information Clearing House (13/9/13)

 

Titre de la version originale: WHO Refuses to Publish Report on Cancers and Birth Defects in Iraq Caused by Depleted Uranium Ammunition

http://www.informationclearinghouse.info/article36220.htm

 

Lire en complément:

 

Uranium appauvri : les articles et documentaires les plus vus (Iraq, Afghanistan, Gaza, Libye...)

Uranium Appauvri: L’OMS ne publie pas son rapport sur l’Irak... par Christine Abdelkrim-Delanne

PÉTITION internationale: Pour une Organisation Mondiale de la Santé indépendante de l'AIEASylvie Simon: L’OMS, corruption et inefficacité (Interview) Falloudjah: L’augmentation des maladies liées aux radiations plus élevée qu’à Hiroshima

ARMES A L’URANIUM APPAUVRI : 20 ANS APRES, OU EN EST-ON? Par Joëlle Pénochet

 

http://www.internationalnews.fr/article-l-oms-refuse-de-publier-un-rapport-sur-les-effets-des-armes-a-uranium-appauvri-en-irak-120106211.html

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 17:24

Internationalnews

31 juillet 2013

 

Allodocteurs

 

 

"Nocivité des sels d'aluminium dans les vaccins : du soupçon aux certitudes". C'est ce qu'estime aujourd'hui le Réseau Environnement Santé sur la question des sels d'aluminium utilisés comme adjuvants dans la plupart des vaccins.

 

Sels d'aluminium contenus dans les vaccins, attention danger ?

 Le Pr. Romain Gherardi, directeur de recherche à l'Inserm et à l'hôpital Henry-Mondor, qui étudie les effets des sels d'aluminium sur l'organisme depuis 18 ans, était l'invité du "Magazine de la santé", sur France 5, le 12 novembre 2012.


Depuis qu'on les utilise dans la fabrication des vaccins (1926 aux Etats-Unis, 1990 en France), les sels d'aluminium alimentent le débat et la controverse.


Techniquement, une dose infime d'hydroxyde d'aluminium suffit pour stimuler la réaction immunitaire en induisant un petite réaction inflammatoire locale. Et, si une majorité de scientifiques considère qu'une fois injecté dans l'organisme, l'aluminium se dissout spontanément et n'a donc pas d'effet toxique, d'autres comme le Réseau Environnement Santé et le Pr. Romain Gherardi, chercheur à l'Inserm et médecin à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, avancent le contraire. 

 

 


 

 

Les sels d'aluminium en cause


Ils estiment que les sels d'aluminium peuvent provoquer une myofasciite à macrophages, une maladie complexe dominée par un ensemble de symptômes : douleurs musculaires et articulaires, épuisement chronique, troubles du sommeil et troubles neuro-cognitifs.

 

Chez les patients observés, le Pr. Romain Gherardi a repèré la présence d'aluminium dans le muscle du deltoïde, soit à l'endroit où la personne a reçu le vaccin dans l'épaule. Ainsi, contrairement à ce qui est affirmé depuis des années, chez certaines personnes, les sels d'aluminium ajoutés dans le produit de vaccination ne seraient pas éliminés par l'organisme.

 

Cette réaction n'apparaîtrait que chez des personnes génétiquement prédisposées. Il n'empêche, pour le Pr. Gherardi, cela signifierait que l'organisme ne parvient pas "à digérer complètement les particules d'aluminium".

 

Dans certains cas, rares, l'aluminium serait capturé par des cellules du système immunitaire et pourrait ainsi être transporté jusqu'au cerveau.

 

Le Pr. Romain Gherardi a aujourd'hui identifié 585 cas, et voudrait poursuivre ses travaux pour pouvoir démontrer le lien direct de cause à effet entre la vaccination et cette maladie.

 

Travaux de recherche avortés ?


Malheureusement pour lui et son équipe, l'Agence du médicament (ANSM) vient de décider de ne pas poursuivre le financement de ses recherches. Se considérant comme un lanceur d'alerte, le Pr. Romain Gherardi, soutenue par l'association Réseau Environnement Santé, a décidé de publier la décision de l'Agence du médicament, et de leur demander des explications.

 

L'Agence du médicament, de son côté, se défend de toute censure, assure s'intéresser à la question mais ne pense pas que l'axe de recherche du Professeur Gherardi soit le meilleur pour répondre à la question des risques des sels d'aluminium. 


"La ministre de la Santé nous a saisi sur le sujet, nous sommes d'accord qu'il doit y avoir une étude à ce propos, mais pas sous cette forme", commente Bernard Delorme, responsable de l'information à l'Agence du médicament.

 

"Il a fallu dix ans pour prouver que la vaccination n'avait aucun rapport avec l'apparition de la sclérose en plaques. Il faut donc être prudent. Nous ne nions pas l'existence d'une cicatrisation vaccinale, soit de la présence d'aluminium dans le deltoïde, là où les gens se font vacciner. Par contre, aucune preuve n'a été faite sur le lien entre vaccination et les symptômes de la myofasciite à macrophages."

 

En mars 2012, des députés ont demandé un moratoire sur les vaccins à base d'aluminium, au nom du principe de précaution. Mais en juin 2012, l'Académie de médecine s'y est opposée, arguant que cet adjuvant est nécessaire à l'efficacité de certains vaccins et que la quantité contenue dans les injections est bien plus faible que celle que nous ingérons sans nous en apercevoir, via l'eau ou les aliments.

 

La couverture vaccinale menacée ?


L'Académie de médecine redoute que cette polémique jette une nouvelle fois le soupçon sur la vaccination en générale. Pourtant, les détracteurs de l'aluminium estiment que des solutions alternatives existent. L'association E3M (Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages) a d'ailleurs dénoncé en juillet 2012 le retrait progressif du marché des seuls vaccins encore sans aluminium.

 

L'Académie, elle, revient sur la nécessité de ces adjuvants et explique qu'en cas de moratoire, les éventuelles solutions de rechange ne pourraient être prêtes avant cinq ou dix ans.

 

Lire aussi sur le site:

L'aluminium, un poison au quotidien (documentaire, 52') + dossier

L’alzheimer en amérique, le lien entre les engrais, l’aluminium et le phosphate

Aluminium et maladie d'alzheimer par sylvie simon

Un peu de plomb dans le pain, d'aluminium dans les pâtes: pas de panique, il faut manger de tout

Vaccins anti grippe attention danger !


En savoir plus


Aluminium dans les vaccins : maladie professionnelle reconnue pour une infirmière

 

Sur Allodocteurs.fr :

Et aussi :

 

http://www.internationalnews.fr/article--nocivite-des-sels-d-aluminium-dans-les-vaccins-du-soup-on-aux-certitudes-video-france-5-6-15--119303317.html

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