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Beaucoup d'irakiens fuient leurs maisons. C'est de 50 000 à 60 000 irakiens qui fuient de chez eux par mois selon le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU.
Le nombre d'irakiens réfugiés est de 4,2 millions dont 2 millions sont des réfugies de l'intérieur, c'est-à-dire déplacés en Irak même, certains dans le cadre de nettoyage ethnique de certains quartiers comme à Bagdad notamment.
Ces réfugiés s'entassent souvent à la périphérie des villes dans des camps de fortune. Dans la ville de Sulaimaniyah et à Kirkuk, au moins 42 % de la population n'ont pas accès à l'eau potable et au tout à l'égout selon l'UNICEF. Seulement 30 % des habitants de Sulaimaniyah ont accès à l'eau potable.
Les eaux du Tigre et de l'Euphrate, polluées, où quotidiennement on y repêche des cadavres, sont impropres à la consommation. Dans d'autres parties de l'Irak, la pénurie d'électricité fait qu'il est pratiquement impossible de faire fonctionner les pompes à eau et le tout à l'égout, d'où également des conditions sanitaires catastrophiques pour les irakiens. Ces mouvements de populations risquent de favoriser la propagation de l'épidémie de choléra.
Source de certaines informations: The Independent - www.independent.co.uk
http://www.planetenonviolence.org/Irak-Nouvelle-Base-US-pres-d-un-champ-petrolifere-Conditions-Sanitaires-Catastrophiques-Epidemie-de-Cholera-11-sept-US_a1344.html
Traduction/synthèse des informations Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org